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Il faut partir de deux principes de base
pour y répondre. Premièrement il ne peut rien se passer d’important en Europe,
et plus particulièrement dans l’UE, sans que les États-Unis aient un droit de
regard, droit qu’ils se sont accordé depuis la deuxième guerre mondiale.
Deuxièmement le RU est une île atlantique liée historiquement et durablement
aux États-Unis, non seulement par la langue, mais par la finance et l’hégémonie
militaire et financière. Le RU préfèrera toujours les Etats-Unis au continent
européen. La proximité entre le RU et le continent européen entraîne évidemment
des échanges commerciaux importants et des importations faciles avec celui-ci.
C’est dans cet esprit que le RU a été le promoteur de l’AELE, cette alliance de
libre-échange avec les pays nordiques et la Suisse. La volonté des Etats-Unis
de constituer son pré-carré, sur la base de la création de la CEE et de l’UE
ensuite, a poussé le RU à y entrer. Les américains y mettaient ainsi un œil de
surveillance par son meilleur allié. Toutefois le RU n’a cessé d’exiger des
clauses spéciales lui garantissant une relative indépendance, des dérogations
et a préservé sa monnaie et la City. Dans l’esprit anglais, une île doit rester
une île.
Quittons un instant le RU pour revenir
sur ce qui se passe en Europe en ce moment. Le plan américain concernant l’UE
entre dans une nouvelle phase. L’arrivée d’un flux migratoire dont l’importance
vise à la submersion ou à la révolte, et ceci en connivence avec la Turquie, n’est
pas anodin, il s’agit d’un plan mûrement réfléchi. Les USA font le constat des
réticences qui se font jour, comme celles des pays de l’est européen, ainsi que
celles concernant le Traité transatlantique de libre-échange et l’échec relatif
en Ukraine. Le Donbass empêche l’OTAN de prendre possession complète de ce pays.
Que voit-on ? Les USA ferment les yeux sur le massacre des Kurdes par la
Turquie, mais tournent aussi ce pays vers l’Ukraine pour y ranimer un conflit
embarrassant pour la Russie. Ce pays tient par ailleurs le robinet du flux
migratoire. L’arrivée de militaires et d’armements américains en Europe s’est
brusquement intensifié sous le prétexte de parer au danger russe.
Désormais
les difficultés inhérentes aux divergences sociaux-économiques qui se sont
aggravées entre les pays de l’UE et surtout dans la zone euro, ont convaincu
les USA que le moment était venu de mettre l’Europe directement sous sa coupe
et non plus par l’intermédiaire de Bruxelles. L’arrivée progressive mais
importante de l’armée US, sous un faux prétexte, est en fait destinée à être
prêt à s’imposer in situ aux pays européens déjà sous tutelle américaine. Le
désordre mis par le flux migratoire va provoquer l’éclatement de l’UE. François
Hollande, dûment chapitré, laisse passer du bout des lèvres, la perspective d’une
nouvelle organisation européenne. Derrière c’est l’affrontement Russie-USA qui
est en cause et la nécessité pour les USA d’avoir un glacis complètement sous
son contrôle économique et militaire. Les points d’affrontement sont
actuellement l’Ukraine et la Syrie mais les bombardements américains en Libye
vont remonter en une passe d’armes à l’ONU. Ils montrent que le pré-carré
américain englobe aussi le Maghreb.
Il faut ajouter à cela ce qui se passe
en Grèce. On se demande comment ce pays n’est pas encore en dehors de l’UE et
comment il peut tenir. La réponse est dans la vente de son patrimoine qui n’est
pas celui de ses antiquités. Les immenses gisements de pétrole et de gaz
naturel, ainsi que les mines d’or, d’uranium, d’osmium et d’autres minerais
rares, de même que quelques-unes des 6 000 îles qui étaient jusqu’à maintenant
propriété d’État de la Grèce, sont en vente. Le groupe énergétique texan, Nobel
Energy, un des plus grands producteurs de gaz et de pétrole aux USA, a des
projets d’exploitation dans la Méditerranée. Il aurait déjà commencé les forages
dans les eaux grecques. Il exigerait 60% des droits d’extraction. Les USA ont
le front de dire que c’est parce que la crise financière grecque les inquiète.
Donc l’éclatement de
l’UE semble bien prévu dans ce nouveau plan, on passe à la phase ultérieure, la
présence américaine et son implication directe dans les affaires européennes
alors qu’ils sont déjà présents dans nombre de réunions et se permettent de
donner leur avis. Un pas supplémentaire va sans doute être franchi. L’affaire
du Brexit prend alors une toute autre couleur. Le RU n’a plus rien à faire dans
l’UE en dehors des échanges commerciaux dans la mesure où les USA en prendraient
directement le pouvoir. Elle n’a même plus à jouer le rôle de l’œil des USA.
Toutefois il faut ménager les apparences et Cameron se pose comme un européen
convaincu mais en réalité la partie est jouée. Rien ne sera fait pour lutter jusqu’au
dernier souffle pour empêcher le Brexit. Elucubrations ? Wait and see !
Le
Brexit va tout naturellement inciter des envies de suivre l’exemple du RU.
Marine Le Pen parle de Franxit. Même les Corses disent en appeler à l’UE en
tant que pays. L’UE est en phase de pourrissement donc de fragilité croissante
pour résister à la puissance américaine. Des pays collabos sont prêts à les
aider… suivez mon regard.
Quand on leur montre la lune, les idiots
regardent le doigt.
Les USA et derrière eux les puissances
de l’argent
Nous prennent depuis longtemps
Pour des idiots serviles !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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