L’année 2012 s’ouvre sous les plus mauvaises augures mais pourtant la France peut y faire face. Les problèmes internes et externes sont liés et c’est par une politique extérieure ferme et responsable que nous créerons d’abord les conditions nécessaires, bien qu’insuffisantes, d’un nouveau départ. Notre politique extérieure est tiraillée entre celles des Etats-Unis, de l’Union Européenne et de l’Organisation de la Conférence Islamique. La France ne sait plus dire non et affirmer son rang de cinquième puissance mondiale et de membre permanent du Conseil de Sécurité.
L’affaiblissement de l’Europe et de ses sentiments nationaux sont voulus et programmés par la nébuleuse du Nouvel Ordre Mondial qui gravite autour du pouvoir des Etats-Unis. Les puissances pétrolières pèsent de tout leur poids dans les actions sur les pays méditerranéens. L’OTAN nous fait suivre les ambitions géostratégiques des Etats-Unis d’autant plus facilement que nous y sommes rentrés. Les accords plus ou moins secrets avec l’OCI pèsent lourdement sur notre politique d’immigration qui fait la part belle à l’implantation de la culture islamique. L’Union Européenne privilégie une politique allemande, forte encore d’une économie robuste mais confrontée à un problème démographique, orientée vers la rigueur et une immigration nécessaire.
CIA, MI6 et services français échappent à tout contrôle d’orientation d’une politique étrangère validée par les représentants des peuples. La gouvernance de l’Europe et de la France devient de plus en plus totalitaire. La consultation du peuple devient superfétatoire et sa désinformation une nécessité. Sur le bateau France les rameurs au travail rament de plus en plus vite mais ne savent plus où ils vont. Le problème c’est que les sujets ne sont plus ceux du Moyen-âge, ni ceux du siècle de Louis XIV, un espoir de démocratie est né avec la révolution. Leur ventre est sans doute plus replet qu’à ces époques et ils ont une tendance suicidaire à tout accepter mais bientôt les conditions de vie, qui vont se détériorer, les pousseront dans la rue.
Il faut donc que la France reprenne sa liberté et son libre choix. Le lassant discours du « Nous ne sommes pas seuls dans l’Univers » pour justifier que nous devons avoir des fers aux pieds doit cesser. Nous ne pouvons accepter la rigueur à l’allemande comme seul horizon au mépris de la relance de notre économie, nous ne pouvons continuer à être le vassal des Etats-Unis au risque d’un conflit majeur, nous ne pouvons vendre à l’OCI l’âme de notre pays en lui juxtaposant un islam conquérant sous le prétexte de la peur du terrorisme. Nous tombons dans l’asservissement de notre pays et nous perdons notre rang de puissance mondiale en même temps que notre fierté.
Que proposons-nous à notre jeunesse ? Un pays qui perd son identité et son âme, des années de rigueur, des perspectives de conflit où nos soldats se font tuer hors de nos frontières dans des combats perdus d’avance. Comment pourrions-nous dynamiser notre jeunesse, si une fois le rêve éteint d’une Europe de paix et de prospérité, elle ne croit plus en son pays, en la démocratie et en ses politiciens ?
Face à des puissances financières qui broient les peuples, seule la volonté nationale d’un peuple qui croit en lui et reprend son destin en main peut lui éviter une nouvelle forme d’esclavage et une disparition pure et simple, comme le réclame l’Islam en marche et le programme du Nouvel Ordre Mondial. La Suisse pratique encore avec bonheur la démocratie, la Suède a montré la puissance du vote du peuple pour refuser l’euro et s’en porte bien, les peuples dans la rue renversent les régimes totalitaires mais regardez notre pays, il devient un régime totalitaire ! Alors ?
- Reprenons la maîtrise de notre monnaie, d’une façon ou d’une autre, monnaie commune ou non
- Sortons de l’OTAN, nous n’avons aucune raison de plus aujourd’hui qu’hier d’en faire partie
- Arrêtons-nous de suivre l’OCI sous prétexte de protéger notre pays et développons une politique basée exclusivement sur des échanges économiques et culturels normaux
- Arrêtons notre ingérence dans les pays dits non-démocratiques en masquant les vraies raisons. Ferions-nous la guerre à la Chine à cause du Tibet ?
- Motivons un élan national pour aider par notre épargne à éponger tout ou partie de notre dette, elle est suffisante
- Lançons un grand plan d’évolution de nos logements sociaux, de nos infrastructures, transports, canaux, ports, réseaux de communication des informations, ainsi qu’une aide accrue au développement d’une dizaine de métropoles de taille mondiale sur lesquelles il faut greffer une France rurale désenclavée et revivifiée par des PMI et PME
- Investissons dans la recherche et l’innovation au niveau des autres pays et non en-dessous
- Formons les médecins, les infirmières, les professions de santé qui nous manquent en leur assurant une rémunération à la hauteur de leur compétence et de la pénibilité de leur métier
- Réorientons notre jeunesse vers les métiers scientifiques et redonnons à nos écoles et nos universités le rang qu’elles ont perdu par une politique d’investissement privé et de lien accru université-industrie.
- Relançons l’école de la qualité et non de la quantité à tout prix en redonnant à l’intelligence de la main un avenir pour les jeunes
- Faisons respecter la laïcité à l’école et la non-ingérence d'une religion dans les programmes scolaires. Redonnons de l’autorité aux enseignants par rapport aux élèves et aux parents.
- Donnons la priorité à l’assimilation des immigrés et non à l’inverse. La religion n’a rien à faire dans nos usines ou nos administrations. La loi de la république doit se faire respecter partout. L’apprentissage de la langue arabe n’a rien à faire à l’école primaire. S’il doit y avoir une seconde langue en France, ce ne peut être que l’anglais.
- Limitons l’immigration, en particulier en provenance du Maghreb, au strict nécessaire.
- Ne subventionnons pas les énergies renouvelables pour le plus grand profit de la Chine, de l’Allemagne et du Danemark mais subventionnons la recherche dans ces énergies jusqu’à les rendre rentables, en particulier dans le stockage de l’énergie et la géothermie.
- Enfin entreprenons un vrai "relookage" de nos administrations dans le sens de la simplification des rouages complexes ou inutiles des administrations centrales et des collectivités territoriales. Les redondances de tâches, la complexité des circuits pour la réalisation de tout projet, les « seigneureries », qui justifient leur utilité par l’obligation d’avoir leur avis ou leur blanc-seing, doivent disparaître.
- etc.
Augmenter les impôts et taxes
Ne résout rien et surtout pas la croissance et l’emploi.
C’est par contre à la portée de n’importe quel imbécile.
Claude Trouvé