Manuel Valls a, selon son habitude,
voulu montrer par la force de son discours celle de ses actions à venir ainsi
que l’importance du sujet auquel il va, lui, trouver une solution. En somme il
a fait de la communication pure et dure dans le style bombage de torse. Il est
clair que le mot n’est pas adapté à la situation actuelle en France puisque
dans ce cas le statut social dépendrait du statut racial de l'individu comme en
Afrique du Sud. Les individus, ghettoïsés selon les propos du Premier Ministre,
ont les mêmes droits et on peut même affirmer qu’ils tirent parti, plus que les
autres, des lois sociales. Il n’en reste pas moins que les ghettos existent et
les zones de non-droit aussi. Dans ces dernières la loi de la République s’efface
devant celle que cette population subit volontairement ou non sous le joug de
caïds et de liens avec la mafia et les trafiquants en général qui sont les
pourvoyeurs de fonds. Le ghetto a ses tours de guet, matérialisées par des
jeunes qui en remplissent la tâche. La police, les pompiers, les médecins, les
infirmières, les femmes non-voilées, n’y sont pas les bienvenus.
Mais le mot apartheid, utilisé par Manuel
Valls, est révélateur de son anxiété sans doute naissante devant un problème
que l’on ne sait pas résoudre mais que l’on veut exorciser par une attitude
combative, comme le chat qui hérisse le poil devant le danger. En effet
revenons à l‘origine de l’apartheid. La politique d'apartheid fut le « résultat
de l'anxiété historique des Afrikaners obsédés par leur peur d'être engloutis
par la masse des peuples noirs environnants. » Or c’est bien le danger
démographique auquel la France est exposée par cette invasion de peuplement que
nous soutenons au nom du multiculturalisme selon une bien-pensance qui n’a
besoin d’aucune vérification autre que celle de l’affirmation. D’après les
différentes études démographiques sur l’apport migratoire musulman, on peut
raisonnablement penser que la population musulmane représente 10% de la
population française en 2015 et que, vu la vitesse d’évolution, elle sera
probablement de 20% en 2020.
En
réalité le mot apartheid, inadapté et outrancier mais utilisé par Manuel Valls
à des fins de communication politique, n’est sans doute que l’expression
inconsciente d’un danger réel de voir naître une politique dite de « développement
séparé » affectant la population française selon des critères non plus
seulement raciaux ou ethniques mais religieux. Nul doute que l’introduction progressive
de la charia en France conduirait à ce type de séparation entre les musulmans
et les infidèles relégués au rang de dhimmis. La prolifération des candidats au
djihadisme n’est que la première manifestation de l’évolution vers laquelle
nous nous dirigeons… volontairement !
Mais
revenons au phénomène de ghettoïsation. Elle a en fait un moteur de
développement assez simple à constater. Je vais prendre un exemple simple dans
la ville de Marseille avec l’avenue de la Porte d’Aix, avenue que j’ai emprunté
très souvent avant l’année 2000, ce n’est donc pas nouveau. J’ai vu y naître
les premiers commerces arabes, petites enclaves dans un commerce « bien de
chez-nous » comme certains le disent. Petit à petit ces enclaves se sont
élargies pour devenir un lieu exclusivement dédié au commerce des produits que
cette population consomme. Comment ceci a-t’il pu se produire ? Il y a
deux raisons. La première est que le nombre de consommateurs de ces produits
augmente. La seconde est que la clientèle des anciens consommateurs ne trouve
plus ce qu’elle cherche et qu’en dehors de l’aspect touristique elle ne se
reconnait plus dans ce monde différent du sien. Les anciens commerçants, sans
clientèle, ont vendu à bas prix et ont été remplacés par les nouveaux
arrivants. Cette avancée de proche en proche a rempli l’avenue qui ressemble
plus à un souk qu’à autre chose.
Dans
le domaine de l’immobilier le phénomène est exactement le même. L’avenue Clémenceau
de Béziers, l’une des avenues principales de la ville a vu quelques musulmans
arriver dans des logements anciens dans les rues adjacentes d’un seul côté de l’avenue.
Le prix des logements voisins a immédiatement baissé et de nouveaux musulmans s’y
sont installés. Ainsi de proche en proche ils ont ghettoïsé ces rues. Désormais
le phénomène a sauté dans les rues adjacentes de l’autre côté de l’avenue et la
même évolution se reproduit. On voit donc que la ghettoïsation se développe d’elle-même
par la fuite des non-musulmans. D’ailleurs des études montrent que les
logements, dont certains nous disent que l’on y a « parqué » les
immigrés, sont abandonnés par leurs occupants pour un meilleur logement et sont
aussitôt occupés par les nouveaux immigrants.
La
ghettoïsation n’est que le résultat d’une politique d’immigration qui n‘a plus
aucun fondement économique et qui est une catastrophe démographique. On ne peut
s’enorgueillir d’une évolution démographique positive si elle est obtenue par l’immigration
et par la fécondité supérieure des arrivants alors que la population, disons
ancienne, ne procrée plus assez et diminue lentement mais sûrement. Cela aggrave
de plus le rapport de nombre entre les deux populations différentes,
religieusement, culturellement et pour tout dire de civilisation différente au
moins pour ce qui concerne les non-assimilés.
La
ghettoïsation est un résultat disons naturel de l’immigration et le refus d’intégration
est lié à la discordance entre l’évolution démographique de cette population,
issue de l’immigration, avec la croissance économique du pays, donc l’inadéquation
du nombre d’emplois offerts. Le nombre de policiers, la qualité et la quantité
de leur armement, ne changeront rien devant la montée inexorable de cette
discordance, d’autant plus grave qu’elle va opposer deux civilisations si nous nous
limitons à cela.
L'Afghanistan, l'Irak, la Libye, la Syrie, développaient une certaine forme de laïcité avant les interventions occidentales avec les USA. Les guerres y ont amené la prise de pouvoir de l'Islam, le chaos, le terrorisme et chez nous le djihadisme. Cessons de guerroyer contre l'Islam derrière les USA, vu les résultats obtenus. Traitons diplomatiquement et sans concession avec ces pays pour la protection des minorités non musulmanes et le retour à la paix intra-musulmane. Comme l'a depuis longtemps préconisé Philippe De Villiers, d'une part limitons l'immigration et reprenons le contrôle de nos frontières, et d'autre part aidons les pays migrateurs à garder leurs ressortissants et leur élite. Une fois limité le flux d’entrée sur notre territoire, nous devons assimiler cette population issue de l’immigration par une politique volontariste et rejeter les
non-assimilables sous ce slogan simple « Ou tu aimes la France et tu respectes son identité ou tu la
quittes ». Sinon nous céderons notre identité nationale pour une autre
ou le mot « apartheid » aura tout son sens cette fois !
« Peu importe les mots, ce sont les
actions qui comptent » dit Manuel Valls,
Non les mots ont un sens et on ne peut
les utiliser à tort et à travers.
L’apartheid n’existe pas en France comme
en Afrique du Sud.
Nous y allons pourtant, mais pas dans le
sens stigmatisé,
Dans le sens que veulent les puissants
et l’Islam
La discrimination par la « dhimmitude » !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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