Le vote des députés européens est bien
mal parti. Aucun débat digne de ce nom n’a rempli nos médias en même temps que
les partis font un concert sur l’importance de ce vote… autrement dit sur l’importance
pour leur parti ! Une campagne électorale réduite à huit jours ne peut donner
que l’occasion aux politiques de jurer qu’ils ont la solution qui va permettre
au pays de rentrer de nouveau dans la prospérité. Autrement dit nos politiques,
qui gèrent la France depuis quarante en louant ou en acceptant l'UE et l'euro, brouillent le seul choix
auquel est convié l’électorat, soit on continue comme avant dans l’UE dans l’euro
soit on rebat les cartes. Ces politiques européistes, dis-je, se placent toujours comme ceux qui ont
les solutions économiques, sociales et géostratégiques. pour continuer comme avant avec le résultat que l'on sait !
L’endettement
de la France, son incapacité à retrouver un budget équilibré depuis quarante
ans, l’augmentation de la pauvreté, la poursuite d’un flux migratoire
augmentant le chômage, la non-assimilation croissante des populations venant du
Maghreb et de l’Afrique sub-sahariennes, son incapacité à gérer le flux et le
reflux de Roms porteurs de petite délinquance, la baisse des crédits militaires
grignotés par des opérations militaires de petite envergure hors de l’Europe,
la grande délinquance toujours en croissance, la désindustrialisation croissante, etc.
etc. ne sont que l’œuvre de qui ? Des politiques, dont le manque de vision,
de volonté, d’abnégation et de courage, leur font préférer une vision
égocentrique de leur mission à celle du bien commun.
Il
ne suffit pas d’expliquer notre perte de prospérité, traduite clairement par les
politiques d’austérité, par l’incapacité crasse des prédécesseurs, après avoir juré
que cette fois-ci on assumerait sans rien dire, ou par le passage en touche du "c’est la faute
de Bruxelles". La France doit choisir de continuer ou non dans les traités qu’elle
a signés, c’est cela la vraie question à laquelle cette fois les électeurs
doivent répondre. Leur vote doit être clair, c’est oui ou non.
Hélas
chacun s’ingénie à brouiller le message, à reporter l’attention sur d’autre
sujets largement médiatisés, le dernier c’est les jeunes filles enlevées au Nigeria. Il faut tout-de-même se souvenir que ce pays est une ancienne colonie
anglaise et non française. Qui devrait prendre le leadership d’une aide pour
cette affaire ? Le Royaume-Uni. Qui se précipite ? La France à qui
Obama laisse le contrôle armé de l’Afrique de l’Ouest. Pourquoi y va-t-on ?
Parce que le Président n’a plus d’autorité réelle sur notre pays et va redorer
celle-ci en Afrique. En même temps il détourne l’attention de la question
principale posée à la France par l’élection des députés européens.
Que
peut faire l’électeur dans ce climat de désinformation ou rien n’est plus clair ?
Voter pour son parti, voter contre le gouvernement qui fait plutôt pire que
le précédent, s’abstenir par désintéressement sur l’enjeu ou par non-choix ?
Sitôt les élections passées, la question de la place de la France dans l’Europe
sera évacuée et on pourra continuer à appauvrir ce pays sous la tutelle des
technocrates de Bruxelles eux-mêmes agissant pour le compte des États-Unis qui
ne sont que le bras armé de la puissance des lobbies internationaux et des banques
judéo-américaines.
Nous
continuerons à guerroyer de ci de là dans de petits conflits à notre mesure,
quelques centaines de soldats en Afrique, des chasseurs aux frontières de l’UE.
Les classes moyennes et les retraités seront encore ponctionnés un peu plus pour
reverser aux classes défavorisées, elles-mêmes assujetties à l’augmentation des
taxes, du gaz et de l’électricité, des mutuelles, à la diminution des
prestations sociales. Le milliard de Valls pour une aide fiscale à un million
de petits contribuables, opération purement politique d’avant le 25 mai, n’est
budgétairement qu’un bricolage sur une rentrée supplémentaire hypothétique des
amendes sur la fraude fiscale. En fait elle n’est budgétée que grâce à un jeu d’écriture
facile qui ne fera qu’augmenter finalement le déficit public.
Les traités signés brident l’indépendance de notre pays sur le plan monétaire,
budgétaire, juridique, migratoire dans une Europe passoire pour subir l’influence
des États-Unis, clairement contenue dans le traité transatlantique en
discussion, et dans notre adhésion à l’OTAN. Tant que le système maintenu par
les partis européistes perdurera, la voix démocratique de la France sera
jugulée. Cela pousse un homme politique, visionnaire sur l’euro et l’immigration
de peuplement, Philippe de Villiers, à abandonner son mandat européen sous
prétexte qu’il ne sert à rien car il est impuissant.
La
voix parlementaire est étouffée par le système de compromissions, où la
désinformation scelle les yeux des électeurs et l’enfumage brouille les sujets,
les télescopent dans l’actualité. Chacun se replie alors sur son pré carré,
râle en découvrant le montant de ses impôts pour l’année 2013, peste de voir
son entreprise entravée par le boulet de la fiscalité, d'un code du travail d’ampleur
tétanisante et des banques frileuses, s’insurge de salaires gelés dans la
fonction publique, etc. Le résultat c’est le vote de protestation ou l’abstentionnisme.
Où sera le choix sur l’Europe dans tout ça ? Ce qui est sûr c’est que tous
les partis européistes ne le décoderont dans les médias que comme un vote
protestataire contre le gouvernement. Ce dernier dira que le message a été entendu
et que les mesures sont déjà prises… « Encore un petit effort et tout
ira bien ». L’opposition applaudira au vote protestataire de la politique
suicidaire du gouvernement qui n’est que, grosso modo, celle qu’il préconise et
a déjà appliquée.
Il
apparaît de plus en plus clairement que, seule une révolte du peuple peut
ébranler le système, le Nouvel Ordre Mondial, qui s’appuie sur la puissance
économique et militaire des États-Unis, instigateurs des fondements de l’UE. C’est
ce qu’a fait l’Islande, petit pays certes, mais qui a montré qu’un pays pouvait
reprendre son destin en main, mettre dehors les politiciens collabos, mettre en
prison les banquiers vendus à la grande finance américaine, et refuser d’assumer
la dette publique par les contribuables et d’entrer dans l’UE.
Alors
qu’elles sont les armes du peuple français en dernier ressort ? Le
référendum ? On a vu l’utilisation qu’en a faite Sarkozy car la question
posée était trop claire et la réponse aussi. Non, c’est ce qui touche à ce qui
nourrit l’État… l’argent ! Sans lui tout s’écroule, car tout tient dans la
confiance que le peuple a dans la solidité du système vendu dans un enfumage
crédible. Les taux bas d’emprunt accordés la France ne tiennent plus lorsque l’État
ne peut plus se targuer de pouvoir à tout moment rembourser sa dette par notre
épargne, ce qui est encore le cas. Si l’argent ne rentre plus et que l’épargne
n’existe plus, le système est à genoux. La démocratie c'est la voix d'un peuple libre. Le sommes-nous encore ou plirons-nous toujours l'échine ?
Faire la grève de l’impôt, retirer son
argent de l’épargne,
C’est condamner le système qui nous tue…
A petit feu sous perfusion d’enfumage !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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