C’était hier la journée de la femme, de la femme française je suppose, de la femme libre de s’habiller comme elle veut, libre de montrer sa cuisse ou la naissance de ses seins, libre de se laisser ausculter par un beau médecin, libre de se mêler aux hommes dans la piscine municipale, libre de regarder un bel étalon sans baisser les yeux, libre de fréquenter les bars, libre de travailler où elle veut, libre de ne pas croire en un dieu ou un prophète, libre de se remarier, libre... comme l’était son père « souchien ». Hier il n’était plus question de voile, ni de niqab, ni de burqa, ni de prières d’hommes dans la rue, ni d’excision, ni de soumission de la femme à son mari. On avait tout oublié mélangeant dans l’allégresse socialiste la viande halal, le droit de vote aux étrangers et la libération de la femme.
Pourtant la majorité de l’immigration vient des peuples de l’autre côté de la Méditerranée dont Martine Aubry s’est fait un plaisir de préciser que nous devions les accueillir car nous avons signé des traités avec plusieurs d’entre eux, autrement dit nous ne pouvons y échapper. L’islam est en marche et toute opposition est considérée comme « une stigmatisation insupportable » de la part de « ceux qui opposent les Français les uns aux autres ». Il y a d’un côté les gentils socialistes, ceux du cœur et de la tolérance et de l’autre côté la méchante droite raciste dont Claude Guéant n’est qu’un pâle représentant, focalisé sur la viande halal, débat sans importance, et le vote des étrangers, débat passéiste à fort relent raciste.
Devant le rouleau compresseur de la gauche qui s’appuie de plus en plus sur une population immigrée à forte majorité musulmane, pour des raisons qui dépassent évidemment celles du cœur, la Droite fait le grand écart entre son sentiment que la France sombre inexorablement dans une autre culture et sa peur d’une stigmatisation raciste. C’est l’image d’un président qui fait un pas en arrière et un pas en avant à propos de la viande halal, problème sans importance un jour et à traiter rapidement le lendemain. C’est la position de Sarkozy au début de son mandat sur la nécessité du vote des étrangers et celle d’aujourd’hui ou ce serait une grave erreur.
En dehors de ces voltes-faces d’un président, qui nous a habitué à dire tout et son contraire et à une pratique institutionnelle du mensonge, il y a un clivage plus important de la société française, c’est celui qui sépare les partisans de la mondialisation et ceux qui ne veulent pas la disparition de notre nation dans un monde incontrôlable. En dehors des aspects économiques qui servent d’arguments à la mondialisation, mais à cause d’elle, nous sommes devant « une véritable colonisation alimentaire d’une religion, l’islam, qui poursuit, par l’alimentation, la lente conquête du pays, entamée par le voile islamique, la construction de mosquées, les revendications communautaristes, la pratique massive du ramadan, les prénoms musulmans pour des enfants français nés en France, et nombre d’autres marqueurs voulant rendre ce projet politico-religieux incontournable à toute la société française. » (Riposte laïque)
Notre démocratie est vulnérable, et l’islam le sait, car toute action tolérante qui tend à développer les droits d’une communauté en expansion lui donne plus de force pour continuer dans la même direction, en particulier quand cela devient une force électorale. L’islam s’implante lentement mais sûrement dans la vie politique profitant de notre laxisme. Nous admettons comme normale la double nationalité de personnages d’une grande importance politique, au gouvernement ou dans le Parlement, comme la Vice-Présidente du Sénat. Nous admettons que Rachida Dati se sente aussi marocaine que française et se proclame la porte-parole de ce pays.
Nous risquons fort de devoir admettre le vote d’étrangers, qui ne se sentent aucunement français, qui n’acceptent pas toujours les lois et coutumes de nos pays dont la séparation du religieux et du politique mais entendent y imposer des traditions ancestrales incompatibles avec l’égalité entre les hommes et les femmes. On veut nous faire admettre que le vote d’un clandestin régularisé, qui n’a jamais travaillé, qui vit et se soigne au crochet de la société dans laquelle il s’est illicitement introduit, vaut celui du travailleur qui paye pour lui, dans un principe d’égalité dévoyé !
« Vive la préférence immigrée » comme l’a écrit le Nouvel Observateur ! Voilà comment la gauche concilie le principe d’égalité, son socle politique, et la discrimination positive. La gauche c’est vraiment le génie français, pour elle rien d’impossible même le grand écart, on en redemande !
Il est évident que le trio Mélenchon-Hollande-Joly joue la désintégration de notre pays dans un européisme et un mondialisme dont nous voyons pourtant de plus en plus les méfaits. Ils n’hésitent pas à s’appuyer sur une population dont le poids électoral ne fait que croître, quitte à dissoudre la nation dans une culture de l’ « Eurabia » en construction. Grâce à eux nous mangerons halal et ses colibacilles sans le savoir et paierons aussi sans le savoir la dîme que l’islam perçoit sur cette activité pendant que nos enfants apprendront l’arabe en première langue. Et alors « vous n’en mourrez pas » dit Mélenchon, chantre du communisme qui a approuvé le massacre dans le sang de 3000 hongrois en 1956, et maintenant défenseur de la femme et de l’islam.
Si cela ne vous plait pas vous pouvez toujours
Être végétarienne ou manger du porc
Ou mieux, madame,
« mettre les voiles » !
Claude Trouvé