Tous les français ont entendu parler du Puy du Fou et l’on visité au rythme de 1,5 millions de spectateurs par an. Rares sont ceux qui sont revenus déçus mais ce spectacle est remarquable à beaucoup de points de vue. Tout d’abord, dans les évènements désespérants que nous vivons où la France sombre doucement dans l’appauvrissement et dans la guerre sainte, le Puy du Fou amène un éclair de fierté pour notre pays récompensé par un premier prix mondial des parcs de loisir. Comment ne pas associer ce prix à l’augmentation de la TVA prévue par le gouvernement pour les parcs de loisir, mesure dérisoire d’un gouvernement au panier percé ? Ce spectacle dont le prix d’entrée, à partir de 20€, n’est pas grevé par les stocks options et les rétributions aux actionnaires, est l’œuvre d'une société commerciale à but non lucratif !
On notera le peu de publicité fait par les médias à ce magnifique prix attribué à l’équipe du Puy du Fou où sont associés bénévolement les habitants de cette localité. Cette victoire du désintéressement et du bénévolat, sans lequel la France serait paralysée, nous remet du baume au cœur sur les capacités de la France à se surpasser. Parallèlement à l'écomusée est créé un spectacle nocturne exaltant le mythe d’un âge d’Or vendéen. Cela nous fait beaucoup plus rêver que la règle d’Or de nos gouvernants qui n’est en fait qu’une règle pour se faire taper sur les doigts.
L'association du Puy du Fou, groupement d'intérêt économique porté par une association loi 1901, est actionnaire à 99 % de la SAS du Grand Parc. Le Grand Parc du Puy du Fou est complètement autonome et s'autofinance. Le terme « Puyfolais » désigne les 3 200 bénévoles qui font partie de l'association du Puy du Fou, et participent au spectacle de la Cinéscénie.
Maintenant il faut parler d’un homme qui se dévoue, depuis sa création à ce spectacle, il s’agit de Philippe De Villiers. Il en est l’âme et l’inspirateur. Sa retraite momentanée de la sphère politique lui a permis d’écrire plusieurs centaines de scénari pour maintenir ce parc au plus haut niveau mondial en même temps que des livres liés à l’histoire de la Vendée si chère à son cœur. Nous ne saurions que lui adresser, ainsi qu’à toute son équipe, nos plus admiratives et chaleureuses félicitations.
Claude Trouvé