Dans une période où la France va entrer en récession et où le
chômage ne cesse d’augmenter on doit se poser la question de l’intérêt de l’immigration.
Est-ce une nécessité de créer un « melting-pot » pour renouveler le
dynamisme de notre pays ? Est-ce une impérieuse nécessité et un signe de
démocratie aux yeux du monde ? Est-ce au nom d’un multiculturalisme
bienfaiteur pour un nouveau rayonnement de notre culture ? Est-ce une
nécessité économique ? Est-ce une nécessité démographique ? Autant de
questions auxquelles il faut donner une réponse. Si l’une d’entre elles le
justifie, il faut en tirer les conséquences bonnes et mauvaises.
Certains rêvent de l’Amérique des pionniers européens et de cet
apport de population noire, hispanisante puis japonaise sur la côte ouest dans
un « melting-pot » incessant. Ils y voient un signe de la force de
cette nation qui règne sur le monde depuis plus d’un demi-siècle après la
puissante Albion. Ce serait oublier que la criminalité y règne même après Al
Capone, que le racisme blanc du Ku-Klux-Klan a engendré Martin Luther King et
la révolte noire, et que cette nation amorce son déclin. Mais il est une force
que cette nation a réussie, c’est que l’on est américain avant tout et que le
drapeau étoilé inonde le pays. Cette diversité a de plus un lien très fort avec
la religion biblique que l’on ne cesse d’évoquer dans tous les milieux. Ce sont
deux aspects de cohésion qui manquent à notre pays où le patriotisme se limite surtout
aux jeux sportifs et où la laïcité a repoussé la religion chrétienne dans le secteur
privé.
La
France se targue d’avoir été à l’origine des Droits de l’Homme
et du Citoyen. Même si la nouvelle déclaration universelle s’éloigne de
ses
principes d’origine, elle se pare de la qualité de pays d’accueil et
de pays fondateur de la démocratie. Ce dernier point d’ailleurs
contestable ne suffit plus à la mettre au rang de première démocratie du
monde mais, selon le classement
de Reporters sans frontière, dans la catégorie des démocraties
imparfaites.
Nous avons perdu de notre rayonnement révolutionnaire aux yeux du monde
et
sommes devenus au mieux, sur ce point, une nation comme les autres.
L’immigration est-elle un réel apport enrichissant dans l’évolution
de notre culture ? Rien ne le montre vraiment, à moins que l’on considère
le Rap, comme tel. On assiste plutôt à une juxtaposition de cultures où la culture
arabe cherche progressivement à s’imposer, aidée d’ailleurs par l’Etat, l’Arabie
Saoudite et le Qatar. Cette aide se concrétise entre autres par la création de centres
culturels et l’apprentissage, encore facultatif, de l’arabe dans les écoles et
lycées. Par ailleurs notre civilisation présente plutôt les marques d’une
régression, en particulier sur les valeurs morales et culturelles.
Pour ce qui est de l’apport économique, le bon sens suffit,
en dehors de tout calcul économique, pour imaginer qu’une immigration qui ne
trouve pas de travail ou qui le prend à la population indigène ne peut
globalement apporter un essor économique. On parle de l’effet de levier sur la
baisse des salaires qu’entraîne l’utilisation de la main d’œuvre clandestine
soit comme un bénéfice sur les coûts de production soit comme un recul social. On ne peut en tous cas raisonnablement
justifier celle-ci par un apport illégal. Par contre les aides diverses dont la
CMU et l’AME pèseront de plus en plus au fur et à mesure de l’augmentation du
chômage et de l’apport migratoire.
Les gouvernements se targuent de notre évolution
démographique en stigmatisant l’Allemagne qui nous le rend bien sur la santé
économique. Penser que l’on va payer les retraites grâce à une croissance
démographique c’est jouer la politique de l’autruche en pariant sur une
croissance économique accompagnée du plein emploi. A cause de notre insuffisance
industrielle la croissance démographique ne fait qu’aggraver le nombre de
chômeurs.
Mais
la croissance démographique porte en France un autre
aspect encore plus important. Elle est le résultat de la population
importée
depuis une trentaine d’années à 60% musulmane. Cette population, à taux
de fécondité élevé, est loin d’être
toute intégrée et même la jeune génération n’en a plus envie. Elle salue
le
nouveau président de la république avec les drapeaux de pays arabes, ce
qui est
le signe révélateur de la non-intégration. Elle porte une autre culture
où l’islam
se réfère à la charia et aux hadiths et donne la primauté à la religion
sur les
lois de la république en cas de conflit voire même à la place. La
croissance de ses exigences en fait
désormais une immigration de peuplement alors que le taux de fécondité
des autochtones ne permet plus le remplacement des générations.
Alors l'immigration... pour qui ? Pour quoi ?
L’immigration et le multiculturalisme sont un vœu politique de la gouvernance mondiale
qui tend à détruire l’identité des nations et à les asservir par la dette. Elle
est aussi le vœu religieux d’une mouvance islamique qui, suivant les préceptes
du Coran, veut unifier le monde musulman, rétablir le Califat et inonder le monde.
Elle n’est donc qu’un mal nécessaire dans certains cas où le pays ne sait pas
subvenir à ses besoins et où il peut entrouvrir sa porte à des humains que l’on
persécute. Ne pas la contrôler c’est comme boire plus que de raison. On sombre
dans le caniveau puis on en meurt. Veiller à assurer au pays une démographie au
moins constante est un devoir politique qu’une politique familiale remplit
mieux que l’apport migratoire.
Dans vingt ans au rythme actuel le pays
ne se reconnaîtra plus,
La culture du pays des
Lumières et de la Révolution aura disparu,
La République sera
morte dans un conglomérat économique
Et une religion
porteuse d’une culture régressive.
La liberté sera celle
de la soumission.
Claude Trouvé
Coordonnateur du MPF Languedoc-Roussillon