Ce
sujet clivant dans la population française est en train de faire exploser
l’Union Européenne. Tant mieux mais cette explosion n’est que l’expression des
divergences de point de vue dans une Union Européenne qui outrepasse sa
vocation première d’union économique en surfant vers le fédéralisme.
L’immigration est un sujet créé de toutes pièces par une pensée hégémonique
américaine qui trouve dans l’islamisme conquérant un allié de circonstance. Le
but est de déstructurer les identités pour en faire un tout informe, déculturé,
déshumanisé, devenu la proie des prédateurs. Nos incursions guerrières en terre
l’Islam ont provoqué un surcroît de personnes fuyant les bombes et les
exactions des uns et des autres, surcroît des années 2015-2016-2017 mais en
train de s’amenuiser en 2018. La reconquête des territoires en Irak et en Syrie
par des gouvernements légaux ramène progressivement une atmosphère de paix même
si le terrorisme et la coalition occidentale cherchent toujours à gâter la
fête. Les milliards empochés par la Turquie pour fermer les vannes vers la
Grèce ont fait le reste.
Tout
s’est reporté sur la Libye où le pays est rendu instable par l’arrivée des
troupes de Daech et de ses mercenaires tout en garantissant l’exploitation
pétrolière par les sociétés occidentales. C’est un paradis offert à une maffia
de passeurs qu’il était facile de neutraliser si le désordre n’était pas tacitement
encouragé. Ce trafic s’associe plus ou moins aux bateaux de Frontex et des ONG
qui croisent au large des côtes libyennes. Quand une ONG reçoit l’aide financière
de Soros, on sait déjà que cet argent n’est pas là par simple humanité. Il ne
cesse de répandre le désordre partout où il y a un intérêt à le créer. Même
s’il est particulièrement inhumain de le dire, les bateaux de sauvetage des
migrants ne font qu’alimenter la pompe aspirante en augmentant les chances des
candidats à l’immigration pour atteindre les côtes italiennes. Il faut remplir
les bateaux des passeurs, quitte à payer pour que les gens émigrent, et les
passeurs récupèrent l’investissement sur le prix de l’embarquement. On comprend
l’attitude de l’italien Salvini qui va essayer de négocier un contrôle plus
sévère des migrants en Libye, tout en refusant d’accueillir les bateaux des
ONG.
L’immigration
est devenue le sujet monté brutalement en épingle dans l’UE mais qui cache une
réalité plus profonde, la prise de conscience d’un nombre de plus grand de
peuples sur l’inefficience de celle-ci. Certains pays en ont bien profité
direz-vous, oui certainement puisqu’ils étaient bénéficiaires nets des aides
financières payées surtout par l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et
l’Italie. Mais aujourd’hui leur économie dame le pion à leurs donateurs et ils
ne supportent plus le carcan autour du cou imposé par la technocratie
Bruxelloise, les lobbies et la BCE. Ils veulent décider eux-mêmes de leurs
destins et de leurs alliances. Toutes ces discussions sur l’immigration ne
peuvent aboutir car l’heure de l’éclatement ou de la redéfinition de la
coopération entre Etats européens a sonné. De toute évidence on ne résout pas
le problème de l’immigration en fermant seulement les frontières quand un
scénario, consistant à pousser l’immigration vers l’Europe, reçoit des soutiens
extérieurs. Le problème se résout à long terme en amont.
Nombreux
sont ceux qui en profitent pour affoler les populations, et la Française en
particulier. On nous parle d’une vague migratoire immense avec une dizaine de
millions de migrants prêts à débarquer demain. On nous parle de la migration
climatique avec une catastrophe mondiale de population à transplanter comme si
tout ce monde allait se diriger vers l’Europe et la France. Avec 1,8 mm/an,
transformé en 3 ou même 5 pour affoler les brebis, on a le temps de voir et
rien ne dit que cette montée est irréversible puisque la NASA nous dit que la
montée vient de faire une pause. Non le vrai problème n’est pas l’immigration
mais la pauvreté dans le monde. Il y a 3 milliards d’habitants dans le monde
qui n’ont pas plus de 2 dollars/jour pour subsister, et 5,6 milliards vivent en-dessous
du seuil de pauvreté. Que représente le flux migratoire immense de même 10
millions de migrants par rapport aux pauvres ? D’ailleurs pour émigrer il
faut de l’argent, et, à moins qu’on ne le leur fournisse pour partir, les
migrants sont majoritairement des personnes ayant les fonds nécessaires dont
pour une bonne part des personnes exerçant un métier capable de les faire vivre
suffisamment bien.
Une
fois les guerres mises en veilleuse, les migrants craignant pour leur vie se
réduisent considérablement. C’est la partie des migrants économiques qui
fournit le gros de la troupe. Alors force est de constater que ces migrants
vont manquer cruellement à l’économie de leur pays et même à sa défense contre
les agressions extérieures. Les héros ne sont pas alors les Mamadou mais ceux
qui restent au pays. Les millionnaires concentrent désormais la moitié de la
richesse personnelle mondiale. C’est donc une évolution mondiale où se creuse
les inégalités avec une démographie mondiale croissante. La ponction sur les
richesses des plus riches n’est pas à mettre dans le réchauffement climatique
hypothétique, fruit de modèles mathématiques incapables de coller à la réalité
depuis 20 ans, et prévu à hauteur de 100 milliards jusqu’en 2025, mais dans un
plan mondial de lutte contre la pauvreté. Les pays doivent pouvoir garder leurs
élites et les citoyens qualifiés et un plan d’urgence de soutien aux économies
doit être mis en place en liaison étroite avec les pays concernés. Soutenir la
production de bananes, de cacao, de café, etc. ne nuit en rien aux économies
européennes. Former les médecins, les infirmiers, les dentistes, les
professions de santé en général peut être pris en charge mais avec une carte de
séjour à durée limitée donnant obligation de retourner au pays.
Ce
n’est qu’un inventaire succinct des mesures susceptibles de lutter contre la
pauvreté, mesures associées à un accord de retour au pays des clandestins
parvenus en Europe. Elles ne sont que de bon sens car celui-ci nous dit que
l’immigration se nourrit de la pauvreté et non l’inverse. Notre esprit critique
ne peut nous faire gober les sornettes actuelles sur des solutions inadaptées
ou impossibles, ou sur cette propension à nous manipuler par la peur. Oui la
tâche sur la pauvreté est immense et tous les pays devraient en faire une
urgence et coopérer au niveau de l’ONU. Les efforts de santé dans les pays
pauvres de l’OMS ne font qu’aggraver le problème si l’on n’agit pas sur l’économie
et la baisse de natalité. Le phénomène n’est qu’un épiphénomène dont la gravité
est due
à nos politiques étrangères et pour lesquelles les solutions existent si on
cesse de porter la guerre partout et si l’on s’attaque à la pauvreté et au
contrôle de nos frontières.
Beaucoup
plus important et plus difficile à régler est celui de l’arrivée d’une
civilisation différente dans notre pays, dont les représentants sont
majoritairement en augmentation relative par rapport à la civilisation de
souche par suite des naissances plus nombreuses par femme plus que par
l’immigration. La civilisation de souche est représentée par les représentants
de la civilisation judéo-chrétienne
augmentée des civilisations assimilées et ayant abandonné l’imposition
de leur civilisation d’origine dans leur façon de vivre. Là encore
l’immigration n’est pas le problème majeure mais l’assimilation de cette
population devenue française par le droit du sol. Elle est pour l’instant moins
qualifiée globalement que l’ancienne et a donc un taux de chômage plus élevé.
Mais notre chômage global stagne, et engendre dans cette
population une propension à créer de l’insécurité et à s’adonner aux trafics en
tout genre. Si le niveau scolaire baisse cela tient aussi à notre incapacité à
bien intégrer une population dont les valeurs sont différentes et n’ayant pour
but, pour une part, que les aides sociales. Selon les estimations de Lionel
Ragot et Xavier Chojnicki, les résidents originaires du Maghreb et d'Afrique
noire étaient 1,6 à 1,7 fois plus nombreux que le reste de la population à
percevoir des allocations chômage, et 3,8 fois plus nombreux à bénéficier des
minima sociaux. Cette situation doit être maîtrisée sous peine d’être une
véritable bombe à retardement jusqu’à une forme de guerre civile.
N’écoutons pas les sirènes qui nous
guident vers les brisants
La peur n’est pas bonne conseillère mais
aveuglante
Dans une Union Européenne qui cache son
mal
Derrière les calamités migratoires
assurées.
La pauvreté est une réalité au contraire
Et on ne fait que bien peu pour elle !
Claude
Trouvé
26/06/18
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