Le
modèle de la grande ouverture, de la libre circulation des hommes, des capitaux
et des biens dans un grand marché mondial, prend l’eau. Les portes se referment
les unes après les autres. De nouvelles alliances se sont créées dans le monde
et les BRICS (Brésil-Russie-Inde-Chine-Afrique du Sud) s’affichent comme une
nouvelle alternative face à l’hégémonie américaine. Ces derniers sont l’objet de
pressions sur le plan monétaire et énergétique. Le yuan est en voie d’être accepté
comme monnaie de réserve au sein du FMI et il est l’objet de manœuvres spéculatives
de grande ampleur en particulier de G.Soros qui a l’ambition de faire plier la
monnaie de ce pays comme il l’a déjà fait pour le Royaume-Uni. La Russie, dont
les 2/3 des ressources sont liés au gaz et au pétrole, voit l’Arabie Saoudite
faire baisser le prix du baril sous l’impulsion des Etats-Unis. Ces derniers au
passage ruinent un grand nombre de leurs propres entreprises pétrolières
extrayant du gaz de schiste, celui ne devenant plus rentable.
La
Russie et la Chine, ainsi que d’autres pays du BRICS, intensifient leurs
échanges en yuan et non plus en dollar, comme avait essayé de le faire Kadhafi,
ce qui a créé la raison de sa perte. Une guerre totale, économique, financière,
monétaire, et une course à l’armement, sont engagées. Les provocations ne vont
pas manquer, alors que la Russie était en droit déjà de faire, de son avion
militaire abattu à la frontière syrienne, un casus belli. D’autant plus que
cela faisait suite à l’avion civil abattu dans le Sinaï. L’Iran rentre dans la
course, se rapproche stratégiquement de la Russie et redevient un ennemi à
abattre pour Israël. La Turquie, en proie à des difficultés internes, est prête
à se lancer dans la guerre en Syrie pour redorer le blason d’Erdogan au risque
de déclencher une réaction militaire russe. L’Arabie Saoudite attaque le Yémen
avec l’aide occidentale et ouvre une zone de conflit avec l’Iran.
L’Europe
voit les divergences s’accumuler et des clivages éloigner les pays les uns des
autres et créer de nouveaux regroupements. Le flux migratoire de peuplement,
voulu par les USA et Israël, s’abat sur elle comme un tsunami, et est directement
issu du chaos mis en Syrie et en Irak. Le traité de Schengen vole en éclats et
l’OTAN intensifie sa présence en Europe qu’elle veut associer à la lutte contre
la Russie. Ceci entraîne un certain nombre de réactions très différentes entre
le couple franco-allemand et des pays de l’Est comme la Pologne. Celle-ci,
comme La Hongrie, rechigne de plus en plus à suivre docilement les directives
européennes. Un Brexit passe du possible au probable et éloignera le Royaume-Uni
de l’UE. Ce pays n’a jamais voulu qu’une union économique, c’est-à-dire un
élargissement de leur zone de libre-échange qui a disparu avec son entrée dans
l’UE. Il n’est plus impossible que le RU impulse une nouvelle zone en cas de
sortie de l’UE. L’UE est donc menacée de dislocation. L’arrivée de l’Ukraine,
au niveau de vie très bas, est d’ailleurs de nature à
aggraver les problèmes économiques et sociétaux.
La Grèce ne sort pas de l’impasse dans
laquelle elle est, bien au contraire. Son peuple manifeste en masse et Tsipras
n’a plus son appui comme lors de son élection. Son cas va devoir être de
nouveau tranché. L’Espagne fait face à une autonomie de la Catalogne à laquelle
la France risque d’être confrontée avec la Corse. L’Écosse se veut une nation
et l’affrontement entre Wallons et Flamands n’est pas éteint. L’UE soutient
cette régionalisation de l’Europe au fur et à mesure qu’elle dépouille les États de leurs pouvoirs régaliens. Avec la Ligue du Nord l’Italie pourrait voir
réapparaître ce mouvement dans un pays qui est en récession et la BCE lui venir
en aide à l’encontre de ses statuts. Le ralentissement de la croissance
mondiale va fragiliser un peu plus cet édifice européen où ni les esprits, ni
les niveaux sociaux, ni les économies, ni la politique migratoire, ni la
monnaie unique, n’ont réussi à le faire tendre vers le haut du niveau de vie,
et à instituer une paix des peuples. L’Europe entre dans une période sombre.
Le
Japon prend conscience que sa sécurité ne peut dépendre exclusivement des USA
dont la puissance s’affaiblit et s’arme pour faire face à la Chine, ennemi
historique. Les QE, création de liquidités ex-nihilo, n’assurent pas une
croissance américaine suffisante et la pauvreté augmente. Le Brésil est menacé
de faillite avec une inflation galopante. La Chine resserre ses liens avec la
Russie et doit faire face à un nouveau ralentissement de sa croissance qui la
rapproche des croissances occidentales au fur et à mesure que les salaires
augmentent. La politique d’encerclement américaine la conduit à affirmer une
puissance militaire rénovée, stratégiquement liée à la Russie. Cette dernière
est devenue le pays essentiel dans le règlement de la guerre irako-syrienne.
Certains pensent une guerre globale inévitable. La paix ne tient plus qu’à la
volonté russe de tout faire pour éviter la guerre globale car du côté occidental, donc
américain, on fait tout pour détruire la paix. Les USA aident à allumer des luttes
internes dans de plus en plus de pays. Après le Moyen-Orient, les ex-républiques
soviétiques sont approchées pour la création du chaos, comme cela a été fait en
Ukraine. Désormais c’est de nouveau l’Afrique qui est visée avec deux pôles d’ancrage
soutenus, Daech en Libye et Boko-Haram au Nigeria. L’Algérie est dans le
collimateur.
Valls
dit « nous sommes en guerre » mais il peut ajouter « nous sommes
en crise ». Les deux nous font entrer dans l’époque des mensonges et des manipulations
des libertés de la pire espèce. La guerre nous la maîtrisons puisque c’est nous
qui coopérons à la fabriquer. Mais la crise nous la subissons, et nous la
subissons mal de plus. Les marchés sont fragiles et frôlent le précipice de
plus en plus souvent. La dette mondiale s’accroît d’une façon vertigineuse.
Seule une guerre peut permettre de la résorber et c’est bien à cela que pensent
certains. Tout tient grâce à la confiance des gros investisseurs, fonds de
pension et assurances, mais le moindre vent défavorable peut créer d’un moment
à l’autre un véritable tsunami mondial. Le Japon lance ses dernières cartouches
avec les taux d’emprunts négatifs (on paye pour que la banque accepte notre
argent ! ). On sait déjà que le remède va être pire que le mal. C’est une décision très grave et aventureuse,
car la Bank of Japan est un satellite de la Fed, le Japon n’est pas un pays
souverain, ce satellite protège en quelque sorte la Fed. Celle-ci ne
sait plus quoi faire car l’économie américaine patine malgré les taux bas et
les énormes liquidités déversées. Le dollar est mis en cause et le système
monétaire mondial arrive en fin de vie.
Une
menace de plus en plus précise se profile sur les détenteurs d’actions et d’épargne
en banque ou en assurance-vie. Parmi les banques françaises, la Société
Générale et le Crédit Agricole seraient les plus touchées en cas de krach. La France,
qui n’a pas fait les réformes structurelles nécessaires et qui est prisonnière
de l’euro, ne peut espérer mieux que de ralentir sa descente, de gérer un
appauvrissement de sa classe moyenne et une pauvreté supportables. La guerre
civile se prépare un peu partout en Europe et la guerre totale est sur le fil
du rasoir dans un climat de réarmement mondial général. Sans maîtrise de sa
défense, de sa monnaie et de ses frontières, la France est comme une coquille
de noix sans moteur, sans gouvernail et sans cap, ballottée dans une mer
tempétueuse tentant de rester dans le sillage du porte-avion américain et de
garder un filin vers le remorqueur allemand.
P.S : Aujourd’hui, l’homme qui est devenu une légende pour ses anticipations de quantitative Easing(Planche à billets), dans les fluctuations des devises et sur des événements mondiaux majeurs alerte kinkworldnews sur le fait que les gouvernements du monde entier se préparent à l’effondrement total.
P.S : Aujourd’hui, l’homme qui est devenu une légende pour ses anticipations de quantitative Easing(Planche à billets), dans les fluctuations des devises et sur des événements mondiaux majeurs alerte kinkworldnews sur le fait que les gouvernements du monde entier se préparent à l’effondrement total.
Un autre monde se prépare mais nous y
allons enchaînés.
Paroles mensongères et pression sur la
démocratie
Empêchent nos concitoyens de réaliser combien
Un avenir radieux sera difficile à
construire
Sans grands drames et sans guerre !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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