mardi 3 octobre 2017

Le peuplement, l’immigration, les attentats, la faute à qui ?



Les attentats se suivent à un rythme soutenu et marquent les opinions de nos concitoyens. Un climat de peur s’insinue, ce qui est le but de ceux qui cherchent à déstabiliser notre pays, ceux qui les commanditent et ceux qui agissent. La répétition de mesures urgentistes ne fait qu’aggraver un sentiment d’insécurité et une tendance à tout accepter des lois liberticides pour se protéger. Celle-ci permet au gouvernement d’imposer son joug, de jour en jour plus fort, sur le peuple. Mais l’immigration sauvage, parce que non contrôlée, commence à semer le trouble dans l’esprit du peuple qui y voit une porte d’entrée de djihadistes prêts à agir contre nous. Enfin l’extension des zones de non-droit, la radicalisation des jeunes dans ces zones, l’arrivée massive de nouveau-nés immigrés mais principalement musulmans dans les maternités, font progressivement monter le sentiment que nous devons faire la place, non seulement à une autre religion ce qui a été fait avec le protestantisme, le judaïsme, le bouddhisme, etc. mais une autre civilisation. Or ses règles de vie ne sont pas compatibles avec des fondements de notre République, dont la laïcité, l’égalité homme-femme, l’adultère, la monogamie, l’homosexualité, les règles alimentaires et vestimentaires, par exemple.
https://youtu.be/sgTxtxu_YR8

De plus en plus je constate qu’un sentiment de révolte souvent sourde, car la peur d’être traité de raciste couvre les voix, grandit dans notre pays. La tentation de mettre tous les musulmans dans le même sac, peut dégénérer en guerre civile, tout-au-moins locale dans les quartiers chauds ou aux abords, au détriment de ceux qui sont devenus français de cœur. Devant les attentats et les demandes identitaires bousculant les règles de vie des autochtones ou devenus tels, le slogan « pas d’amalgame, se fera de moins en moins entendre. Je fais le même constat mais la faute à qui ? C'est à nous qu'il revient de se battre la coulpe. Les contrats de travail du départ demandaient aux travailleurs immigrés de repartir au pays où leur famille les attendait. Rien ne nous obligeait en plus à les naturaliser. C’était du donnant-donnant et du « chacun chez soi et les vaches seront bien gardées. » 

Depuis nous avons ouvert le regroupement familial qui, grâce au droit du sol, permet de créer des petits français de religion musulmane par des "couples" dont la fécondité est très supérieure à celle des autochtones. La démographie nous condamne mathématiquement à être minoritaires à échéance de trente ou quarante ans au plus. Notre sentiment de terre d'accueil nous a conduit à accepter l'arrivée des réfugiés politiques puis économiques. Nous consentons à reculer de plus en plus, devant la pression légitime d'une population formée par une autre civilisation, en passant d'une volonté d'assimilation, à celle d'intégration puis à celle de "juxtaposition". Progressivement nous faisons évoluer nos lois pour prendre en compte cet état de fait comme un évènement normal qui entre dans les esprits comme devenu inéluctable auquel on prépare les esprits.

Le droit de vivre selon les us et coutumes de ces pays que ce soit la burqa, la viande halal, la construction des mosquées aidées financièrement comme centre culturel, la polygamie non réellement poursuivie même pas par les allocations familiales, l'introduction du temps de prière dans les entreprises, la création progressive de tribunaux islamiques comme au Royaume-Uni et en Belgique, la montée d'un parti musulman, l'acceptation de l'inaction du CFCM devant les actes francophobes, l’Éducation Nationale qui introduit l'apprentissage possible de la langue arabe dès le plus jeune âge, etc. ne sont pas la faute des musulmans, mais la nôtre.

Notre permissivité, notre abandon de l'objectif d'assimilation, notre refus de faire le tri des immigrés et notre acceptation de fait de l'immigration clandestine sans contrôle efficace possible sur les frontières terrestres, conduisent inéluctablement à la situation actuelle, et le futur est écrit. Il s'agit là de l'acceptation du djihad de paix qui utilise la fécondité et l'immigration, pour un but que les musulmans assimilés n'admettent pas. Malheureusement on se sert de l’exemple de ces derniers pour justifier tout le reste. Ajoutons à cela l'aberration d'accepter l'immigration de milliers d'êtres humains auxquels on n'a pas de travail à donner. Peut-on vraiment reprocher aux jeunes de se radicaliser et de tomber dans la délinquance et les trafics ou de détruire tout ce qui représente une richesse à laquelle ils n'ont pas accès ? 

Mais pire nous sommes des provocateurs. Nous allons combattre les musulmans en terre d'Islam. Quelle meilleure manière y-a-t-il de provoquer le djihad armé, celui qui poignarde dans le dos, les juifs, les chrétiens, les athées, les agnostiques, et les forces de l'ordre, et celui qui organise de véritables attaques de style militaire en Europe mais particulièrement en Afrique et au Moyen-Orient. Daech a massacré les chrétiens d'Orient sans que cela fasse autant de bruit que ce qui se passe en Birmanie actuellement où les musulmans se sont révoltés contre le pouvoir central, bien aidés par la puissance hégémonique étasunienne selon le processus habituel de déstabilisation des régimes forts. Pourquoi sommes-nous avec les sunnites qui massacrent le Yémen ?

Alors pour le fanatisme musulman la guerre déclarée depuis notre incursion en Libye permet de justifier l'exportation de la guerre de revanche en France. Il nous pousse à la défensive et à la perte progressive de nos libertés devant un adversaire multiforme, devenant de plus en plus nombreux et insaisissable. C'est l'arroseur arrosé. Pire encore cela fait partie du plan de destruction des nations. La France est le pays européen ayant la plus longue histoire et son identité s'est forgée sur bien plus d'un millénaire dans des frontières naturelles sur presque sur tout son pourtour. C'est ce qui a fait son pouvoir de résistance et finalement sa puissance militaire, économique, linguistique et culturelle. Les Frères Musulmans pactisent avec les puissances de l'argent tout en jouant leur propre jeu, ils ont le temps pour eux et sont plus patients que les autres qui croient se protéger derrière une grande puissance militaire hégémonique amorçant son déclin.

Tant que nous ne reprendrons pas notre souveraineté en quittant l'UE, l'euro et l'OTAN, nous serons comme un paralysé qui glisse sur une pente savonneuse. Le remplacement de la population, le découpage régional, le vœu de fédéralisme européen, sont les outils de ceux qui veulent notre soumission ou notre départ. Certains États ont tiré la sonnette d’alarme, en refusant l’entrée incontrôlable de l’immigration, et sont entrés en rébellion contre l’UE. La Hongrie a élevé un mur de 4 mètres de haut. Devant cette détermination, allant jusqu’à une menace de sortir de l’UE, celle-ci vient d’admettre que l’on puisse protéger ses frontières en mettant en sourdine le traité de Schengen pour une durée de trois ans. Il y a fort à parier que ces États prolongeront d’eux-mêmes cette disposition temporaire. C’est un accroc supplémentaire dans le fonctionnement de l’UE qui montre ainsi sa faiblesse.

Rachida Dati vient de s’exprimer en prônant l’extermination des djihadistes en terre d’Islam. C’est non seulement impossible mais contraire à l’objectif visé. Cette politique initiée par Sarkozy ne conduit qu’à l’arrivée du djihadisme en France, et à l’intensification d’une propagande islamique, financée par les Etats du Golfe, qui radicalise de plus en plus la jeune population musulmane et contamine aussi des non-musulmans qui deviennent souvent des loups solitaires au couteau facile. Le djihadisme est multiforme et composé d’une multitude de courants réunis par une seule conviction, la supériorité de leur religion et sa vocation à dominer le monde. C’est une hydre qui couvre le monde entier. Même si le bras au Moyen-Orient de l’État Islamique, est en train de disparaître en tant que tel depuis l’implication russe dans la guerre syrienne, il n’en est rien dans le reste du monde. L’Afrique, l’Europe, l’Asie et même le Canada et les Etats-Unis, lui offrent des terrains d’affrontement qui épuiseront les Etats. La religion musulmane s’apprête à être et à rester la première religion du monde car l’augmentation supérieure en nombre de ses croyants par rapport au reste des populations reste une arme fatale. 

La France peut encore apaiser cette confrontation en pratiquant une véritable politique d’assimilation sans concession, tout en se comportant comme une nation médiatrice, et non comme une seconde nation hégémonique se dotant du droit d’ingérence dans un pays étranger ou comme une voyageuse de commerce prête à toutes les compromissions. Elle doit se tourner vers les nations musulmanes qui font des pas vers la démocratie et la liberté religieuse. Son histoire lui permet de se rapprocher de pays comme la Syrie, la Turquie, l’Egypte, la Tunisie et le Maroc qui ont vocation à développer une vision moins radicale de l’Islam. Elle doit aussi aider les pays migrateurs, en particulier francophones, dans des vraies relations de partenariat pour aider ses pays à juguler l’émigration et non à capter l’élite dont ces pays ont besoin. Elle doit assister le développement de leur économie agricole, artisanale et industrielle, de leurs infrastructures et de leurs sources d’énergie. La France y regagnerait la notoriété qu’elle est en train de perdre comme nation prédatrice et colonialiste. Le résultat ? Le peuple français se recroqueville dans la peur, ses libertés diminuent comme peau de chagrin… et nos soldats meurent ou sont blessés sans espoir, pour certains, de revivre autrement qu’assistés !
 
Non seulement nous sommes en train de subir 

Une civilisation qui veut dominer le monde

Mais nous ne pouvons que constater 

Que nous avons tout fait pour cela

Et que nous continuons encore !

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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