Le mécontentement d’une grande partie de la population est désormais
palpable et les sentiments exprimés se divisent en quatre catégories. Tout d’abord
les fanatiques de la personnalité de Macron avec les citoyens persuadés de
trouver dans la modernité le vrai et bon changement pour la France. Le discours
de Macron est suffisamment abscons pour permettre à chacun d’y trouver son
bonheur. : « Les changements
sont indispensables et l’UE est la seule issue valable ». Les critiques
formulées contre elle montrent combien il est nécessaire d’aller plus loin jusqu’au
fédéralisme et Macron veut y arriver par étapes. Sur le plan intérieur et
extérieur cet homme bouscule les choses et les résultats ne peuvent être
immédiats et le rendez-vous d’un bilan ne peut être demandé avant deux ans de
mandat. C’est en gros l’opinion de 15% de la population décidée à soutenir
celui en passe de réveiller la France pour le bien de tous. Ce pourcentage est
voisin du résultat des élections où les votes Macron représentaient 18% des inscrits,
et 15% des électeurs pouvant voter.
A l’inverse le deuxième groupe est constitué des citoyens
ayant voté pour des partis extrêmes, les partis populistes comme la France insoumise et le Front National, en
pensant barrer la route à un défenseur des grandes fortunes pour l’un et à la
porte ouverte à l’immigration de masse pour l’autre. Le terme populiste, dont
on appuie volontairement sur sa connotation péjorative, recouvre un duo de
mariage entre la carpe et le lapin. Il fait penser au nouvel assemblage
italien. Leur action a deux points communs. Le premier est de gagner le leadership
des partis anti-Macron. Le second c’est de souhaiter des solutions alternatives
de fonctionnement de l’UE. De plus chacun prend un drapeau pour se différencier
de l’autre, les luttes sociales pour la France insoumise et l’immigration pour
le Front National.
Le troisième groupe de citoyens est celui des
adversaires-collabos du pouvoir en place. On y trouve les anciens partis de
gouvernement, les grands-perdants de l’élection présidentielle à savoir le
parti Socialiste et les Républicains. Leur caractéristique commune c’est la difficulté
de produire un programme suffisamment distinct du pouvoir, où certains de leurs
mentors sont entrés, pour proposer une alternative valable. Ils représentent la
vieille opposition gauche-droite, alternativement au pouvoir, et pour laquelle
le peuple a montré sa désapprobation dans les urnes. L’ombre de l’UE plane sur
eux et ils en acceptent globalement la nécessité tout en regrettant l’orientation
ultralibérale pour les socialistes et le manque de résistance aux directives
européennes pour les Républicains.
Le quatrième groupe est le plus important en
nombre, il est composé des abstentionnistes blasés par Sarkozy et Hollande et
ne voyant aucun changement réel à venir avec un jeune banquier aux ordres de l’oligarchie
financière, et de tous ceux pour lesquels tous les politiques sont pourris, à
mettre à la poubelle ou pour lesquels la politique n’a aucun intérêt car on est
toujours les « couillionnés ». Leur position sur l’UE va de l’indifférence,
à l’espoir ou au doute. Dans l’ensemble ce groupe est peu mobilisable, la
désaffection pour les politiques y a fait trop de ravages. D’ailleurs ses
positions sur l’UE sont peu affirmées et son oreille capte peu le matraquage
médiatique de la pensée unique. Pourtant s’il bouge, c’est lui qui fera basculer
le curseur politique. D’autres petits partis se placent dans l’un des trois
premiers groupes comme LO, EELV, UDI, DLF, etc., mais n’amènent pas des
discriminations particulières.
De cette courte analyse des opinions du corps électoral,
il ressort des trois premiers groupes, dans lesquels se répartissent les partis,
un point commun, l’acceptation de l’UE comme la solution à suivre pour le
premier groupe, et au pire un mal nécessaire pour le deuxième et le troisième
groupe. Ces trois partis n’envisageant pas de sortie de l’UE, leur action est
résumée par Pour ou Contre Macron, ou encore tantôt Pour et tantôt Contre. Donc
le Brexit est une erreur à ne pas faire, et on ne comprend pas le vote des Italiens,
peuple plus fantasque que nous. Cette attitude vis-à-vis de Macron se justifie
dans la mesure où celui-ci est maître des décisions concernant notre pays. On
semble oublier le pourcentage de nos lois, décrets, normes, etc. émises en France
par simple transcription de lois, directives (affublées du terme
recommandations exécutoires sous peine de condamnation), normes européennes.
Tout est fait évidemment pour nous éviter d’en
prendre réellement conscience mais des textes précis lient la France à l’UE et
ces textes laissent peu de liberté à l’exécutant Macron soumis à l’amoindrissement
perpétuel des libertés restantes. Le principal cadenas est budgétaire et
engendre la politique d’austérité destinée à croître d’année en année. Tous les
Etats membres de l’UE reçoivent régulièrement un document traçant les Grandes
Orientations de la Politique Economique européenne. C’est le plan de travail du
gouvernement ouvrant la voie à la loi travail, à l’allègement des impôts sur
les sociétés, la remise en cause des services publics, la baisse du pouvoir d’achat
des retraités, l’attaque sur les professions réglementées, les restrictions
budgétaires, etc. Tout ceci paraît fumeux et loin de nos préoccupations quotidiennes,
loin des discours politiques, loin du matraquage médiatique. Pourtant il faut
en prendre conscience et il me paraît intéressant de vous donner ici une présentation
de cet aspect des choses même si la lecture peut paraître longue et ardue. On n’est
pas obligé de croire au message de l’ancien candidat à la Présidence de la République,
François Asselineau, mais il s’agit d’une information capitale et cachée que
nul ne peut ignorer. Il appartient à chacun ensuite d’en déduire son propre
jugement sur l’avenir le plus souhaitable. Mais j’en déduis pour ma part, que
changer Macron pour un autre Président en restant dans l’UE ne servirait à
rien, ce serait du pareil au même. A vous de juger !
Claude Trouvé
24/05/18
Trésorier et responsable national de l’Économie de l’UPR
24 mai 2018
Pendant toute la
campagne présidentielle, François Asselineau et l’UPR avaient annoncé quel
serait le VRAI programme des dix autres candidats, qui refusaient tous les dix
de proposer aux Français de faire sortir la France de l’UE par la mise en œuvre
la plus rapide possible de l’article 50 du traité sur l’Union européenne (TUE).
Les Français et des pseudo-spécialistes de l’analyse politique découvrent avec
effroi les réformes anti-sociales qui ont lieu depuis le début du quinquennat
(SNCF, casse droit du travail, rabotage de l’ISF, baisse de l’impôt sur les
sociétés, hausse de la CSG, baisse de l’assurance chômage, stagnation du SMIC,
etc.) alors qu’il suffisait de lire les GOPÉ 2016-2017 et 2017-2018.
Du fait de
l’engagement de la France dans l’euro et dans l’Union européenne, toutes les
grandes décisions de notre politique économique et sociale sont directement
dictées par les « recommandations » de la Commission européenne, également
intitulées « grandes orientations des politiques économiques (GOPÉ) »,
que l’institution technocratique bruxelloise publie chaque année à la mi-mai.
Or, la Commission
européenne vient de publier, ce 23 mai 2018, la mise à jour annuelle de ces fameuses
« recommandations » [1]
LE PRÉAMBULE DU
RAPPORT DES « GOPÉ » 2018-2019
Notons tout d’abord trois éléments intéressants dans le préambule :
- 1er élément du préambule
Le document précise que, « en tant qu’État membre dont la monnaie
est l’euro, et compte tenu des liens étroits entre les économies de l’Union
économique et monétaire, la France devrait veiller à mettre en œuvre
intégralement et en temps utile la recommandation concernant la zone
euro, qui est prise en compte dans les recommandations figurant aux points 1 et
2 ci-dessous ».
Il faut noter ici que les points 1 et 2 correspondent aux deux tiers des «
recommandations ». Cette note du préambule tord en soi l’argumentaire des
européistes (et des crédules) qui ont tendance à atténuer la portée des GOPÉ en
expliquant qu’il ne s’agirait que de recommandations et
non pas d’obligations.
Rappelons que cela est faux pour au moins deux raisons :
- Depuis le pacte de stabilité et de croissance (PSC) de 1997 [2], et avec le « six-pack » [3], la Commission peut sanctionner financièrement les pays en cas de manquement ou de retard dans l’application des mesures préconisées. En cas d’« écarts importants », la Commission adresse à l’État membre un avertissement et sa situation est suivie tout au long de l’année. Si elle n’est pas redressée, la Commission peut proposer la constitution d’un dépôt correspondant à 0,1 % du PIB. Pour la France, il s’agirait donc d’un dépôt de 2,2 milliards d’euros. Les « recommandations » dans les textes se transforment donc, dans les faits, en obligations.
- C’est aussi nier le fonctionnement des institutions européennes
puisque la machine bruxelloise repose sur le concept de « soft law
» et de « pression des pairs ». Le principe même de ces GOPÉ,
c’est justement d’exercer constamment une pression sur les représentants
d’un État.
Certes, ils peuvent ne pas appliquer telle ou telle « recommandation », pendant un certain temps, en échappant aux sanctions. Mais, concrètement, il leur est impossible de refuser d’appliquer toutes les mesures tout le temps. - Du reste, le principe même des GOPÉ serait sinon vide de sens. En fait, il s’agit d’un étau intellectuel, juridique et moral qui se resserre peu à peu, et auquel il est impossible de se soustraire durablement.
- 2e élément du préambule
Le document précise par ailleurs que, « le 25 avril 2018, la
France a présenté son programme national de réforme et de stabilité pour 2018
».
Il s’agit du mécanisme
classique des GOPÉ où la France présente sa copie économique à sociale, tel
l’élève qui rend sa copie au professeur.
C’est d’autant plus
ahurissant les années d’élection présidentielle comme l’année dernière puisque
cela doit être appliqué sur les deux années en question, peu importe le
résultat des élections. Le nouveau gouvernement italien se heurte et va se
heurter à cela. Il n’y aura pas 36 issues :
- Ils rentrent dans le rang comme Tsipras et appliquent finalement les « recommandations » ;
- Ils n’appliquent pas les GOPÉ, vont à l’affrontement : soit ils rentrent dans le rang après le conflit, soit alors ils seront sanctionnés financièrement jusqu’à une sortie ;
- Ils décident quasiment d’emblée de sortir de l’Union européenne par l’article 50 du TUE et évite les sanctions et les querelles avec les partenaires européens mais cela est peu probable étant donné que cela n’était au programme d’aucun des deux partis. Ils n’auront en aucun cas la légitimité démocratique nécessaire à un tel bouleversement géopolitique.
- 3e élément du préambule
Le préambule du
document indique enfin : « À la lumière des résultats du bilan approfondi
de la Commission et de cette évaluation, le Conseil a examiné le programme
national de réforme et le programme de stabilité. »
Nous avions montré dans un article précédent le lien direct entre les GOPÉ
et le programme national de réforme ou PNR [4].
La preuve est ainsi apportée une nouvelle fois que, contrairement à ce que
les médias et les dirigeants des partis politiciens veulent faire croire aux
électeurs, le gouvernement français n’est pas libre de ses choix : les GOPÉ
se retrouvent bien dans le PNR et sont donc bien la feuille de route économique
et sociale du gouvernement français.
LE CONTENU DES
« RECOMMANDATIONS » POUR 2018-2019
Il convient maintenant de lire ces « recommandations » et d’en décrypter
les six principales.
En voici le
texte qui était malheureusement dans un premier temps cette année
uniquement disponible en anglais, preuve que le Brexit ne change absolument
rien à la soumission intellectuelle de l’UE au monde anglo-saxon, américain en
particulier. Nous avons mis à jour cet article, une fois le rapport publié en
français.
Décryptage
1°) Que
signifie : « veiller à ce que le taux de croissance nominal des
dépenses publiques primaires ne dépasse pas 1,4% en 2019 » ?
Cette formule pour
initiés signifie que, comme tous les ans, la Commission européenne exige que la
France poursuive une politique d’austérité renforcée.
La version du rapport
de l’année 2015 [5] insistait sur le fait que « il est impossible de dégager à
court terme d’importantes économies sans ralentir considérablement la
croissance des dépenses de sécurité sociale. […] Des économies de 11
milliards d’euros sur les dépenses de santé sont prévues pour 2015-2017, mais
des efforts supplémentaires seront nécessaires pour limiter les hausses de
dépenses dans ce domaine. »
En bref, les coupes
sombres dans la santé, l’assurance-chômage et les retraites vont donc continuer
et s’accentuer !
C’est d’ailleurs comme
par hasard ce qu’a laissé entendre récemment Bruno Le Maire, comme si
l’initiative venait de lui. [6]
2°) Que signifie
: « utiliser les recettes exceptionnelles pour accélérer la réduction
du ratio d’endettement public » ?
Cela veut tout
simplement dire qu’il faut privatiser des biens publics pour réduire la dette
publique. En effet, la croissance n’étant pas fabuleuse et les taxes mises
en place telles que celles sur le diesel et l’essence, que les Français
constatent au quotidien, étant établies pour durer, « les recettes
exceptionnelles » ne peuvent être que des cessions d’actifs publics, ce qui est
d’ailleurs cohérent avec l’article 106 du TFUE.
Il ne faut pas donc
s’étonner de voir plus ou moins publiquement sur la table les privatisations
des aéroports de Paris [7], de la Française des jeux [8] ou de la SNCF [9].
3°) Que signifie : « uniformiser
progressivement les règles des différents régimes de retraites » ?
Cette formule signifie, comme c’est habituellement le cas avec l’UE,
harmoniser vers le moins-disant pour diminuer la dépense publique. Dans le
préambule, il est d’ailleurs indiqué que cela pourrait faire économiser 5
milliards d’euros de dépenses publiques.
4°) Que signifie : « garantir la compatibilité
des évolutions du salaire minimum avec la création d’emplois et la
compétitivité » ?
Cela signifie que, le taux de change de l’euro étant trop cher pour la
compétitivité de l’économie française, il faut procéder à une
« dévaluation interne », comme le disent les économistes ayant le
goût de l’euphémisme.
En clair, cela veut dire qu’il faut geler le niveau du SMIC ou en tout cas
arrêter tout coup de pouce, comme ce fut d’ailleurs déjà le cas cette année. Le
salaire minimum en Bulgarie étant d’environ 235 euros par mois selon le cours
de l’euro, ce n’est pas demain la veille que l’on verra la Commission
européenne demander à la France de redonner du pouvoir d’achat aux Français en
relevant substantiellement le SMIC.
En outre, va-t-on vers des SMIC variables comme en Allemagne ?
Rappelons que là-bas, il n’y a pas de SMIC horaire dans l’agriculture, dans les
secteurs concernés par les travailleurs détachés ou pour les chômeurs de longue
durée.
5°) Que
signifie : « en supprimant les impôts inefficaces et en réduisant les impôts
sur la production prélevés sur les entreprises » ?
Comme ce qui précède,
c’est une reprise des GOPÉ 2016-2017/2017-2018 et c’est très simple à
comprendre. Il s’agit de baisser l’impôt sur les sociétés et les cotisations
sociales. Peut-être même d’augmenter la TVA et/ou à nouveau la CSG que paient
tous les ménages, à commencer par les plus modestes. C’est Robin des
Bois à l’envers puisqu’il s’agit de faire payer davantage les pauvres pour
enrichir les très riches.
On pourrait imaginer
un impôt sur les sociétés plus progressif avec une baisse du taux pour les
artisans, PME et TPE qui sont les principaux créateurs d’emplois. Ce n’est pas
du tout ce qui est demandé.
C’est à la fois une
injustice morale, un scandale social et une stupidité économique insondable.
Cela peut aussi dire
supprimer entièrement l’ISF qui ne demeure plus que sur le patrimoine
immobilier. Profitons-en pour dire que de ne laisser l’ISF que sur les biens
immobiliers est aussi injuste car les très riches ont très peu d’immobilier en
pourcentage de leur richesse. L’exonération n’a donc bénéficié quasiment
exclusivement qu’aux ultra riches et non pas à une classe moyenne supérieure
qui aurait pu accumuler des biens immobiliers.
6°) Que signifie : «
réduire la charge réglementaire et administrative afin de renforcer la
concurrence dans le secteur des services et favoriser la croissance des
entreprises » ?
Cette formulation est
particulièrement fourbe. Rappelons tout d’abord que, question normes, l’UE s’y
connaît étant donné que le coût d’application des normes européennes pour
l’économie française est de l’ordre de 38,7 milliards d’euros par an (30
milliards d’euros pour les entreprises/8,7 milliards d’euros pour les
administrations publiques).
Quand on lit dans le
détail le préambule, c’est en fait et encore, les professions réglementées qui
sont dans l’œil du cyclone.
Parler à cet égard de
renforcement de la concurrence est se moquer du monde car on sait très bien que
les milliers de pharmaciens, médecins, dentistes, avocats, notaires, huissiers,
géologues, artisans-taxis, architectes, ingénieurs, experts-comptables, etc.
seront remplacés et concurrencés par quelques très grands groupes avec,
pourquoi pas, des travailleurs détachés meilleur marché. Cela marche comme cela
dans l’UE !
CONCLUSION
En conclusion, la
feuille de route économique et sociale est dans la continuité des années
précédentes. Il s’agit d’une politique économique inefficace dans son
ensemble qui bénéficiera à quelques-uns (les fameux 1%) au détriment du plus
grand nombre et de la France dans son ensemble.
Quoi qu’il en soit, la
publication de ce rapport confirme encore une fois toutes les analyses de l’UPR
et décrédibilise tous les pseudo-opposants, de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le
Pen, qui tapent et s’indignent de la politique d’Emmanuel Macron, sans jamais
nommer les causes.
Si tous ces
souverainistes d’opérette avaient fait le travail pédagogique de l’UPR depuis
30 ou 40 ans, nous n’en serions pas là. La seule façon d’éviter ce programme
mortifère, c’est de sortir de l’UE et de l’euro. Rappelons à cet égard que
« changer l’Union européenne », comme le proposent tous les
tartuffes, implique de changer les traités, ce qui nécessite l’unanimité des États-membres.
Cela n’arrivera jamais [10] !
Pour libérer la France
des GOPÉ, il faut tout simplement sortir de l’UE, comme le proposent et
l’expliquent François Asselineau et l’UPR depuis 11 ans. Il n’y a pas d’autre
solution.
Nous, nous répéterons
inlassablement et à commencer à l’occasion des élections européennes de 2019
(dans un an) que :
Oui, l’Union est néfaste.
Non, elle n’est pas réformable.
Oui, il faut en sortir.
En d’autres termes : UE/ GOPÉ soumission, Frexit
solution !
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Sources et Notes
[7] https://www.capital.fr/entreprises-marches/aeroports-de-paris-la-privatisation-sur-les-rails-1288952
[8] http://www.europe1.fr/societe/le-plan-du-gouvernement-pour-privatiser-la-francaise-des-jeux-3620846