Revenons
à des choses beaucoup plus sérieuses avec les conséquences de la double arnaque
du climat et des EnR. Les prévisions climatiques ne reposent sur rien de
crédible pour l’instant mais on continue à balancer des informations alarmistes
soi-disant sorties d’une étude récente signée par 450 scientifiques, sauf que l’on
se garde bien d’attendre que les sommités de la discipline émettent un avis sur
ces résultats. La presse, trop heureuse voire payée pour diffuser, surfe sur la
peur qui fait vendre : « Les
changements climatiques aggraveront de manière significative les conditions de
vie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », explique le professeur
Jos Lelieveld, l’un des principaux auteurs de l’étude.« À l’avenir, le climat d’une grande partie du
Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord pourrait changer d’une manière telle que
l’existence même de ses habitants soit menacée. » « Si l’humanité continue à libérer le dioxyde
de carbone au même rythme qu’aujourd’hui, les gens qui vivent au Moyen-Orient
et en Afrique du Nord devront s’attendre à environ 200 jours
inhabituellement chauds [par an] selon les projections des modèles ».
Les modèles mathématiques n’ont pas été capables de prédire l’évolution du
climat depuis 20 ans mais on est capable de prévoir le climat en 2050. Pour que
l’on puisse continuer ainsi la manipulation de la peur, c’est qu’il y a
beaucoup d’argent à gagner.
L’industrie du
climat, celle des multinationales a trouvé sa façade de publicité avec la COP21
en exposant toutes leurs activités dans le domaine des EnR, en omettant de dire
que ce n’est pas sur elles qu’elles tirent leurs bénéfices mais une large
publicité sur leur engagement pour la santé du monde. Elles sont très friandes du
trafic sur la taxe carbone. Leur bon comportement affiché pour la planète leur
permet d’obtenir des quotas carbone gratuits, grâce à un intense lobbying auprès des
pouvoirs publics, qu’elles peuvent monnayer
dans un grand marché mondial. Dans cet univers kafkaïen dans lequel nous sommes
entraînés, il y a pourtant des lueurs d’espoir et la première vient de l’Australie,
pourtant considéré comme le pays écologique de référence. Des millions de
dollars ont été dépensés en campagnes de promotion de la législation
anti-carbone, et les sondages exprimaient le soutien d’une nette majorité d’Australiens
à une « action » en la matière. Pourtant le 17 juillet, le Sénat
australien a adopté la législation sur l’énergie propre (abrogation de la taxe
carbone), loi 2013, faisant de l’Australie le premier pays à abroger une
importante initiative sur le changement climatique. La modélisation de la taxe par
le Trésor, généralement considérée comme plus conservatrice, a montré que le
ménage moyen serait frappé d’une augmentation du coût de la vie de plus de 550
$ par an, directement attribuée à la taxe, alors que les factures d’électricité
ont augmenté de plus de 10%. L’Australie ne produisant que 1,2% des émissions
mondiales, la douloureuse taxe a été estimée ne diminuer le réchauffement que
d’un minuscule 0,004 degrés au cours des 100 prochaines années. On peut se
demander pourquoi la France qui est l'un des pays émettant le moins de CO2 par
habitant veut laver plus blanc que blanc ?
Le principe
de base du « pollueur-payeur » a vite eu l’assentiment de l’opinion
publique, bien préparée par le battage politico-médiatique sur le réchauffement
climatique d’origine anthropique. En réalité on peut douter de son efficacité
vu que les variations naturelles observées depuis des siècles sont d’une
ampleur beaucoup plus grande et même que l’origine du réchauffement climatique
est encore mal connue. Malheureusement le principe même a été dévoyé donnant
lieu à un trafic organisé entre les entreprises pouvant disposer d’un surplus
de droits à polluer et ceux qui en manquent parce qu’ils dépassent les normes carbone
autorisées et doivent payer chaque tonne de dépassement. Et on est passé au
principe du "pollueur payé". Tout ce trafic doit être alimenté par
une taxe payée par la population. Alors que le carburant carboné est déjà taxé
à 150%, on demande donc à chacun d’entre nous de participer à l’enrichissement
des multinationales. La création de la contribution climat énergie
(CCE) était mise néanmoins en place suivant ce calendrier prévu :
- au 1er avril 2015, augmentations de 2 centimes par litre de la taxe pour l’essence et de 2,4 centimes par litre pour le gazole (TVA incluse) ;
- en 2016, la TICPE sur l'essence de nouveau relevée de 2 centimes et celle sur le gazole de 2,4 centimes ;
- la taxe sur le gaz naturel augmentée de 0,35 centime par kilowattheure en 2015;
- la taxe sur le fioul domestique augmentée de 2,73 centimes d’euro par litre en 2015.
La taxe carbone doit rapporter 2,4 milliards
d’euros en 2015 et 4 milliards en 2016 (dont 1,5 milliard sur le diesel). Voilà
une conséquence sonnante et trébuchante de l’arnaque du climat dont les bénéficiaires
sont les multinationales.
Quand Engie, Total et Lafarge lavent plus
vert, ça peut leur rapporter gros et polluer toujours autant. Ces entreprises
se présentent comme "écolo-responsables" alors qu’elles émettent des
quantités massives de CO2. Derrière les grandes déclarations de principes,
c’est à qui trouvera les meilleurs moyens pour continuer à faire du business
sans se soucier de la planète. Et chacun a sa spécialité. À moins de
200 kilomètres de Melbourne, en Australie, Engie (ex-GDF Suez) exploite la
centrale à charbon la plus polluante du monde. En février 2014, un incendie
s’est déclaré dans la mine à ciel ouvert qui l’alimente. Il a asphyxié toute
une région pendant des semaines. Coût pour la collectivité australienne :
18 millions de dollars, tandis que des intérimaires chargés de
"liquider" la catastrophe, sans masques, ont été atteints par des
maladies de mineurs. Engie émet 131 millions de tonnes de CO2 par an.
Dans le marché des quotas de carbone le
cimentier Lafarge – 93 millions de tonnes de CO2 émises par an – est
passé maître à ce petit jeu. Entre 2008 et 2014, il aurait engrangé
485 millions d’euros en revendant ses quotas en trop. Une fortune obtenue
grâce à la générosité du système mis en place par l’Union européenne. Mais dans
le domaine des pollueurs Total tient une bonne place en extrayant au Canada le pétrole le plus sale du monde, les
sables bitumineux. Pour produire un seul baril de brut, il faut deux tonnes de
sable, brûler énormément d’énergie et émettre des quantités astronomiques de
CO2. Pourtant Total – 44 millions de tonnes de CO2 par an –
vient d’investir pas moins de 12 milliards de dollars à Fort McMurray, en
Alberta, une région boréale et glacée, pour extraire ce sable gris et poisseux.
Il finance un gigantesque oléoduc passant sous le fleuve Saint-Laurent, au
Québec, pour alimenter les supertankers de l’Atlantique.
Engie, Lafarge et Total, trois fleurons
industriels français, devant les caméras, encensent la COP21 et s’engagent à
respecter ses objectifs, alors que, hors champ, ils polluent à tous les
étages. Mais leurs publicités sont enchanteresses. Chez Engie c’est
hydraulique, éolien, solaire, biomasse, géothermie mais nulle référence aux
énergies fossiles et au nucléaire qui forment l’essentiel de leur activité. Les
pollueurs ont même réussi à se faire payer. N’oublions pas que tout cela est la
conséquence de la peur du réchauffement climatique, de son origine soutenue
mordicus du CO2, peur utilisée pour une ponction de l’argent des ménages au
profit des multinationales. On comprend que ces multinationales puissent dépenser sans compter pour continuer
à subventionner les politiques, les médias et les scientifiques qui leur
fournissent des arguments et à priver de crédits les autres ou même à les
empêcher de poursuivre leurs travaux. Mais avec les EnR dont nous allons parler
prochainement, l’argent coule aussi à flot vers les mêmes.
Ce n’est
pas la nature que l’on doit protéger
La
nature est le pire ennemi de l’homme.
Il
faut empêcher l’homme d’en rajouter
En
rendant la nature plus agressive.
On
nous fait croire au carbone
Sans
aucune raison sauf
Celle
d’enrichir
Les
riches !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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