COP23 : Laurent Fabius
lance "une alerte rouge"
pour agir "massivement et
immédiatement" contre le réchauffement climatique. Washington défend
les énergies fossiles au grand dam des militants écologistes. Des militants
écologistes interrompent en chanson une réunion américaine sur les énergies
fossiles : "Vous affirmez être
américains mais nous voyons à travers votre cupidité, elle tue dans le monde
entier pour l'argent du charbon". "Le changement climatique est une perturbation dramatique pour la Terre"
: c’est le cri d'alarme de 15.000 scientifiques de 184 pays qui donne l'alerte,
lundi 14 novembre dans la revue BioScience, sur le risque de
déstabilisation de notre planète.
Le monde
des alarmistes est en surchauffe jusqu’à vendredi à Bonn pour la COP23, comme
pour la COP21, la COP22 ayant constaté qu’en dehors de vœux pieux aucune
avancée significative n’avait eu lieu. Le fait que 15.000 chercheurs s’associent
à un article dans la revue BioScience, dont l’existence tient essentiellement à
l’argumentation écologique, n’est pas une preuve en soi, même s’il ne s’agit
pas de rejeter tout en bloc. Mais le battage médiatique fait pour la COP23 n’a
pas une ligne, par une phrase pour la réunion de chercheurs éminents en
climatologie dans une Contre-COP23 aux mêmes dates à Düsseldorf. Le réchauffement
climatique sert de tête de turc pour trouver des explications à tout. Par
exemple les affirmations de disparition des mammifères est beaucoup plus lié à
la déforestation des mains de l’homme qu’à cause du réchauffement climatique
qui, d’après les vues satellites, fait reverdir la planète. Si les oiseaux
disparaissent c’est probablement dû à l’urbanisation qui prend sur les terres
agricoles et à la pollution, mais pas celle du CO2. On oublie que
les éoliennes tuent des milliers d’oiseaux. Mais dans l’ouest de la Bretagne,
je suis témoin qu’il y en a même de plus en plus d’oiseaux.
Je
ne suis pas qualifié pour parler de climatologie, mais physicien et
mathématicien, je me suis spécialisé dans les modèles mathématiques comme ceux
qui servent aux prédictions du réchauffement climatique jusqu’à la fin du
siècle. Ce que je constate c’est qu’aucun modèle mathématique publié par le
GIEC ne donne des prévisions que la réalité des mesures de température valide.
On parle actuellement d’un « hiatus », comme un défaut circonstanciel
ne remettant pas en cause les prévisions. Cette démarche est authentiquement
non scientifique, car tout modèle mathématique doit être validé par la réalité
de ses premières prévisions pour pouvoir extrapoler plus avant dans le temps.
Pour illustrer le fait que l’on nous cache tout ce qui peut mettre en doute la
doxa du réchauffement climatique, je livre aux lecteurs curieux un texte très
récent publié par un climatologiste :
« 26 octobre 2017 | 07h30
Du Dr. Dietrich E. Koelle
Après avoir atteint le maximum de
température du cycle de 1000 ans au cours des deux dernières décennies, une
phase de refroidissement globale renouvelée est attendue, comme cela a été
régulièrement le cas au cours des 8000 dernières années. Pourquoi les cycles
climatiques naturels auraient-ils soudainement abandonné leur activité ? On
s'attend à ce que dans les 400 prochaines années, une baisse d'au moins 1°C du
niveau de celle d’il y a 500 ans au Moyen Age (également connu sous le nom de
LIA = Little Ice Age). Les nouvelles du marasme de l'élévation du niveau de la
mer, ainsi que l'augmentation inattendue des masses de glace dans l'Arctique et
au Groenland, soulèvent des soupçons sur le fait que le nouveau réchauffement climatique
aurait pu commencer.
▪ Les chutes de neige de l’hémisphère
nord en mai 2017 ont été les plus importantes en 32 ans.
▪ Les superficies de glace de mer ont
augmenté plus fortement en mai 2017 par rapport à l'année précédente en un seul
mois depuis le début des relevés en 1979.
▪ La puissante calotte glaciaire du
Groenland reste à un niveau record en mai 2017 : De début septembre 2016 à fin
mai 2017, le bilan massique de la glace du Groenland avec un surplus
d'environ 700 milliards de mètres cubes n'a jamais été aussi élevé!
▪ Fin juillet 2016, au Groenland dans la
nuit du 31/7 à -30,7 ° C une température dans un camp à 3200 m d'altitude
mesurée en 1.8.2016, qui n'a jamais été aussi profonde dans l'été polaire que
depuis le début des records en 1990.
Et le niveau de la mer montre également
une visibilité qui pourrait être liée à l'augmentation des masses de glace : elle
n'a pas augmenté depuis janvier 2016.
Si nous extrapolons l'histoire de la
température des 1000 dernières années avec les cycles de 230 et 1000 ans qui
ont eu lieu, l'image suivante se dégage en principe pour les 700 prochaines
années :
Supplément 28.10.2017:
Dans les sources encore suivantes pour
les déclarations et les diagrammes
1. Groenland (diagramme)
Bilan massique de la glace du Groenland
du 1.9.2017 au 15.9.2017 (lignes bleues) avec une croissance record pour cette
saison en raison de la « bombe de neige » de 8 milliards de m³ le 14 et le
15.9.2017 (graphique supérieur, ovale vert). Le graphique inférieur montre le
bilan massique quotidien cumulé (Acc SMB = -Surface Mass Balance) peu après le
début de la nouvelle saison de glace à partir de 1.9.2017 avec la ligne bleue
dans le cercle vert au-dessus de la moyenne (ligne grise) et même plus haut qu’en
l'année record 2016/17 (ligne rouge). À environ 180 Gt au-dessus de la moyenne
(graphique inférieur, ligne brun foncé au-dessus de la ligne grise), la saison
2016/2017 se termine le 31.8.2017 avec une impressionnante augmentation de la
glace. Par rapport à la forte année 2012 (ligne rouge), l'augmentation est même
de l'ordre de 500 milliards de m3 ou 500 gigatonnes de glace. Pour
la première fois au cours de ce siècle, la croissance nette de glace dans la
glace du Groenland devrait avoir été mesurée en 2017 après déduction des pertes
de glace annuelles causées par le « vêlage » (voir ci-dessous). Source :
2. Arctique :
Arctique : une croissance record dans
les zones de glace de mer ! Aussi tôt et aussi vite que jamais !
Source : NH_seaice_extent_nrt_v2.cs
Mise à jour 27.9.2016 - La croissance
rapide des glaces se poursuit : de 4.1 à 5.1 millions de km2 en
seulement 19 jours
Le graphique DMI montre l'évolution des
zones de glace de mer arctique (étendue avec plus de 15% de glace) en 2016 par
rapport aux quatre années précédentes. La croissance record en septembre 2016,
après le premier minimum depuis le début des enregistrements à la fin de 1978,
a été enregistrée depuis 7,9. jusqu'au 26.9 avec une augmentation d'environ 1
million de km² (ligne rouge /point). Le produit DMI montre des valeurs
significativement plus élevées que NSIDC : la différence est d'environ 1
million de km² (voir tableau NSIDC suivant).
La capture d'écran de la table de
l'extrait de mer de l'Arctique (expansion) contenant au moins 15% de glace du
Centre national de données sur la neige et la glace des États-Unis (NSIDC) du
27.9.2016. Dans la colonne de droite, le point bas de 4,083 Mill.Km2 est donné
le 7.9.2016. Depuis lors, la surface de glace a augmenté de 4,1 millions de
kilomètres carrés du 4 au 26 septembre 2016 d'environ 1 million de km². Les
zones de glace de mer de l'Arctique se sont développées si tôt en septembre
2016 et plus rapidement que jamais depuis que les mesures satellitaires commencées
à la fin de 1978. »
Vous
voyez que lorsque l’on cherche un peu on trouve des informations apparemment
tout aussi valables et vérifiables qui arrivent à une conclusion totalement
inverse. Au mieux nous serions sur un plateau de température encore quelques
années. Et si c’était vrai et que le CO2 réchauffe la planète, tout
l’échafaudage bâti pour diminuer le CO2 à coup de centaines de
milliards en affirmant un consensus qui n’existe pas, nous aurions mieux fait de
dépenser notre énergie et notre argent ailleurs. Mais croyez-moi, il n’est pas
perdu pour tout le monde !
Quand le monde de l’argent corrompt les
politiques,
Quand ceux-ci influent les scientifiques,
Quand ils trient les bien-pensants,
La vérité scientifique n’a plus
Aucune valeur et répond
Au but qu’on lui a fixé !
Claude Trouvé
14/11/17
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire