François Hollande se pavane au salon de
l’Agriculture sous les huées et les sifflets, échappant de peu à une bouse de
vache. Il n’a rien à offrir sinon de vagues propos comme le « je vous ai
compris » de sinistre mémoire pour les Pieds Noirs. Il promène sa bedaine
dans une inconscience teintée de mépris pour les bouseux qui lui font une haie
de déshonneur. Il ose une proposition, celle de défaire ce qu’a fait son
prédécesseur selon la méthode éculée qui consiste à remettre la faute sur
celui-ci et sur l’Europe. Mais qui soutient l’Europe ? Qui va y prendre
les ordres ? Qui a fait des pieds et des mains pour y placer Pierre
Moscovici à l’Economie ? Je te mets là et j’attends ta bienveillance, sauf
que une fois en place l’homme se prend pour Dieu le Père et entend profiter de
son autorité, de sa suffisance et de la même incompétence dans son Ministère
des Finances. D’ailleurs peu importe puisque tous ces hommes-là n’ont que l’autorité
confiée par les puissances mondialistes de l’argent et que leurs propos et
actions sont téléguidés.
En attendant la France,
principale réceptrice des fonds européens de la PAC, a laissé partir son
représentant dans la Commission européenne de l’Agriculture. Inutile de croire
que les autres pays vont s’ingénier à nous donner encore plus… Stéphane le Fol
y fait une apparition, un simple pointage que son poste réclame, et revient
bredouille. Le locataire de l’Elysée déplore mais fera tout pour faire plier l’Europe,
c’est-à-dire rien. Que pèsent quelques centaines de milliers de petits agriculteurs
face au flux migratoire, au Traité de libre-échange transatlantique et à nos
engagements militaires en Syrie, en Irak, au Mali, en Centre-Afrique, au Tchad,
au Yémen et désormais en Libye ? Il est plus important de rester à l’écoute
d’Obama et des grands lobbies et banquiers, tout en parcourant le monde
délaissé des territoires d’Outre-Mer couvert de fleurs avec quelques promesses qui
ne coûtent presque rien. Ce Président sait que personne ne l’écoute plus mais
la médiocrité des français l’a porté au pouvoir, lui le médiocre dont la
réussite scolaire est inutile sur une personnalité inconsistante, résistante à
toute agression grâce à une autosatisfaction permanente.
L’homme
médiocre a eu cette perception de la médiocrité du monde qui l’entoure. Il a
survécu à la médiocrité de son passage au Conseil Général de Corrèze. La porte
lui était ouverte pour une médiocrité nationale dans un climat de médiocrité
générale, une espèce d’anesthésie des réflexes de survie d’un peuple tout
entier. Sarkozy l’illusionniste, plus représentatif de la fonction, a fini par
la dénaturer à force de compromissions et d’oubli du bien commun. Hollande est
porteur de la désillusion, mais pour lui ce n’est que « normal ». Ce
qu’il peut mettre en avant, c’est sa bedaine, quelques réparties esquissant
souvent des sourires jaunes, et ce visage gonflé d’un autiste et d’un serviteur
des puissants.
A
quoi sert le Président sinon de relais du NOM et de Bruxelles ? A quoi
sert désormais la fonction présidentielle où l’homme qui l’incarne n’a
guère plus de pouvoir qu’un chef de chantier. Quelles sont les attributions
réelles du Président et du Premier Ministre, tant leurs actions et leurs
représentations sont entremêlées ? Certes le Président rafle toutes les
miettes de réussite et refile les tâches ingrates à son Premier Ministre, mais
est-ce un clair partage du pouvoir ou une comédie en deux actes dans un théâtre
des ombres ? Que pense notre Président d’un Premier Ministre dont la
Patrie se trouve quelque part entre la Catalogne et Israël (notre frère siamois !) ?
Rien, il lui demande seulement d’attendre son tour. Que pense notre Président
du choix d’Emmanuel Macron ? Rien d’autre que l’exécution de l’ordre des Rothschild
et la mise en rivalité de deux jeunes ambitieux pour se laisser le rôle de seul
candidat à la
Présidentielle. Il n’a cessé d’appliquer la recette « Diviser pour régner »,
lui le champion du compromis et de la compromission avec le monde des puissants
qui l’ont adoubé par défaut.
Au
fur et à mesure que les fonctions régaliennes se délitent sous l’emprise de l’UE,
les profils de nos Présidents ont perdu de leur consistance en perdant de leur
utilité. Le Président « normal » veut d’ailleurs dire en creux que la
fonction peut être exercée par n’importe qui. Il suffit pour cela d’être d’une
servilité à toute épreuve, de lancer son armée sur tous les fronts qui se
présentent ou qu’on lui présente pour se parer de l’illusion de puissance et de
pouvoir. En effet le pouvoir de tuer n’est pas donné à tout le monde en évitant
la prison et en se glorifiant de succès que personne n’est capable de vérifier
autrement que par les médias aux ordres d’hommes d’affaires qui tirent les
ficelles. Voilà ce qui reste de la fonction, le « non pouvoir ».
Voilà ce qui reste au peuple, la désillusion et l’amertume qu’il va finir par
faire exploser le pays dans un rassemblement de corporations en colère et d’une jeunesse
aussi prompte à croire les promesses qu’à jeter au feu les « enfumeurs »
qui la déçoivent.
Si
la France profonde croit encore à l’Europe, la démocratie y est bafouée et le
fédéralisme, cher à Delors, est en train de mourir. L’Europe sans défense,
gouvernée par des serviteurs du NOM, est laissée au dépeçage de l’Empire et à l’occupation
de l’OTAN. C’est le résultat de l’évolution de la Vème République, bafouée et
dénaturée pour laquelle la République une, indivisible et souveraine a perdu
ses repères. La théorie impérialiste du chaos va s’amplifier avec le flux
migratoire, le soutien aux oppositions nationales et l’arrivée de l’aide de
notre « ami » américain pour rétablir l’ordre comme au Kosovo et dans
tous les pays soumis aux « printemps arabes ». Les bases américaines
augmentent en nombre, en effectifs et en matériels. Les troupes américaines investissent les Pays-Baltes et la Roumanie. Les bombes nucléaires sont
en Italie, qui ne devrait pas en avoir. La Sicile est bourrée d’armes, de
drones et de radars face à la Libye et nos forces y sont déjà. Voilà ce qui
reste de la fonction présidentielle : la guerre !
La prochaine élection présidentielle va
présenter
Au vote du peuple la pensée unique « Droiche »
Par des candidats à la servilité
renouvelée.
Voter pour eux c’est voter pour
La France qui meurt !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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