Le
show médiatique de Macron sur le climat, qui a réuni une cinquantaine de
chefs d’État, mais sans la présence de ceux de la Russie, la Chine,
l’Inde, le Brésil
(4 pays des Brics !) et surtout des Etats-Unis, a rempli les médias deux
ans après la COP21. On peut d’ailleurs être surpris, qu’après la COP23
qui a eu
lieu du 7 au 17 novembre à Bonn, il faille, aux frais du contribuable
français
faire une réunion multinationale pour parler du même sujet un mois après
en France.
Ce n’est pas, à priori un geste amical, de voler la vedette à Mme
Merkel, quand
elle est en train de constituer son gouvernement. La principale annonce
qui en
ressort c’est l’officialisation que le monde bancaire et des affaires se
fait
désormais tirer l’oreille pour investir dans les énergies fossiles. La
réalité
est toute autre. En effet, d’une part on sait que les besoins en pétrole
et en
charbon vont encore augmenter et que la production et la prospection du
pétrole
va continuer pour faire face à la consommation, et d’autre part qu’il
s’agit d’un
choix délibéré d’investir dans le marché des énergies renouvelables
devenus
plus juteux que celui des énergies fossiles dans la mesure où justement
il est
décidé d’y investir de l’argent public.
On
parle d’investissements de l’ordre de 50.000 milliards pour limiter le
réchauffement à 2°C d’ici la fin du siècle et la Banque mondiale parle même de
90.000 milliards. Si Bill Gates y met de l’argent ce n’est pas pour rien. Comme
l’écrit Rémy Prud’homme, « derrière les
envolées lyriques sur le sauvetage de la planète…il y a principalement (et
presque uniquement) le développement à marche forcée de l’électricité éolienne
et photovoltaïque, activité qui est devenue un big business, pour un petit
nombre de multinationales géantes, soutenues par les plus grandes banques du
monde ». Le slogan n’est pas « Sauvons la planète » mais « Prenons
leurs sous ». C’est déjà 5 milliards d’euros que nous ont coûté
les énergies renouvelables en 2017 chez nous. Déjà fin 2016, les diverses taxes
(TVA, CSPE, etc.) représentaient 35 % de la facture (5 points de plus qu’il y a
cinq ans). Pour ceux, qui croient que les grandes multinationales ont pris
conscience que la planète est menacée et se mettent à l’œuvre, il va falloir qu’ils
sortent du rêve en regardant leur facture d’électricité, de gaz et de fuel. Ces
deux derniers ne recevant plus de subventions vont donc aussi augmenter en
dehors des variations du coût à la mise sur le marché.
Seulement
voilà, il faut un minimum de doigté pour chiper les billets dans le portefeuille
du citoyen, comme savent le faire les voleurs à la tire. Il faut même que le
citoyen ait l’impression de faire une bonne action en se laissant dépouiller,
payer doit devenir un plaisir. La planète doit être sauvée, c’est le téléthon
du climat. « Nous sommes au bord du
gouffre », « La bataille
est proche d’être perdue ». Alors la machine du catastrophisme saisit
tout sur son passage pour montrer que nous courrons à notre perte. Macron se
fait le chantre du sauvetage dans des tirades dithyrambiques qui glaceraient même
l’équateur. Les pôles fondent, les océans montent, la montée de température s’accélère,
les ouragans sont plus nombreux et dévastateurs (la preuve : Irma), les
incendies en Californie ont lieu en hiver, etc. D’un seul évènement on tire de
suite une généralité et une cause, le réchauffement climatique, lequel ne peut
être produit que par l’homme tout puissant qui peut même changer le climat
mondial. Au fond c’est la revanche de l’homme sur la nature, cette fois elle
lui obéit. Donc s’il peut faire, il peut défaire. Seul besoin pour cela, il faut
du fric !
La pompe
à fric, c’est la com. Les médias, qui appartiennent à ceux qui vont pomper pour
leur compte, sont sur le pied de guerre. La réunion de Macron est destinée à
donner le signal de la grande lessive des cerveaux. Il n’est plus utile de
réfléchir pour savoir si l’on est pour ou contre le réchauffement climatique et
sa cause anthropique, l’affaire est définitivement prouvée puisque c’est
désormais acté dans le monde politique. Les scientifiques encore incrédules
sont une petite minorité, des espèces d’îlots de résistance qui ne survivront
pas sans relais médiatique. Ignorons-les ou alors, pour faire preuve d’une
grande ouverture d’esprit, invitons-en-un une fois et encadrons-le par des
contradicteurs avec 5 minutes pour lui et 1 heure et demi pour les autres.
Ne riez pas c’est l’exploit de LCI, chaîne
captive par excellence, pas plus tard qu’hier 12 décembre 2017 dans l’émission « L’info
en question » du faux-jeton David Pujadas. Sur 1h 36 mn d’émission,
consacrée à la prestation de Macron sur le sauvetage de la planète et la
nécessité d’investir pour cela, un créneau de 12 mn a été accordé à Benoît
Rittaud, mathématicien auteur de deux livres sur le sujet climatique et
président des climato-réalistes, ces recalés de la Science officielle qui s’obstinent
alors que la messe est finie. Sur ce créneau de 12 minutes, 5 lui ont permis de
s’exprimer, sur la réalité du danger dû au réchauffement climatique, sur les
ouragans et la montée des eaux. Ces 5 minutes ont d’ailleurs été interrompues à
plusieurs reprises par des contradicteurs. Voilà ce qu’on appelle un vrai débat
sur le sujet : 5 minutes hachées pour contrer 1h30 de propagande pour le
réchauffement climatique.
Afin
de vous éviter toute la lecture de cette vidéo, Benoît Rittaud est convié à
parler devant la présidente du WWF, et trois journalistes européistes, à la
36.30 minute jusqu’à la 48.20. Mais où on pousse le vice dans cette émission c’est
dans la présentation de la montée des températures. Il s’agit d’une animation
qui fait défiler à toute vitesse une roue à secteurs colorés qui présente l’évolution
depuis les années 1950. Or la montée des températures a réellement été observée
entre 1950 et 1995 mais depuis la température n’évolue pratiquement plus !
C’est justement sur cette période de construction des modèles mathématiques que
les prévisions et la réalité ne collent plus comme je l’ai montré dans l’article
précédent. Cette entourloupe est présentée à la 27.35 minute comme la « Vérité ».
Autrement dit ni vu ni connu je t’embrouille !
Pour
l’arnaque climat comme pour le reste, dans une démocratie moribonde et en
attendant les robots, le vrai slogan c’est « Il y a encore du fric à prendre » en France, pour les allemands
c’est en cours, pour les Grecs on gratte les fonds de tiroir.
Nous sommes dans le monde de la
désinformation
Où nous n’intéressons l’oligarchie
ploutocratique
Que par l’argent que nous possédons
encore.
Les pourvoyeurs sont les classes
moyennes,
Les inutiles sont les pauvres et les
retraités.
Les pourvoyeurs ont le droit de vivre
Les autres d’essayer de survivre
Sauf les plus riches qui doivent
Devenir encore plus riches.
Claude Trouvé
13/12/17
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