Le sujet de l’immigration s’est focalisé sur le terrorisme que deux affaires en France viennent de mettre à l’ordre du jour, Mohammed Merah et son frère ainsi que ce physicien du CERN. Ramener l’islam a une simple religion, dans laquelle l’immense majorité des musulmans présents en France ne souhaitent que vivre dans la paix, est une tragique erreur qui prouve une méconnaissance totale des fondements de l’islam. Il est pourtant clair que les autres religions chrétiennes, juives et celles importées d’Orient ne posent aucun problème de société. Ils ne posent aucune demande contraire à l’esprit républicain et à la laïcité. Ils ne nourrissent pas dans leur sein des cellules armées pratiquant la terreur.
La seule affirmation, que la majeure partie des musulmans ne mérite pas d’être l’objet de racisme, plonge l’Occident dans une vision mortifère d’acceptation qui va vers une lente subordination. Il suffit de regarder la carte du monde pour s’apercevoir que dans tous les conflits armés l’islam est présent. Le Mali bouge et quel que soit le motif des uns et des autres, l’islam armé est présent. La Tunisie aspire à la démocratie, l’islam se fait plus présent dans la vie politique et demande l’application de la charia. La Libye est redevenue un pays d’exclusion et de massacres avec 147 morts en une semaine dans un éclatement de fait du pays. L’avancée vers la modernité entreprise par Kadhafi, en mettant sous son joug les religieux, est morte et la charia s’impose avec le refus de la science qui pollue les esprits.
Mais les pays, où la tolérance et les conditions d'accueil, sont reconnues subissent un afflux qui dépasse non seulement les possibilités de travail mais même d'intégration. C'est notre cas, dans certaines villes. L'exemple de Malmö en Suède est révélateur des problèmes posés.
Mais les pays, où la tolérance et les conditions d'accueil, sont reconnues subissent un afflux qui dépasse non seulement les possibilités de travail mais même d'intégration. C'est notre cas, dans certaines villes. L'exemple de Malmö en Suède est révélateur des problèmes posés.
Il suffit de regarder l’Europe pour s’apercevoir que l’islam étend sa culture et son culte en modifiant les lois et les pratiques des européens. Les demandes se font de plus en plus nombreuses et rapprochées. N’apprend-t-on pas que les islamistes demandent officiellement de pouvoir appliquer la justice de la charia sur les musulmans au Royaume-Uni et que la plus petite fille forcée au mariage a cinq ans ? Le gouvernement belge recule et concède des « accommodements raisonnables » aux islamistes dont certains imams déclarent que ce pays est à eux, ce que l’on constate dans toute la périphérie bruxelloise. Ne voit-on pas que les Coptes sont désormais en proie aux sévices, que les chrétiens de Syrie sont forcés à l’exode ou vivent dans des conditions d’insécurité créées par le « peuple libre » de Syrie, alors qu’ils vivaient autrefois en paix.
L’Europe sacrifie lentement les fondements de la république, son patrimoine, ses valeurs culturelles et spirituelles dans un marchandage avec les pays d’Orient à base d’hydrocarbures et de garanties (finalement illusoires) contre le terrorisme. Les tractations entre l’UE et l’OCI aboutissent sur une ouverture de plus en plus grande à leur culture d’origine au lieu de faciliter l’intégration. A la demande de l’OCI, on ne parle plus des actions terroristes islamiques lorsqu’il y a des tueries. L’Agence Reuters passe pratiquement sous silence que l’attentat terroriste, qui vient de se produire en Thaïlande et a fait neuf morts et une centaine de blessés, est l’œuvre de rebelles musulmans dans un pays à grande majorité boudhiste.
L’actualité n’en finit pas de nous livrer l’étendue de l’action mondiale de l’islam :
« PARIS (AP) - Willy Brigitte, un Français de 43 ans condamné en 2007 à Paris pour terrorisme, figure parmi les 17 islamistes radicaux présumés interpellés vendredi en France, a-t-on appris samedi de source proche de l’enquête. Il est en garde à vue après avoir été arrêté à son domicile à Asnières (Hauts-de-Seine). Converti à l’islam, cet homme d’origine guadeloupéenne avait été condamné à neuf ans de prison avec une peine de sûreté des deux tiers pour son parcours dans les réseaux islamistes internationaux et un projet d’attentat en Australie où il avait été interpellé avant d’être extradé en France. Ancien membre du groupe dit des “campeurs” qui s’entraînaient dans la forêt de Fontainebleau, il avait été libéré en 2009.
Times of India précise que la cible du projet d’attentat en Australie pour lequel il a été condamné était une centrale nucléaire.
Mais ce n’est pas tout. Sur WIkipedia, il est indiqué que Willie Brigitte était aussi poursuivi en France dans le cadre de l’enquête sur un réseau de fourniture de faux papiers dont auraient bénéficié les assassins du commandant Massoud, chef de l’Alliance du Nord en Afghanistan et figure de la lutte contre les talibans. »
Il est temps d’arrêter de considérer les terroristes du djihad, comme une famille à part, comme une sorte de protubérance dans un organisme sain. Tous les musulmans ne veulent pas la conquête du monde, mais tous défendront l’islam. Le néofondamentalisme n’est pas une aberration de l’islam, il en est un moment historique. Le terroriste se recrute dans des réseaux et son profil psychologique est très divers.
Nous sommes confrontés à un double défi. Le terrorisme est devenu un instrument de réislamisation de l’islam avant tout mais les musulmans eux-mêmes en sont souvent les premières victimes. Pour la première fois la mondialisation et Internet donnent à l’Islam la possibilité de reprendre l’offensive perdue au XVIIIème siècle. Il nous faut donc combattre celle pratiquée par les musulmans sur les autres confessions qui est à base d’humiliation. Il nous faut donc pratiquer celle-ci sur les terroristes arrêtés et stigmatiser leur action aux yeux des autres musulmans. Il faut combattre les combattants de l’islam sans s’aliéner les autres musulmans.
La seconde action est la nécessaire assimilation des musulmans vivant en France et le sévère filtrage des nouveaux arrivants. Nous devons tout faire pour les intégrer et finalement les assimiler. La République et la laïcité ne doivent pas céder, devant les demandes de l’islam, un pouce de plus que pour les autres religions. La religion ne doit pas entrer à l’école jusqu’en classe de philosophie. La construction et l’entretien des mosquées doivent être soumises strictement à la loi de 1905. Le parler français est une condition d’intégration comme le respect de l’histoire sans censure religieuse et celui du drapeau et de l’hymne national de ce pays. On ne peut en aucun cas privilégier son pays d’origine par rapport à son pays d’accueil ou alors on y retourne.
Il faut crever la toile médiatique du « politiquement correct eurabien »
Qui envahit les institutions politiques, scolaires et universitaires,
Si l’on veut que l’islam soit une religion comme une autre
Et qu’elle ne soit pas le terreau du terrorisme.
Claude Trouvé