jeudi 1 décembre 2011

Le Nouvel Ordre Mondial ou la fin de la démocratie !

De grandes manœuvres se préparent en Europe sous l’effet de la crise. En fait il s’agit là d’une excellente occasion pour reprendre en main les nations qui ont failli. On peut même penser qu’un coup de pouce à la faillite est possible. Néanmoins les grandes manœuvres ont commencé avec l’arrivée des banquiers à la BCE, en Grèce et en Italie. Elles continuent avec ce regroupement envisagé des pays notés AAA auxquels s’ajouterait l’Italie, nation fondatrice de l’Union Européenne.
Cette idée, que l’on va vendre comme une évidence, comme on l’avait fait pour l’UE, n’est pas si évidente que cela car la France a des caractéristiques économiques très différentes de l’Allemagne et de ses satellites. Elle risque fort d’être le dindon de la farce. De plus c’est certainement l’éclatement de l’Europe, car seules les dictatures peuvent obliger des peuples à vivre ensemble quand ils ont des histoires et des comportements différents.

Tout cela ne serait qu’un moindre mal si nous n’étions pas en train d’assister à une disparition des états-nations. Pour le bonheur des peuples ? Que nenni ! Pour celui des multinationales et des puissances financières de tous genres ! Sarkozy nous avait prévenu, nous n’échapperons pas au Nouvel Ordre Mondial ! Qui impulse celui-ci ? Tout est parti de l’oligarchie US qui défend ses intérêts et contrôle le pouvoir politique. Elle s’appuie sur des sociétés secrètes telles que le groupe Bilderberg qui cherche à rallier toutes les oligarchies du monde dans l’objectif d’une gouvernance mondiale.

Pour le même objectif David Rockfeller et Zbigniew Brzezinski, principal conseiller d’Obama en politique extérieure, ont fondé la Commission Trilatérale. Celle-ci a une grande responsabilité dans l’état actuel du monde. Elle fut constituée en 1973 comme un forum mondial de « penseurs », devenus les artisans du tournant multinational pris par le capitalisme dans le sens d’une radicalisation du courant de pensée keynésien le plus classique de l’économie : rôle de l’État, intensification de l’exploitation mondiale du travail, hégémonie militaire mondiale des pays les plus riches de la planète et de leurs compagnies transnationales.

Elle est très structurée par continent et réunit, dans ces 424 membres dont 337 hors US, la crème des hommes influents dans le monde économique, bancaire, politique, médiatique et même universitaire. Elle a entouré Obama d’une dizaine de ses membres dans ses proches collaborateurs dont Tim Geithner, secrétaire au Trésor, Susan Rice, ambassadrice auprès des Nations unies, le général James L. Jones, conseiller à la Sécurité nationale.

Les familles Rockefeller, Rothschild, Kuhn-Loeb, etc. ne sont pas les amis des peuples. Leur but est le contrôle hégémonique et eugéniste du monde. Ils veulent le pouvoir mondial et le distribuer parcimonieusement à leurs élus au gré de leurs intérêts.

Depuis 1973, la Commission Trilatérale se réunit régulièrement en séances plénières pour discuter de manifestes politiques élaborés par ses membres. Les politiques sont débattues jusqu’à obtention d’un consensus. Les membres regagnent leurs pays respectifs pour appliquer ou faire appliquer les politiques ainsi approuvées par consensus. L’objectif initial du groupe était l’instauration d’un « Nouvel ordre économique international » [ce qu’on appelle aujourd’hui la mondialisation].

Son influence est grandissante et la marche à suivre est tracée. « Nous arrivons vers l’émergence d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de LA CRISE MAJEURE et le peuple acceptera le Nouvel Ordre Mondial » David Rockefeller au C.F.R. (Council on Foreign Relations). C’est ainsi que la Commission Trilatérale a obtenu la nomination de Mario Monti (Président de la Commission Trilatérale zone Euro) comme Premier Ministre italien.
                                         
Brzezinski a écrit : « La nation-État, en tant qu’unité fondamentale de la vie organisée de l’homme, a cessé d’être la principale force créatrice : les banques internationales et les corporations transnationales sont [à présent] les acteurs et les architectes au sens que prenaient autrefois ces termes appliqués à la nation-État ». C’est la mort des états et leur gouvernance mise entre les mains des banquiers et des corporations transnationales.

Ce qui se passe en Europe est visiblement programmé dans ce sens et la gouvernance économique, réduite aux pays les plus forts, est conforme à l’évolution souhaitée par ces puissances vers la gouvernance mondiale. On peut ajouter que leur pouvoir ne peut s’installer que sur de peuples démocratiques donc faibles et que les dictatures doivent disparaître de l’échiquier mondial. Mais c’est pour mieux annihiler le pouvoir donné au peuple et donc la démocratie ! Le MPF ne peut y souscrire, battons-nous !

"Nous irons ensemble vers ce Nouvel Ordre Mondial

et personne, je dis bien personne

ne pourra s'y opposer".

Nicolas Sarkozy (janvier 2008)

Claude Trouvé