Les attentats se suivent à un rythme soutenu et marquent les
opinions de nos concitoyens. Un climat de peur s’insinue, ce qui est le but de
ceux qui cherchent à déstabiliser notre pays, ceux qui les commanditent et ceux
qui agissent. La répétition de mesures urgentistes ne fait qu’aggraver un
sentiment d’insécurité et une tendance à tout accepter des lois liberticides
pour se protéger. Celle-ci permet au gouvernement d’imposer son joug, de jour
en jour plus fort, sur le peuple. Mais l’immigration sauvage, parce que non
contrôlée, commence à semer le trouble dans l’esprit du peuple qui y voit une
porte d’entrée de djihadistes prêts à agir contre nous. Enfin l’extension des
zones de non-droit, la radicalisation des jeunes dans ces zones, l’arrivée
massive de nouveau-nés immigrés mais principalement musulmans dans les
maternités, font progressivement monter le sentiment que nous devons faire la
place, non seulement à une autre religion ce qui a été fait avec le protestantisme,
le judaïsme, le bouddhisme, etc. mais une autre civilisation. Or ses règles de
vie ne sont pas compatibles avec des fondements de notre République, dont la
laïcité, l’égalité homme-femme, l’adultère, la monogamie, l’homosexualité, les
règles alimentaires et vestimentaires, par exemple.
https://youtu.be/sgTxtxu_YR8
https://youtu.be/sgTxtxu_YR8
De plus en plus je constate qu’un sentiment de révolte
souvent sourde, car la peur d’être traité de raciste couvre les voix, grandit
dans notre pays. La tentation de mettre tous les musulmans dans le même sac, peut
dégénérer en guerre civile, tout-au-moins locale dans les quartiers chauds ou
aux abords, au détriment de ceux qui sont devenus français de cœur. Devant les
attentats et les demandes identitaires bousculant les règles de vie des
autochtones ou devenus tels, le slogan « pas d’amalgame, se fera de moins
en moins entendre. Je fais le même constat mais la faute à qui ? C'est à nous
qu'il revient de se battre la coulpe. Les contrats de travail du départ
demandaient aux travailleurs immigrés de repartir au pays où leur famille les
attendait. Rien ne nous obligeait en plus à les naturaliser. C’était du
donnant-donnant et du « chacun chez
soi et les vaches seront bien gardées. »
Depuis nous avons ouvert le regroupement familial qui, grâce
au droit du sol, permet de créer des petits français de religion musulmane par
des "couples" dont la fécondité est très supérieure à celle des
autochtones. La démographie nous condamne mathématiquement à être minoritaires
à échéance de trente ou quarante ans au plus. Notre sentiment de terre
d'accueil nous a conduit à accepter l'arrivée des réfugiés politiques puis
économiques. Nous consentons à reculer de plus en plus, devant la pression
légitime d'une population formée par une autre civilisation, en passant d'une
volonté d'assimilation, à celle d'intégration puis à celle de
"juxtaposition". Progressivement nous faisons évoluer nos lois pour
prendre en compte cet état de fait comme un évènement normal qui entre dans les
esprits comme devenu inéluctable auquel on prépare les esprits.
Le droit de vivre selon les us et coutumes de ces pays que ce
soit la burqa, la viande halal, la construction des mosquées aidées
financièrement comme centre culturel, la polygamie non réellement poursuivie
même pas par les allocations familiales, l'introduction du temps de prière dans
les entreprises, la création progressive de tribunaux islamiques comme au
Royaume-Uni et en Belgique, la montée d'un parti musulman, l'acceptation de
l'inaction du CFCM devant les actes francophobes, l’Éducation Nationale qui
introduit l'apprentissage possible de la langue arabe dès le plus jeune âge,
etc. ne sont pas la faute des musulmans, mais la nôtre.
Notre permissivité, notre abandon de l'objectif d'assimilation, notre
refus de faire le tri des immigrés et notre acceptation de fait de
l'immigration clandestine sans contrôle efficace possible sur les frontières
terrestres, conduisent inéluctablement à la situation actuelle, et le futur est
écrit. Il s'agit là de l'acceptation du djihad de paix qui utilise la fécondité
et l'immigration, pour un but que les musulmans assimilés n'admettent pas.
Malheureusement on se sert de l’exemple de ces derniers pour justifier tout le
reste. Ajoutons à cela l'aberration d'accepter l'immigration de milliers d'êtres
humains auxquels on n'a pas de travail à donner. Peut-on vraiment reprocher aux
jeunes de se radicaliser et de tomber dans la délinquance et les trafics ou de
détruire tout ce qui représente une richesse à laquelle ils n'ont pas accès ?
Mais pire nous sommes des provocateurs. Nous allons combattre
les musulmans en terre d'Islam. Quelle meilleure manière y-a-t-il de provoquer
le djihad armé, celui qui poignarde dans le dos, les juifs, les chrétiens, les
athées, les agnostiques, et les forces de l'ordre, et celui qui organise de
véritables attaques de style militaire en Europe mais particulièrement en
Afrique et au Moyen-Orient. Daech a massacré les chrétiens d'Orient sans que
cela fasse autant de bruit que ce qui se passe en Birmanie actuellement où les
musulmans se sont révoltés contre le pouvoir central, bien aidés par la
puissance hégémonique étasunienne selon le processus habituel de déstabilisation
des régimes forts. Pourquoi sommes-nous avec les sunnites qui massacrent le Yémen ?
Alors pour le fanatisme musulman la guerre déclarée depuis
notre incursion en Libye permet de justifier l'exportation de la guerre de
revanche en France. Il nous pousse à la défensive et à la perte progressive de
nos libertés devant un adversaire multiforme, devenant de plus en plus nombreux
et insaisissable. C'est l'arroseur arrosé. Pire encore cela fait partie du plan
de destruction des nations. La France est le pays européen ayant la plus longue
histoire et son identité s'est forgée sur bien plus d'un millénaire dans des
frontières naturelles sur presque sur tout son pourtour. C'est ce qui a fait
son pouvoir de résistance et finalement sa puissance militaire, économique,
linguistique et culturelle. Les Frères Musulmans pactisent avec les puissances
de l'argent tout en jouant leur propre jeu, ils ont le temps pour eux et sont
plus patients que les autres qui croient se protéger derrière une grande
puissance militaire hégémonique amorçant son déclin.
Tant que nous ne reprendrons pas notre souveraineté en quittant l'UE,
l'euro et l'OTAN, nous serons comme un paralysé qui glisse sur une pente
savonneuse. Le remplacement de la population, le découpage régional, le vœu de
fédéralisme européen, sont les outils de ceux qui veulent notre soumission ou
notre départ. Certains États ont tiré la sonnette d’alarme, en refusant l’entrée
incontrôlable de l’immigration, et sont entrés en rébellion contre l’UE. La
Hongrie a élevé un mur de 4 mètres de haut. Devant cette détermination, allant
jusqu’à une menace de sortir de l’UE, celle-ci vient d’admettre que l’on puisse
protéger ses frontières en mettant en sourdine le traité de Schengen pour une
durée de trois ans. Il y a fort à parier que ces États prolongeront d’eux-mêmes
cette disposition temporaire. C’est un accroc supplémentaire dans le
fonctionnement de l’UE qui montre ainsi sa faiblesse.
Rachida Dati vient de s’exprimer en prônant l’extermination
des djihadistes en terre d’Islam. C’est non seulement impossible mais contraire
à l’objectif visé. Cette politique initiée par Sarkozy ne conduit qu’à l’arrivée
du djihadisme en France, et à l’intensification d’une propagande islamique,
financée par les Etats du Golfe, qui radicalise de plus en plus la jeune
population musulmane et contamine aussi des non-musulmans qui deviennent
souvent des loups solitaires au couteau facile. Le djihadisme est multiforme et
composé d’une multitude de courants réunis par une seule conviction, la
supériorité de leur religion et sa vocation à dominer le monde. C’est une hydre
qui couvre le monde entier. Même si le bras au Moyen-Orient de l’État
Islamique, est en train de disparaître en tant que tel depuis l’implication
russe dans la guerre syrienne, il n’en est rien dans le reste du monde. L’Afrique,
l’Europe, l’Asie et même le Canada et les Etats-Unis, lui offrent des terrains
d’affrontement qui épuiseront les Etats. La religion musulmane s’apprête à être
et à rester la première religion du monde car l’augmentation supérieure en
nombre de ses croyants par rapport au reste des populations reste une arme
fatale.
La France peut encore apaiser cette confrontation en
pratiquant une véritable politique d’assimilation sans concession, tout en se
comportant comme une nation médiatrice, et non comme une seconde nation
hégémonique se dotant du droit d’ingérence dans un pays étranger ou comme une
voyageuse de commerce prête à toutes les compromissions. Elle doit se tourner
vers les nations musulmanes qui font des pas vers la démocratie et la liberté
religieuse. Son histoire lui permet de se rapprocher de pays comme la Syrie, la
Turquie, l’Egypte, la Tunisie et le Maroc qui ont vocation à développer une
vision moins radicale de l’Islam. Elle doit aussi aider les pays migrateurs, en
particulier francophones, dans des vraies relations de partenariat pour
aider ses pays à juguler l’émigration et non à capter l’élite dont ces pays ont
besoin. Elle doit assister le développement de leur économie agricole,
artisanale et industrielle, de leurs infrastructures et de leurs sources d’énergie.
La France y regagnerait la notoriété qu’elle est en train de perdre comme nation
prédatrice et colonialiste. Le résultat ? Le peuple français se recroqueville
dans la peur, ses libertés diminuent comme peau de chagrin… et nos soldats
meurent ou sont blessés sans espoir, pour certains, de revivre autrement
qu’assistés !
Non seulement nous
sommes en train de subir
Une civilisation qui
veut dominer le monde
Mais nous ne pouvons que
constater
Que nous avons tout
fait pour cela
Et que nous continuons
encore !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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