Évidemment
me direz-vous mais on vit avec. Mais l’État en profite pour nous faire digérer
des décisions qui influent sur notre vie future et celle de notre descendance sans
que nous en ayons conscience. Mais il y a pire, c’est que nous sommes persuadés
que c’est pour notre bien ou qu’il n’y a pas d’autre alternative possible. Les
exemples sont multiples et ont des conséquences plus ou moins importantes.
Parmi eux on peut citer nos ingérences guerrières au Moyen-Orient où l’on ne
cesse de nous dire qu’il s’agit d’une mission humanitaire en Syrie, puis du
sauvetage de la démocratie, puis de lutte contre le terrorisme, puis d’éradication
d’un « boucher » à traîner devant le tribunal de La Haye pour crime
contre l’humanité. Il y a donc tellement de raisons de bombarder ce pays et d’y
envoyer nos troupes d’élite qu’il devient sot et irresponsable de penser qu’elles
vont à l’encontre de notre intérêt de citoyen et amplifient les raisons d’amener
le terrorisme chez nous.
De la même façon on nous
impose de faire vacciner nos enfants, sous peine d’exclusion de l’école, avec
une injection sensée les protéger de 11 maladies. On ne nous laisse pas le
choix, donc c’est que toute la science et tous les pays évolués et raisonnables
sont d’accord. Pourtant certains pays, et non des moindres, n’appliquent pas cette
mesure annoncée comme bénéfique puisque obligatoire. Donc ou bien ces pays sont
déraisonnables, voire passibles de crime contre l’humanité… ou on ne nous dit
pas tout, et en particulier les raisons invoquées par ces pays récidivistes.
Sans être capable de juger de l’intérêt du nouveau vaccin, il y a de quoi se
poser des questions en tant que parent. Il s’agit de la vie actuelle et future
de petits êtres humains. De nombreuses voies médicales signalent les dangers
des adjuvants du vaccin, aluminium et fluor. Ce dernier aurait une action de
destruction des facultés de résistance rendant les individus plus moutonniers.
Si tel est le cas on comprend que cela ne trouble pas l’oligarchie dirigeante. Mais L’État, sûr de son fait, balaie toute objection. L’idée d’une votation sur un
sujet de cette importance ne naît que dans l’esprit de nos lourdauds amis
suisses, dont le niveau de vie, très supérieur au nôtre, doit embrumer l’esprit.
Il
en est de même du réchauffement climatique, dont on ne cesse de nous dire qu’il
est certain en nous sélectionnant tous les évènements météorologiques
favorables sur une échelle de temps dont la durée est infime pour la science
balbutiante de la climatologie. Néanmoins le doute n’est pas permis, tout comme
cela était dit dans la une des publications des années 1970-1975 qui nous
prédisaient une entrée dans une ère glaciaire. Depuis 20 ans les modèles mathématiques
prévisionnels ne rendent pas compte de l’évolution mondiale des températures mesurées
mais on continue à faire avec eux des prévisions pour un siècle. Là, pour le
coup, je sais de quoi je parle. Malgré cela et malgré la contestation d’un
nombre de plus en plus grand de spécialistes de climatologie, dont ceux s’intéressant
à l’influence solaire, le doute n’est pas permis. Les plus grandes catastrophes
sont à nos portes, et la décarbonisation de l’atmosphère est une urgence
humanitaire mondiale. On ne nous dit pas tout… parce qu’il n’y a plus rien à
dire. Fermez le ban et taisez-vous les complotistes ignares.
Bon
admettons, puisque nous ne pouvons pas non plus prévoir ni la stagnation, ni la
diminution des températures. Cependant on peut au moins souhaiter que les
mesures prises pour atténuer les effets néfastes du réchauffement soient
efficaces, c’est-à-dire celles conduisant à la décarbonisation de l’atmosphère.
C’est cette dernière qui sous-tend le choix des énergies renouvelables
intermittentes et aléatoires, les EnRia. Elles nous sont vendues comme non polluantes,
peu chères grâce au vent et à la chaleur solaire gratuites. Par ailleurs elles
renvoient le nucléaire, non polluant en CO2, vers l’obsolescence pour
raison de sécurité et de stockage de déchets dangereux pour des millénaires.
Comment ne pas résister à ces affirmations et admirer ces éoliennes subventionnées
qui naissent partout et en particulier dans les départements dépeuplés ou
déshérités, et tous ces toits où des particuliers et des entreprises ont mis des
panneaux solaires subventionnés par nous tous. Au moins on voit où va notre
argent à tous, on paye bien pour les hôpitaux.
Donc
les EnRia vont nous décarboniser rapidement l’atmosphère. Si, selon certains,
cela ne se produit pas en Allemagne, deux fois plus en avance que nous sur les
EnRia, c’est sans doute parce qu’elle a peu d’énergie nucléaire et beaucoup de
mines de lignite. Ah bon, l’énergie nucléaire est bénéfique pour la décarbonisation ?
Dois-je en déduire qu’en France le danger nucléaire potentiel, dans le pays le
plus nucléarisé/habitant du monde et sans accident depuis plus d’un
demi-siècle, signe néanmoins son arrêt de mort ? La réponse de l’Etat est
visiblement oui, le temps d’implanter nos fermes éoliennes et de couvrir nos
toits de panneaux solaires à coup de milliards de subventions, et de couvrir le
territoire d’une toile de lignes électriques supplémentaires. Allons-y, mais le
gain c’est la décarbonisation et le sauvetage de la planète.
J’ai donc recherché
avec beaucoup de difficultés le tonnage de CO2 émis par la
production électrique, tonnage qui apparaît de moins en moins dans les
publications publiques du Réseau de Transport de l’Électricité, RTE. Le
résultat apparait sur le graphique ci-dessus. Mis à part l’année 2014, particulièrement
chaude en France, la tendance n’est visiblement pas à la baisse et je
comprends pourquoi le bilan public de 2017 masque la production thermique,
comme je l’ai montré dans un article antérieur, mais aussi la quantité de CO2
émise. Alors que la puissance installée des EnRia a été multipliée par un
facteur 106 passant de 200 GW en 2008 à 21.219 GW en 2017, le tonnage de CO2 émis est passé de 34 millions de tonnes en 2008 à 39 en 2017 ! Non seulement on ne nous dit pas tout mais on nous
fait croire à des balivernes, on n’a pas gagné sur la décarbonisation, malgré
une consommation quasi constante, mais on a payé des milliards pour ça et ça va
continuer !
On sait donc que nous payons les EnRia pour enrichir des multinationales étrangères pour la plupart, mais on vit dans l’espoir contenu dans le message d’une Union Européenne garantissant la paix, et nous menant vers une prospérité qui nous échapperait si nous la refusions. Un ami agriculteur me disait d’ailleurs, « si les aides de la PAC n’arrivaient plus, on serait morts ». C’est donc bien du sonnant et trébuchant dont il s’agissait en dehors de toute autre considération. Le fait d’arguer que cet argent n’était qu’un retour d’une partie de l’argent donné à l’UE et qu’en cas de sortie de l’UE, la France serait donc évidemment en mesure de continuer cette aide, m’a valu une réponse en forme de « Deux aujourd’hui veulent mieux que deux tu l’auras ». Alors je vais informer cet ami, que dans le cadre de la restructuration du budget de l’UE, il court à Bruxelles le bruit d’une diminution des aides de la PAC de l’ordre de 5%. Ce qui veut dire que l’aide de la PAC n’est pas plus sûre que celle qui serait distribuée directement par l’État français. Cependant la possibilité d’influencer sur la décision européenne est beaucoup plus aléatoire que sur l’État français, les aides de la PAC étant très favorables à l’État français. L’UE qui protège reste un vœu aléatoire !
On sait donc que nous payons les EnRia pour enrichir des multinationales étrangères pour la plupart, mais on vit dans l’espoir contenu dans le message d’une Union Européenne garantissant la paix, et nous menant vers une prospérité qui nous échapperait si nous la refusions. Un ami agriculteur me disait d’ailleurs, « si les aides de la PAC n’arrivaient plus, on serait morts ». C’est donc bien du sonnant et trébuchant dont il s’agissait en dehors de toute autre considération. Le fait d’arguer que cet argent n’était qu’un retour d’une partie de l’argent donné à l’UE et qu’en cas de sortie de l’UE, la France serait donc évidemment en mesure de continuer cette aide, m’a valu une réponse en forme de « Deux aujourd’hui veulent mieux que deux tu l’auras ». Alors je vais informer cet ami, que dans le cadre de la restructuration du budget de l’UE, il court à Bruxelles le bruit d’une diminution des aides de la PAC de l’ordre de 5%. Ce qui veut dire que l’aide de la PAC n’est pas plus sûre que celle qui serait distribuée directement par l’État français. Cependant la possibilité d’influencer sur la décision européenne est beaucoup plus aléatoire que sur l’État français, les aides de la PAC étant très favorables à l’État français. L’UE qui protège reste un vœu aléatoire !
Mais
ce n’est pas fini puisque le nouveau budget de l’UE pour la période 2021-2027
propose d’augmenter le budget de 192 milliards d’euros, le faisant passer de 1
087 milliards d’euros à 1 279 milliards d’euros, soit 192 Mds€ en
plus ou une hausse de 18 % ! Pour financer la course vers le fédéralisme ?
Si l’on ajoute à cela que le départ du Royaume-Uni coûtera 15 milliards de
rentrées manquantes à l’UE selon Jean-Claude Juncker, cela porte l’augmentation
du budget à 207 Mds€ soit un total de 1294 Mds€. Si
l’on se rapporte au budget précédent de 982 Mds€ de la période 2014-2020, l’augmentation
relative est de 312 Mds€ soit près de 32% d’augmentation sur un écart de 6 ans entre les deux périodes !
Croyez-vous vraiment que l’on vous en parlera ? Croyez-vous vraiment que
la contribution de la France n’augmentera pas ? Bof ce ne sera que 6,7
milliards à verser en plus des 21 actuels et au mieux une participation totale nette
de 16,4 milliards au lieu de 12 si la PAC reste ce qu’elle est. Mais quel sera le
bénéfice pour le citoyen ? Un centralisme renforcé et une perte de
souveraineté au profit du fédéralisme.
On ne dit pas tout, loin de là et pour
cause…
Tout l’enfumage de la désinformation
Nous fait croire à n’importe quoi
Pour notre bien, croyez-le !
Votez pour des mirages !
Claude Trouvé
14/05/18
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