Le
débat public sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) est en cours
depuis le 19 mars jusqu’au 30 juin et la loi sur l’immigration vient d’être
votée. Il est remarquable de constater que le réchauffement climatique est
présent dans ces deux importantes décisions. Il n’est pas de vie moderne possible
sans énergie et on ne cesse de nous dire que l’immigration climatique va nous
submerger si nous continuons à nous désintéresser de l’augmentation du CO2.
L’énergie est en cause de deux façons, la dépense d’énergie inutile et la
création d’énergie, propre, verte ou écologique au choix, censée nous garantir
d’une production humaine de CO2 aux conséquences désastreuses sur le
réchauffement de la planète et la montée des eaux forçant des centaines de
millions d’humains à la fuir. Je ne cacherai pas mon climato-scepticisme, même
si le mot « scepticisme » porte en lui une connotation négative dans
l’esprit des écologistes et autres.
A ce propos permettez-moi de citer le
professeur Chris Essex de l’Université Western Ontario : « L’anti-scepticisme n’est pas la science. Au
mieux, c’est une sorte de para-science, car le scepticisme est inhérent au
processus scientifique. Cette para-science est une force sans précédent,
puissante et bien financée, et décriée par les sceptiques. Même les compagnies
pétrolières vont à l’encontre de ce cliché et la financent. C’est le
scepticisme inhérent à la science qui est assiégé. Tout le reste est illusion
et mensonge. C’est ainsi que la science a été détériorée. »
Le climat
de catastrophisme dans lequel on nous fait baigner en permanence ne sert pas la
science, il l’obscurcit. A ceux qui craignent des lendemains avec des
températures insupportables pour eux ou leur descendance, je leur adresse ce
constat à méditer : « Des
statistiques récentes de 380 sites en Australie, Brésil, Canada, Chine, Italie,
Japon, Corée du Sud, Espagne, Suède, Taiwan, Thaïlande, Royaume-Uni et USA
montrent que le froid tue 20 fois plus de personnes que le temps chaud. Qui
plus est, 90% des espèces du monde prospèrent dans les tropiques, et moins de
1% existe aux pôles. » Sachez aussi que les prévisions climatiques
sont basées sur des modèles mathématiques dont les résultats publiés en 1998 sont
nettement supérieurs à ceux mesurés sur les 20 ans suivants. Néanmoins leurs prolongements
et la diffusion politico-médiatique ont fait entrer dans la tête de chacun d’entre
nous les 3° de plus prévus pour la fin du siècle à ramener à 2°. A ce propos le
Dr. Dallas Kennedy a inventé l’expression « approximations
numériques incontrôlées » pour toutes les simulations des modèles
climatiques incompatibles avec le climat observé et insuffisamment étudiées.
Enfin
pour ceux qui croient dur comme fer au consensus scientifique sur cette question,
je vous livre ce commentaire du physicien de l’atmosphère le
plus averti au monde, le professeur Richard Siegmund Lindzen du Massachusetts
Institute of Technology : « Ce
que les historiens se demanderont certainement dans les siècles à venir, c’est
que la logique imparfaite, obscurcie par une propagande acharnée et implacable,
a permis à une coalition de puissants intérêts spécifiques de convaincre
presque tout le monde que le CO2 produit par l’industrie humaine
était une toxine dangereuse . On se souviendra d’elle comme la plus grande
illusion de masse dans l’histoire du monde que le CO2, la vie des
plantes, a été considéré pendant un certain temps comme un poison mortel. »
La manipulation des masses a commencé par
des images-choc sur la population des ours blancs et des affirmations d’Al Gore
sur la disparition des glaces au Pôle Nord en 2013. Le graphique ci-contre est
publié par le Dr Willie Soon, astrophysicien
indépendant du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian, qui étudie le Soleil
et son influence sur le climat de la Terre depuis plus d’un quart de siècle. Il
montre au contraire une croissance rapide de cette population. Ce professeur
soutient même que trop de glace nuirait à leur nourriture. Après l’accord de
novembre 1973 visant à réglementer la chasse et à interdire la chasse illégale
des aéronefs et des brise-glaces, la population d’ours polaires a rebondi… tout
simplement. Cela vient s’inscrire
en faux à la déclaration d’Al Gore selon laquelle un sondage scientifique
aurait trouvé des ours polaires noyés parce qu’ils ne trouvaient pas de glace. Cette peur concernant la survie de
l’ours polaire est la preuve d’une illusion de masse promue par la pensée de
groupe.
On nous mobilise avec la remontée des
eaux, cause d’un cataclysme humanitaire déjà en cours, pour prouver la
nécessité de lutter contre le réchauffement. Ce n’est qu’un moyen commode de
faire oublier toutes les actions d’ingérence guerrière qui propulsent une
immigration vers l’Europe d’une importance sans commune mesure avec le
déplacement climatique actuel de population limité à un recul vers les terres à
l’intérieur même des pays touchés. Pour faire bonne mesure on parle d’élévation
des eaux de 3mm/an. D’une part en moyenne sur la période de 1900 à 2003 on
observe une tendance d’élévation des eaux de 1,8mm/an. Mais depuis, selon le
Dr Willie Soon et ses collègues, la tendance des relevés bruts est baissière et
les valeurs retenues sont des valeurs corrigées en ajoutant un « ajustement isostatique global » imaginaire,
torturant les données jusqu’à ce qu’elles montrent un taux d’élévation du
niveau de la mer qui n’a pas eu lieu en réalité. Il faut savoir que la plupart
des mesures communiquées aux peuples et aux États sont des données
retravaillées, souvent à juste raison, mais cela laisse la porte ouverte à des
manipulations illicites pour raison de justification d’affirmations hasardeuses
ou prématurées.
Il
en est de même sur les autres cataclysmes ressortis à l’appui du réchauffement climatique.
D’ailleurs il faut noter la prudence du groupe scientifique du GIEC, le seul
car les autres ne le sont pas. Dans son dernier rapport, il qualifie de « faible
confiance » le signe de l’évolution de l’ampleur et/ou de la
fréquence des inondations à l’échelle mondiale, la tendance
des sécheresses ou de l’aridité depuis le milieu de 20ème siècle à l’échelle
mondiale, les tendances pour les phénomènes météorologiques de petite échelle
tels que la grêle et les orages, la tendance des sécheresses ou de l’aridité
depuis le milieu de 20ème siècle à l’échelle mondiale, une
quelconque augmentation de long terme (sur cent ans) de l’activité des cyclones
tropicaux, l’existence de changements à grande échelle de l’intensité des
cyclones extratropicaux extrêmes depuis 1900. Pour le public la faible
confiance peut facilement être présentée comme un risque non nul et qu’il faut
éviter, mais pour le statisticien cela veut dire qu’il serait hautement
imprudent de laisser croire à un lien significatif avec le réchauffement climatique
car le groupe scientifique du GIEC lui-même avoue son impossibilité à mettre en
évidence un lien quelconque. Cela n’empêche nullement Jean Jouzel, vice-président
du GIEC, Nicolas Hulot, et le groupe de représentants des États, chargé de
faire un condensé des travaux du GIEC, de transformer les doutes, les
résultats non significatifs en certitudes pour des raisons politiques.
Pourtant de solides équipes scientifiques,
dont celle du Dr Willie Soon, travaillent sur l’influence solaire dont ils
considèrent qu’elle est primordiale dans l’évolution du climat et dépasse de
très loin l’influence humaine. Le système climatique de la Terre est un moteur
thermique géant qui réfléchit (rétro diffuse) environ 30% de la lumière
solaire, absorbe le reste, puis rayonne en infrarouge thermique vers l’espace
une quantité de chaleur presque égale, ce qui alimente les vents, les
précipitations et les courants océaniques. Notez que les flux naturels
d’énergie sont en ordre de grandeur de centaines de Watts par mètre carré (W /
m²) et que, comme indiqué dans le coin inférieur gauche, il y aurait un
déséquilibre net de 0,6 [0,2- 1,0] W / m² censé réchauffer la planète. L’influence
humaine totale, actuellement de l’ordre de 2,3 W / m², fait moins de 1% des
flux naturels d’énergie qui parcourent le système. Ce chiffre montre la
difficulté de la tâche pour isoler et prédire les effets d’une si petite
influence physique dans un système chaotique, multiprocessus, multi-échelle et
« bruité », dont nous n’avons que des observations limitées. Devant une science
aussi immature, la plus grande prudence devrait être impérative.
Hélas !
Des décisions politiques, engageant des centaines de milliards pour le moins,
dans des processus difficilement réversibles, entraînent nos pays dans des dépenses
et des débauches d’énergie dont les plus faibles d’entre nous subiront les plus
dures conséquences. Nous restons dans le domaine d’incertitude sur le
réchauffement climatique, sur la cause due à l’émission anthropique de
CO2, sur la menace immédiate, et encore moins imminente, que
représenterait l’augmentation des niveaux de CO2 sur le climat de la
planète. La complexité de la climatologie pour les scientifiques devrait inciter
toute cette communauté à faire savoir au monde qu’elle balbutie et réclamer une
pause afin qu’une vérité plausible se fasse jour. Seulement alors, comme le dit
Lucrèce :
« Félix qui potuit rerum cognoscere
causas »
Heureux est celui qui trouve
Le pourquoi des choses.
Claude Trouvé
23/04/18
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