Nous vivons des
moments de flottement où les espoirs d’une vie meilleure s’estompent et où les soucis
catégoriels se manifestent sans qu’un élan spontané se crée avec une force
susceptible de faire réellement bouger les choses. On dirait que les français,
sans réagir, sentent de plus en plus que les choses ne vont pas dans le bon
sens et que les contraintes sur l’acceptation de leur sort augmentent chaque
jour. La journée d’hier montre que le danger d’attentat n’est pas résorbé par
les mesures constitutionnelles, alors que les loups sont partout, couverts de
peau de mouton, et attendent l’heure de l’action et du sacrifice. Les
sentiments d’accueil, de fraternité qui sont réels dans l’ensemble de la population
sont mis à mal et donnent du grain à moudre au racisme le plus dur qui est
pourtant loin d’être majoritaire en France. Comment ne pas comprendre que le
retour des djihadistes en France pose un problème grave et une peur chez nombre
de nos concitoyens ?
J’étais hier à quelques
dizaines de kilomètres de Trèbes, village tranquille par excellence mais qui
vient de payer un lourd tribut à cette guerre de religion que ne nient pas avec
force les mouvements représentatifs de l’Islam de France, comme si l’Islam se
déclinait par pays et non pas par les interprétations du Coran. On ne peut pas
ignorer que le salafisme couve dans son sein un radicalisme qui non seulement ne
reconnaît pas la prééminence des lois de la République sur celle des sourates
du Coran, mais qui mène une guerre de conquête de l’Occident. Nous faisons face
à une poussée mondiale multiforme de destruction de la civilisation
occidentale, trop avancée, trop structurée. Elle est d’autant plus forte qu’elle
est évidemment soutenue par les puissances de l’argent et la volonté
hégémonique de l’Etat profond américain qui poussent l’UE à se laisser faire.
Comment expliquer ce faux combat mené par l’Alliance occidentale contre L’EI,
où les frappes lui étaient connues à l’avance, où des armes lui étaient parachutées,
où l’essentiel des combattants et surtout leurs chefs ont pu s’extraire de
Raqqa avec l’aide occidentale, etc. ? Comment expliquer que la Turquie,
membre de l’OTAN ait acheté du pétrole à l’EI sans que les occidentaux ordonnent
la cessation de ce trafic ?
La soudaine ouverture d’Angela
Merkel à un flot de réfugiés grâce à un don de 3 milliards à la Turquie n’est
pas le fruit du hasard, pas plus que les nouveaux 3 milliards que l’UE vient
encore d’accorder. La Syrie est en grande partie libérée, tout-au-moins les
zones les plus peuplées, et la population syrienne est invitée à retrouver ses
lieux de vie dans un pays dévasté qui a besoin de main-d’œuvre pour se
reconstruire. Les réfugiés actuels ne viennent plus en majorité de ce pays, ni
de l’Irak qui retrouve une stabilité avec une reprise en main de l’armée
irakienne. De toute évidence sans l’intervention russe Bachar el-Assad aurait
subi un sort voisin de celui réservé à Kadhafi. La Syrie serait éclatée et les
richesses de son sous-sol récupérées par les occidentaux. Israël aurait sa part
dans le Grand Israël pour avoir joué en sous-main le jeu de l’EI en servant de
base de repli à ses blessés pour le moins. Le but des occidentaux n’était pas
la lutte contre l’EI mais la destruction des régimes rebelles au Moyen-Orient,
la dislocation de ces anciens pays pour une nouvelle carte favorable à Israël en
des entités ethniques plus petites et plus manipulables, la mainmise sur les
richesses, l’accession à de grands chantiers de reconstruction.
Mais un autre but,
soigneusement caché, est la porte ouverte à une immigration de masse vers l’Europe.
Ce but rejoint celui de l’Islam radical, celui de l’Islam conquérant du monde
comme l’affiche nombre de ses grands imams et dont ne se sont jamais caché les
Frères Musulmans. L’Europe doit être submergée, déstructurée, paupérisée,
déculturée pour lui enlever toute résistance. Pourquoi ? Parce qu’elle
doit devenir le champ des profits futurs par une richesse à prendre en évitant
toute résistance des possédants et en abêtissant les populations. D’ailleurs l’OCDE
a donné le mode d’emploi pour réformer en évitant les heurts, les blocages, les
grèves. Dans les textes de l’OCDE il est question des transports et on va voir
quelle méthode va être utilisée pour démanteler la SNCF. Mais il est aussi
question d’éducation. Vous ne le croyez pas ? Alors pourquoi l’UE oriente
dans ce sens ses « recommandations » pour l’enseignement aux jeunes ?
Alors lisez ceci qui figure dans les textes de l’OCDE :
« Si on élimine les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas
diminuer la quantité des services quitte à ce que la qualité baisse […] On peut
réduire les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités mais il
serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles
réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants mis non à une
baisse graduelle de la qualité de l’enseignement […] L’apprentissage à vie ne
saurait se fonder sur la présence permanente d’enseignements mais doit être
assurée par des prestataires de services éducatifs. Les enseignants qui subsisteront
s’occuperont de la population non rentable […] Le maître-mot de l’adéquation
école-entreprise est le mot "flexibilité". Il
est urgent de développer la formation sur le tas pour fournir des postes de
travail qui connaissent la plus grande augmentation en volume : des
emplois de vendeurs, de gardiennage, d’assistants sanitaires, d’agents d’entretien,
d’hôtesses d’accueil, de conducteurs de camions, de remplisseurs de
distributeurs de boissons ou d’aliments. » La Commission
Européenne conclue en disant : « Pour
environ 25% de la population scolaire, l’enseignement apporte une formation
trop faible mais bien trop importante
pour 40 à 50% de ceux qui en bénéficient »
L’OCDE trace une véritable feuille
de route aux gouvernants pour modeler une masse humaine conforme aux évolutions
derrière laquelle on sent se profiler l’arrivée d’une société humaine robotisée
et reléguée progressivement aux taches pour lesquelles elle peut encore être
utile à coût compétitif. Le reste sera du domaine de la robotique et de l’intelligence
artificielle. Il faut que les gouvernements agissent dans ce sens. C’est un
véritable plan de manipulation des masses qui définit un avenir
particulièrement sombre pour une population abêtie et servile. Regardez ce qui
est ressorti de la politique gouvernementale sur l’enseignement et l’apprentissage
et constatez comme moi qu’elle applique déjà cette politique : La quantité
plus que la qualité, la préparation à des emplois de basse qualification, l’apprentissage
confié à des prestataires qui orienteront l’enseignement sur l’apprentissage
strict des gestes nécessaires, la baisse de qualité de l’enseignement pour les
plus doués qui deviennent non rentables. La culture, l’élévation des esprits,
le développement du sens critique, la connaissance de l’histoire, de la
géographie sont destinés à passer à la trappe ou réduits à une portion congrue.
Le plan de manipulation des
masses est en place mais il est destiné au maintien d’une caste de puissants
qui tireront profit de cette évolution tout en gardant le minimum de bras plus
ou moins écervelés encore rentables. On peut ainsi comprendre la politique de
prédation sur les retraites, car cette catégorie est plus que non rentable,
elle est un véritable poids financier. Mais on peut aussi repenser à Bill Gates
qui affichait une équation comportant les différents facteurs agissant sur la
production de CO2 et pointait le doigt sur le nombre d’habitants de
la planète. Il serait temps que l’humanité reprenne en main son destin et que
les français ne regardent pas que le doigt qui montre la lune. Pour la France c’est
l’UE qui est chargée de la tâche de mise en servilité des européens, Macron et
Philippe ne sont que des prestataires de services. Si nous continuons à courber
le dos et à porter des lunettes noires, il en sera fini d’une France dont le
rayonnement a été dû à l’intelligence économique, scientifique, littéraire,
philosophique, artistique de son peuple. Il n’y aura plus de Victor Hugo, de
Voltaire, de Ronsard, de Picasso, de Monnet, de Berlioz, de Pasteur, de Pascal,
etc. Il restera une population d’esclaves qui auront gagné le droit de vivre tant
qu’ils seront rentables, et d’une masse inutile dont le sort devra être réglé
par les vaccins ou les guerres civiles ethniques ou religieuses.
La France a peur mais ne voit que l’actualité qui masque tout.
Elle ne voit pas d’où vient le destin vers lequel on la mène.
Sa manipulation se sert de la peur pour la contraindre.
C’est un monde de l’argent qui veut la déculturer
Et la faire disparaître par l’envahissement
Et un « abêtissement » programmé !
Claude Trouvé
24/03/18
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