Depuis
quarante ans on nous vante les bienfaits de l’Europe unie. En quarante ans nous
sommes passés de la CEE à l’UE et de l’espoir à la déception. Pourtant l’espoir
nous est revendu dans « plus d’Europe »,
plus qui va gommer toutes les imperfections qui nous empêchent de goûter les
délices d’une union des peuples dans la paix et la prospérité. Ce mensonge
éhonté fait toujours recette sur plus de la moitié de la population, même si
une certaine lassitude, un certain défaitisme, se fait jour. Alors on ajoute
une couche de peur, du style « la
sortie de l’euro serait catastrophique » selon Juppé, sous-entendu ne
parlons même pas de la sortie de l’UE. Le matraquage des pensées du petit livre
rouge a marqué longtemps la Chine de Mao Tsé-toung, et quarante ans de la même logorrhée
produit le même effet dans une démocratie, ou ce qu’il en reste. Les lobbies
font pression sur les politiques car les multinationales y trouvent leur
compte. Peu importe que la plupart des pays qui y sont entrés avec un bon niveau
de vie se retrouvent dans une politique d’austérité où les impôts, le chômage,
la pauvreté et la dette publique augmentent pendant que les prestations
sociales diminuent.
Nos concitoyens rejettent Sarkozy, ne
veulent plus de Hollande et pensent que d’autres, issus de la mouvance qui a en
main le pays depuis quarante ans, feront mieux. Cruelle illusion que ne
justifie que la peur de l’inconnu ! Le souverainisme flatte les égos mais
il apparaît comme un repli sur soi, une aventure et de plus une aventure du
passé. C’est ce que laisse dans les esprits quarante ans de propagande
européenne dont on oublie, ou que l’on ignore, qu’elle est étasunienne. Le
souverainisme est bien au contraire une bouffée de liberté, une volonté de
rupture des chaînes, qui mène notre pays à l’esclavage européen et mondialiste.
Il constate que tout est à reconstruire à partir de la volonté des peuples de
prendre en compte leur destin. Rien ne peut changer dans le carcan d’une Europe
à but fédéraliste, or les résultats de celle-ci sont là pour le prouver. Certes
il faut sauter le pas, mais ne pas le faire c’est accepter son sort et l’abandon
de notre pays à des intérêts privés qui veulent dominer le monde.
Il
nous reste à trouver la volonté de le faire et c’est là le principal frein. Les
souverainistes purs, que ce soit DLR, UPR, MPF et autres petits partis avec des
personnalités de gauche comme J.P Chevènement, ne représentent qu’une petite
fraction de militants. L’électorat a désigné le FN comme le parti réunissant la
majorité des suffrages lors des dernières élections. Pourtant la coalition de l’arc
républicain l’empêche d’émerger au plus haut niveau en manipulant la peur du
fascisme, de l’absence de références gouvernementales et de l’inconnu. Le
dernier symposium de ce parti est très révélateur de l’impact des mensonges de
propagande déversés sur les électeurs. Faut-il ou non parler de la sortie de l’euro,
« That is the question » ?
Autrement dit aurons-nous la force et le courage de faire basculer l’opinion
sur ce point ? Aurons-nous la force d’argumenter contre le climat de peur
que va exploiter la pensée unique ? Pourrons-nous rassurer le peuple sur
les effets d’une sortie ? Les propos donnés à l’issue de cette réunion
sont peu rassurants sur la détermination de ce parti. On tente de dire que tout
cela se fera dans la douceur, progressivement. Autrement dit, le peuple ne s’en
apercevra même pas.
De toute évidence c’est un recul dans la
volonté d’application au cas où le FN aurait le pouvoir ou un enfumage pour
élargir son assiette électorale. Le discours ne peut être celui-ci ou alors
cela prédit un alignement sur les « banksters » du Nouvel Ordre
Mondial dont on sait qu’ils sont à même de couronner les chefs d’État après
vassalisation. Dans l’action, la détermination doit être sans faille et le
moment choisi de façon à surprendre tous ceux qui en profiteraient pour retirer
leurs capitaux. Tous les économistes sont d’accord sur ce dernier point. La
sortie de l’euro se fait un week-end sans prévenir. Mais si la France annonce
clairement qu’elle veut sortir de l’euro, elle ne sera pas seule, l’Italie au
moins suivra. On peut même prévoir que l’euro ne pourra que rallier un croupion
d’UE sur la base de l’euromark. Par contre la sortie de l’euro n’est intentionnellement
pas prévue dans les statuts. L’UE ne manquera donc pas de mettre le maximum de
bâtons dans les roues des dissidents. Le NOM fera feu de tout bois et cherchera
à faire échouer cette initiative par le biais de l’UE et des USA. Il paraît de
plus en plus évident que la France doit briser toutes ses chaînes, l’euro, l’UE
et l’OTAN. La sortie de l’UE est d’ailleurs prévue statutairement dans l'article 50.
Il
apparaît de plus en plus clairement que la France ne peut rester dans le schéma
fédéraliste promu par les USA. Elle doit s’isoler pour œuvrer à son salut et
pour se montrer le leader d’une nouvelle Europe à reconstruire, celle de l’union
des peuples souverains et non celle de la vassalisation aux Etats-Unis, des « banksters »,
de l’impérialisme des technocrates et de la mise en sommeil de la démocratie. Il
n’y a pas de moyen terme. Il faut dire par exemple que l’argumentation des européistes
sur l’augmentation de la dette publique en cas de retour à une monnaie
nationale ou commune et non unique, accompagné d’une dévaluation, n’a que très
peu d’impact sur le montant de la dette dont 97% sera juridiquement considérée
comme une dette en « monnaie nationale », celle que nous aurons alors.
Il faut dire que l’impact sur le niveau de vie du citoyen ne portera que sur
les produits importés et ne concernera qu’une faible partie des dépenses, pour
une bonne part non vitales. Le prix de l’essence sera même peu impacté, 80% du
prix c’est des taxes. Le retour à une production et une fabrication de produits
sur le territoire national sera d’ailleurs facilitée et diminuera progressivement
l’impact négatif. La balance commerciale se redressera par une augmentation des
exportations et une diminution à terme des importations par le redémarrage de l’industrie
dans les domaines abandonnés ou sclérosés. En quelques années la France retrouvera
son autonomie et la place qu’elle a perdu. Elle sera libre de se tourner vers l’Asie
et un schéma eurasien plutôt qu’atlantiste, voie naturelle de toute son
histoire ancienne.
Si le FN n’est pas en mesure de soutenir
cette idée, seul le peuple peut agir derrière la levée d’une minorité
déterminée, jeune et courageuse, qui balaie les peurs par son enthousiasme et
sa détermination. Ce sont toujours les minorités agissantes qui font basculer l’histoire. La France ne peut s'apprêter à décevoir une troisième génération de jeunes.
Quand la médecine homéopathique et allopathique échouent
La chirurgie vaut mieux que l’acharnement
médical.
Chaque citoyen devra prendre sa part
Pour en persuader le malade !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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