La
lutte contre le racisme a dévoyé la pensée politique française car elle s’est
appliquée pour sa grande majorité sur la lutte non pas contre le rejet d’une
population à cause de la couleur de peau
ou de l’ethnie différente mais à cause de la religion, principalement
contre les musulmans et par contrecoup contre les juifs. Le racisme consiste à
l’origine à reconnaître une supériorité d’une culture ou d’une ethnie sur une
autre. Etant donné qu’une culture est souvent issue ou créatrice d’une religion,
nous subissons désormais un amalgame entre racisme et différence culturelle
donc religieuse. L’islamophobe n’est pas automatiquement quelqu’un qui met en
avant la supériorité de sa culture sur celle de l’Islam, loin de là. Pourtant
si vous vous répandez en propos sur votre rejet de cette religion en France,
vous êtes classé antimusulman donc raciste et punissable.
Vous
pouvez dire que vous n’aimez pas votre voisin sauf s’il est musulman ou juif.
Vous n’aurez pas d’ennui s’il est chinois ou japonais. Parler du racisme en
permanence c’est l’exacerber. Ne pas pouvoir parler de l’Islam sans risque d’être
taxé de racisme, c’est empêcher de trouver une solution au vivre ensemble avant
qu’il ne soit trop tard. Des attentats horribles ce sont produits en France comme
il y a dix ans. Il y en aura d’autres et la peur de la mort étreint le peuple
français toutes communautés et confessions confondues créant une unité
nationale factice, car en fait très diverse, et éphémère. L’horreur un peu
oubliée et la peur aussi, laisseront la place aux soucis quotidiens et à une
autre peur, celle qui étreint les jeunes et les vieux sur le marché du travail
par exemple.
Alors
si l’on se plonge dans les études sérieuses sur les causes des derniers drames,
on doit remonter aux motivations des tueurs. Il faut tout d’abord tordre le cou
à cette idée reçue et martelée que les problèmes sociaux et de pauvreté sont
les causes profondes de la délinquance et du djihadisme. Les liens avec la
délinquance méritent d’être vus à travers les informations que l’on peut
collecter à travers le monde. Il en ressort que si la pauvreté est un facteur
aggravant pour les vols et les destructions de biens, il n’y a aucune étude
sérieuse prouvant le lien de l’environnement social avec le crime. Les
délinquants en prison, donc la plupart du temps des récidivistes auteurs de
violences physiques allant jusqu’au meurtre et au viol, ont dans leur grande
majorité exercé un métier. Ils ne sont pas le fruit du chômage.
Or le
constat est fait que les candidats au djihadisme sont généralement des
délinquants, connus et multirécidivistes ayant commencé très jeunes leurs
actions. On peut donc cibler la population d’individus potentiellement
candidats au djihadisme, mais sûrement à la délinquance grave. Les psychologues
et les psychiatres ont donné leur profil qui est très particulier. Ils sont
affectés d’un trouble de la personnalité, appelée « psychopathie »
qui en fait des individus dangereux mais que l’on ne peut classer dans les
troubles mentaux. Ces psychopathes dits « prototypiques » ne sont pas
nombreux, fort heureusement, car on ne guérit jamais de cette affection. Ce
trouble se caractérise par une absence totale d’affects et d’empathie vers
autrui, une forte impulsivité et des comportements antisociaux fréquents. Ils
conservent leur discernement, à la différence du schizophrène qui est prisonnier
de ses hallucinations. Ils sont très tôt en rupture scolaire, et dans le
circuit mafieux des trafics mais ont des comportements instables lorsqu’ils
exercent un métier et en changent souvent.
Ces
constats nous amènent à réfléchir sur le danger qui nous guette, que ce soit des
djihadistes ou des autres délinquants dangereux. Ils sont relativement peu
nombreux, ont fait des séjours plus ou moins longs en prison, donc connus et
imperméables à toute tentative de récupération. Toute occasion, qui peut leur permettre d’assouvir
leurs envies et leur impulsivité, ne leur fait craindre ni la mort ni la prison
dont les peines réellement effectuées ne cessent de diminuer en temps. On en
déduit l’orientation des actions à mener. Ces individus sont repérables et
islam ou pas, ils peuvent tuer. Le djihadisme leur facilite la possession et le
maniement des armes. Ils doivent donc accomplir les peines les plus sévères et
ne bénéficier ni de remises de peine, ni de libération conditionnelle. A leur
sortie de prison, ils doivent toujours être étroitement surveillés. A contrario
on voit que les actions dites sociales n’ont pas d’effet sur eux et peu sur les
autres types de délinquance. Ils sont imperméables à tout ce qui peut être
entrepris pour modifier leur comportement, imam autorisé et chapitré ou pas,
éducation civique ou pas. Ce rapide survol montre l’inutilité de nos actions
hors du dépistage, de l’arrestation, de l’incarcération des individus par le
lien entre les services de renseignement, la police et la justice, avec application stricte des peines les plus
sévères.
Par
contre il y a un autre danger beaucoup plus grave à moyen et long terme du à une
civilisation différente qui est en passe de devenir majoritaire dans un avenir
de quelques dizaines d’années. Si elle n’est pas assimilée au sens laïc du terme
et l’immigration non contrôlée aux frontières, imposera une autre vision du
vivre ensemble. Comme cela se passe dans tous les pays du monde où la
population musulmane progresse en pourcentage de population, la charia s’impose
au fur et à mesure de cette avancée. Il est donc de la plus haute importance que
la communauté musulmane de France fasse connaître sa position officielle auprès
de ses fidèles en ce qui concerne la primauté des lois et de la justice de la
République sur les lois religieuses, la laïcité sans accommodements vestimentaires
ou alimentaires, l’illégalité des abattoirs hallal et des niqab, burka et hijad,
l’illégalité de la polygamie, l’égalité homme-femme, et dénoncent toutes les
sourates de la charia ayant trait aux actions punitives ou discriminatoires contre
l’apostasie, l’adultère, les homosexuels, les infidèles y compris la
dhimmitude, etc. sinon l’assimilation d’un musulman ne peut être réussie. Un
musulman assimilé, il en existe, s’est éloigné d’une partie des textes
fondateurs de l’Islam, le Coran et les hadiths.
Il en va de l’avenir
de notre pays et de la constitution d’une paix sociale prenant en compte la
présence de cette autre religion qui ne doit pas s’imposer comme une autre
civilisation à vocation dominatrice. L’assimilation est un objectif prioritaire
mais pas dans le sens des accommodements où nous nous rapprochons petit-à-petit
des préceptes du Coran qui reste le texte de référence. Il convient donc qu’une
partie en soit reniée par les guides religieux et les imams opérant en France.
Lorsque l’on parle de musulmans intégrés en citant les musulmans parlant
français et tenant boutique par exemple, on ne parle pas forcément d’assimilation.
Si j’ouvre commerce au Maroc et que je parle arabe mais que je ne reconnais ni
l’Islam comme religion d’Etat, ni le rôle prépondérant du roi dans cette
religion, je ne serai ni assimilé ni naturalisé. A contrario ce n’est pas être
islamophobe que de définir nos conditions du vivre ensemble.
La lutte contre les actions djihadistes
de l’intérieur s’assimile
A la lutte pénale contre les
récidivistes dangereux,
L’Islam djihadiste y recrute ses kamikazes.
La prison sévère reste la seule arme.
La responsabilité de l’Islam
Est engagée dans…
L’assimilation !
Claude
Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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