Emmanuel
Macron, à défaut de trouver des solutions pour diminuer le déficit public,
toujours croissant en 2017 et même prévu encore plus haut en 2018 soit 20% de
plus qu’en 2016, se fait un show médiatique avec le deuxième anniversaire de la
COP21 dont on sait qu’elle n’est pas contraignante. Les milliards prévus
arrivent au compte-goutte et Macron se fait le chantre de la lutte aux
subsides. Evidemment les lobbies poussent dans ce sens, car c’est dans ce
secteur que se trouve des débouchés, en particulier sur l’Afrique. Macron leur
donne le coup de pouce, il faut bien renvoyer l‘ascenseur. Il prêche pour que
les autres pays donnent, car les 100 milliards sont encore très loin, et Bruno
Lemaire trouve que nous donnons déjà trop… Pas bête ce Macron.
Alors tous les
médias, le Monde en tête, enfourche la vieille rengaine du réchauffement
climatique, que l’on appelle pudiquement changement, de façon à être prêt à
toute éventualité. France info vient de nous servir sa logorrhée de lieux
communs sur fond d’ours blanc, incendies en Californie, fonte des glaces, 23.000
personnes déjà déplacées (hausse des océans), ouragans plus fréquents et plus
puissants, etc. Au passage on affirme que si la planète reverdit c’est grâce à
l’action de l’homme, au cas où certains penseraient que c’est grâce à
l’augmentation du CO2. Ce serait ennuyeux que l’on puisse dire que l’homme
ait une action bénéfique en augmentant le CO2 !
Oui la planète
reverdit, les images satellites le montre. Oui le taux de CO2 croît.
Il y a un lien entre les deux, même si l’homme en brûlant moins de bois aux
portes du désert le fait reculer, même si on essaye de moins déboiser en
Amazonie. Le CO2 c’est bon pour la végétation et ce n’est pas nocif
pour l’homme. Nous en expirons, et le monde végétal nous le transforme en
oxygène grâce à la photosynthèse. On est fait pour s’entendre. Il faut arrêter
de confondre CO2 et pollution, ce n’est pas un polluant comme l’oxyde
d’azote, le souffre et les anhydrides sulfureux, etc. On parle d’un taux de gaz
carbonique dans l’atmosphère de 0,04% (ou 407 parts par million) aujourd’hui
contre 0,032% en 1960. Alors oui, certes, l’augmentation est de 25%, mais 25%
d’un tout petit nombre : cela reviendrait à constater l’augmentation de CO₂
dans l’atmosphère d’une salle de théâtre de 1500 places après y avoir laissé brûler
une allumette (oui, toute une allumette). Nous ne pourrions pas vivre, par
manque d’oxygène dans un air à 100% de CO2, mais on est très loin
des taux dangereux et même du 1,5% admis dans les sous-marins.
Le
problème n’est que le lien de causalité avec le changement climatique. Je ne
redirai pas que de très nombreux spécialistes contestent ce lien et prétendent
même que l’augmentation du CO2 naturel suit et non précède l’augmentation
de la température. Ceci a été montré dans les carottages glaciaires. Or les amplitudes
des variations de température et de CO2 dans l’histoire connue de
notre planète sont très supérieures à celles que l’on impute au CO2
d’origine anthropique. Ajoutons que l’influence du soleil a été largement oubliée
ou minimalisée dans les calculs prévisionnistes, ce qui est assez osé à priori.
Certains pensent que l’augmentation de température notée de 1950 aux années
1990 est liée à une plus intense activité solaire.
Toujours
est-il que les modèles mathématiques ne rendent pas compte de la quasi-stagnation
des températures depuis 20 ans. Les années chaudes de 2014-2015-2016 sont très
probablement dues au courant marin du pacifique El niño qui a une influence chaude
sur le climat, le passage à El niña qui a l’effet inverse expliquerait que les
températures en 2017 reviennent à celles du début du siècle. La courbe rouge
sur le graphique est la moyenne retenue par le GIEC et sert de base aux
prévisions. Depuis 2000, elle donne une augmentation de température de 0,025°C
par an, soit +2,9°C à la fin du siècle par rapport à 1975. Voilà d’où viennent
les prévisions catastrophiques annoncées. Si l’on prend les évolutions réelles
depuis 1980 on obtient +0,37° à la fin du siècle par rapport à 2017. Durant
le dernier millénaire on a pu noter des variations de température bien plus élevées.
Rien ne permet donc de lancer aujourd’hui
des cris d’alarme sur l’augmentation des températures que ce soit un effet
naturel ou anthropique. Les raisons de cet alarmisme distillé dans l'opinion sont donc autres et n’ont rien à voir
avec la science climatologique qui est encore loin d’avoir tout compris d’ailleurs.
Reste
le lien de causalité entre le CO2 et la température. En dehors du
fait que les variations du taux de CO2 ont eu des amplitudes
supérieures à celles observées de nos jours, la pseudo-science officialisée
devra expliquer pourquoi des petites variations de la teneur en CO2
peuvent avoir des effets aussi considérables pour le climat, si tant est qu’il
en est la cause. Si c’est le cas comment explique-t-on que pendant 20 ans la
teneur en CO2 a crû significativement et que les températures n’ont
presque pas évolué ?
Reste
que par l’utilisation de constats circonstanciels, comme le passage d’un ouragan,
des incendies de grande ampleur, on continue à alimenter la peur du citoyen en
liant sans sourciller ce constat au réchauffement climatique. Le cas des
ouragans est particulièrement représentatif de cette désinformation permanente.
Le GIEC lui-même (organisme de l’ONU en charge de recommandations liées au RCA)
avoue de pas pouvoir faire de lien entre fréquence et puissance des ouragans,
et le réchauffement climatique d’autre part : « Un faible degré de confiance est accordé à toute augmentation observée
à long terme (40 ans ou plus) de l’activité cyclonique dans les zones
tropicales (intensité, fréquence, durée) » écrivait-il en 2012 page 17.
Un faible degré de confiance veut dire en langage scientifique qu’aucun lien n’a
pu être mis en évidence. Plus récemment on a lu : « Il est prématuré de conclure que les
activités humaines (et en particulier les émissions de gaz à effet de serre)
ont un impact détectable sur les ouragans de l’Atlantique ou sur l’activité
cyclonique mondiale. (NOAA, Agence américaine d’études océaniques et
atmosphériques, 26 oct 2017) »
Al
Gore nous avait prédit en 2007 que les glaces du pôle Nord auraient disparu dès
l’été 2014 et l’image de l’ours à la dérive a fait le tour du monde. Les glaces
polaires sont toujours là et le volume de glace cet été avait repris son volume
moyen normal. Pour nos ours la vie est belle, ils ont vu leur population
augmenter de façon importante depuis 1950. De 5.000 individus environ à cette
date, elle est passé à plus de 20.000 en 2012 et, selon les derniers
recensements pourraient atteindre 27.000 à 32.000 aujourd’hui. En ce qui
concerne la montée des océans, celle-ci s’est produite bien avant l’ère
industrielle d’une part, et d’autre part le passage des mesures par marégraphes
aux mesures satellitaires a demandé de réaliser le recoupement nécessaire et
aussi de rectifier les mesures erronées d’un satellite. Désormais on peut dire
qu’il n’y a pas d’accélération du phénomène et que l’augmentation observée par
siècle serait de 30cm, ce qui n’a plus rien à voir avec les chiffres en mètres encore
présents dans la propagande médiatique. De plus la NOAA a annoncé un arrêt de
la montée depuis 2 ans sans qu’une explication plausible puisse être donnée.
Malgré
tout une lutte sans merci est lancée contre le changement climatique (RCA), et
le nerf de la guerre c’est l’argent. La France vertueuse, ayant l’un des plus
faibles taux de CO2 des grands pays industrialisés (grâce au
nucléaire), s’est arrogé le droit d’être la référence et le leader de la lutte
contre le RCA. Il faut trouver des financements privés et publics (mais surtout
publics) pour cette fameuse « action climat », histoire de « Make Our Planet Great Again » – et
lâcher au passage 60 millions d’euros de plus d’argent gratuit de la poche des
autres pour attirer des scientifiques étrangers ayant un projet en lien avec le
changement climatique. Il va falloir aussi pourvoir au départ des Etats-Unis et
lors de la COP23 de Bonn (Allemagne) le mois dernier, Macron avait même appelé
les États européens à compenser intégralement ce retrait américain pour
financer le GIEC, ce Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du
climat qui fait la pluie et le beau temps sur le climat depuis sa création dans
la nébuleuse onusienne en 1988.
C’est
un gouffre financier que nous propose Macron. Ou bien c’est un leurre, un coup
politique, et il ne lâchera finalement rien, ou bien nous allons devoir payer chèrement
ce canular monté par une oligarchie qui se sucre sur la taxe carbone et se
frotte les mains de voir arriver de l’argent qui va tomber dans son escarcelle
pour les énergies renouvelables. Cela c’est le trajet habituel de l’argent des
pauvres, tragiquement trompés, vers les plus riches. On est devant un véritable
scandale qui dévoie la Science et qui entraîne notre pays dans une aventure des
énergies renouvelables qui n’a pas non plus lieu d’être car elles sont
indirectement polluantes à cause du duo incontournable : énergies
aléatoires-énergies pilotables polluantes.
Cette affaire s’avère l’arnaque du
siècle
Dont les conséquences financières
Vont se chiffrer en milliards
Dans un pays endetté
Donc en impôts
Et en taxes !
Claude Trouvé
12/12/17
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