Les annonces
politiques et le battage incessant de mauvaises nouvelles, qui font vendre la
presse et augmentent l’audimat des télévisions, ont un impact dépressif qui
rend fragile la société actuelle. Tout cela ne se produit pas par hasard, la
peur est le meilleur moyen de faire quitter son champ au serf et à le
rassembler dans l’enceinte du château. On dit le protéger mais on le rend à sa
merci pour l’avenir. Un peuple vivant dans l’illusion de la sécurité peut
devenir réticent à tout évolution, la peur est là pour le rendre docile. Les
menaces réelles ou supposées ne cessent de pleuvoir. La menace terroriste
permet de déployer l’armée et de restreindre les libertés, le peuple acquiesce
et même en redemande. La menace des agressions microbiennes et virales conduit
aux vaccins aux spectres de plus en plus larges à la grande joie et au grand
profit des laboratoires. On se fait vacciner sans savoir ce que l’on vous
inocule vraiment, non par raison et réelle information, mais par peur.
La
menace sur le climat conduit à prendre le CO2, que nous exhalons par
la respiration, comme un danger pour la planète quand le monde végétal sans lui
dépérit. Le peuple est culpabilisé par la montée en épingle de catastrophes
dont on dit qu’elles n’ont jamais eu lieu avant ou qu’elles n’ont jamais été
aussi fréquentes. Comme l’espace de temps dont on vous parle est choisi pour
donner son poids à l’information, et que, même les anciens, n’ont plus une
vision exacte de leur vécu, la peur de détruire la vie sur terre fait son
chemin et le CO2 devient le danger majeur. Pire la contestation sur
la dangerosité réelle de toutes ces menaces ne souffre aucune contestation…
parce que des experts l’on dit, donc que le consensus scientifique est affirmé.
Les voix discordantes n’ont plus qu’à se taire, d’ailleurs le mot consensus
prouve que la contestation n‘existe plus. C’est ainsi que les médias ne parlent
que du réchauffement, la preuve qu’il existe.
Ainsi
va le peuple moutonnier qui a perdu même la force de la contestation et de l’utilisation
de l’esprit critique. La doxa plombe les esprits au point de vivre un siècle à
l’avance des dangers dont la réalité est affirmée sans contestation possible
pour lui, l’ignare, et l’empêche de voir les dangers réels qui sont très
probables pour demain. Il se réjouit des moulins à vent qui viennent polluer
son paysage, tuer les oiseaux, émettre des infrasons nuisibles à sa santé, et
demander aux centrales thermiques polluantes de pallier ses insuffisances ou
obliger le nucléaire à travailler pour eux dans des conditions de moindre
rentabilité et sécurité. Il accepte sans broncher l’augmentation de la taxe
CSPE sur sa facture électrique parce qu’il est tellement habitué à payer des
taxes, qu’une de plus ou de moins ne change plus grand-chose. D’ailleurs la
CSPE c’est quoi ? Il finit par ne plus poser la question, il paye. Au fond
que ce soit pour les énergies renouvelables ou pas, il faut toujours payer.
La
menace du climat vient se conforter avec une autre menace pour nous obliger à
suivre un chemin imposé par un écologisme totalitaire utilisé par les grandes
puissances financières. C’est la menace de la fin des ressources minières et
pétrolières. On pourrait ajouter la fin de l’adéquation des ressources
alimentaires aux besoins de l’humanité. Personne ne se pose la question de
savoir comment l’humanité a pu arriver jusqu’ici depuis Adam et Eve. Je sais
que la terre supporte une pauvreté insupportable qui d’ailleurs diminue
légèrement, mais il n’était pas sûr que nos ancêtres mangeassent tous à leur
faim, c’est même certain que non. Alors passer d’Adam et Eve à 7 milliards c’est
tout-de-même une sacrée performance et augmenter encore d’un tiers ne paraît
plus une gageure.
Mais
l’homme s’autodétruit avec le pétrole, le gaz et le charbon. La guerre est
ouverte. Toute réduction de ces nuisances par le progrès est rejetée d’avance. Ça pollue
et surtout cela émet du CO2. Que le véhicule diesel consomme moins
que celui à essence, rejette moins de CO2 avec des filtres à
particules de plus en plus efficaces, n’a plus aucun intérêt. Il faut tuer le
diesel et subventionner la voiture électrique. On ne sait pas comment on va
pouvoir produire l’électricité si tout le parc automobile est électrique, mais
la solution est trouvée, il faut changer notre niveau de vie. Marcher à pied ou
en vélo, électrique bien sûr ! Avec les services publics qui ferment de
plus en plus dans la France des petites villes et en milieu rural, on va en
effet ainsi augmenter la santé des français par l’effort sportif. Le progrès c’est
la pédale. Je reviens dans deux heures, je vais poster une lettre. Je pense que
la voiture à cheval était beaucoup plus écolo parce que le crottin était
réutilisable, une véritable énergie renouvelable et pas de pollution.
On va manquer de tout
et surtout de pétrole selon les pourvoyeurs de la peur. Il est vrai qu’il est
difficile de s’y reconnaître dans les prévisions souvent orientées pour des
raisons politiques et écologiques. Le problème est complexe comme toutes les
prévisions et sujettes à des réajustements incessants au fur et mesure du
déroulement du temps. Il est intéressant de regarder l’évolution de la
consommation de 1991 à 2016, donc de la satisfaction de nos besoins. Force
est de constater que les publications les plus récentes et les plus fiables ne
mettent pas en lumière une inquiétude particulière sur le graphique présenté
ci-dessus sur l’ensemble des matières énergétiques (charbon, renouvelables,
hydroélectricité, nucléaire, gaz, pétrole).
Ce qui nous importe
finalement c’est l’avenir, donc de savoir si à long terme, mettons 2040, la
production actuelle est en phase ascendante ou descendante. Les prévisions des
approvisionnements publiées récemment par l’organisation des pays exportateurs
de pétrole sont plutôt rassurantes quand par ailleurs la consommation prévue
semblerait stagner dès 2025-2030. Par ailleurs Spencer Dale, l’économiste en
chef de BP, dit ceci : « Dans
un monde où il y a une abondance de réserves et d’approvisionnements potentiels,
ce que nous pouvons voir, c'est que les producteurs à faible coût produisent
des quantités toujours plus élevées de ce pétrole et que les producteurs à coût
plus élevé se retrouvent progressivement de plus en plus nombreux ».
BP est réputé comme une révérence dans les prévisions par les économistes du
monde entier, ses prévisions montrent que le souci de la pénurie de pétrole est
désormais orienté vers le coût du baril, ce qui est plutôt rassurant. On trouve
aussi que les inquiétudes sur la baisse de la découverte de nouveaux gisements
ne sont liées qu’au prix bas du baril qui a tari les investissements dans l’exploration.
Mais selon BP les réserves globales ont doublé ces 35 dernières années et pour
un baril produit, on en a découvert deux.
Le catastrophisme est devenu un mode de
gouvernance,
Qui se sert aussi bien de la religion
que de l’écologie
Pour abrutir le raisonnement de nos
peuples,
Et les conduire d’une façon totalitaire
A accepter tout sans broncher
Pour le profit des plus riches !
Claude Trouvé
13/11/17
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