Il faut avoir un
solide goût du mensonge ou trouver dans celui-ci de nombreux avantages pour chanter
que la France n’a qu’à changer de Président et penser Printemps pour que notre
situation soit meilleure qu’en 2000. On nous assène que nous allons prendre un
nouvel envol grâce au magicien dont les médias chantent les louanges à qui
mieux mieux. En réalité nous vivons au-dessus de nos moyens depuis 1974 mais l’Europe
qui protège n’a nullement empêché un endettement en constante progression. De
2000 à 2017 nous avons augmenté la dette de 1000 milliards d’euros et frôlé les
100% d’endettement par rapport au PIB, critère communément publié. Cette
présentation est trompeuse, car si l’Etat doit rembourser la dette publique ce
ne sera pas avec le PIB, qui somme l’ensemble des activités nationales et le
bilan du commerce extérieur, argent dont ne dispose pas l’Etat. Il le fera avec
ses recettes fiscales qui sont prévues à hauteur de 310,8 milliards en 2017,
dont 14,5 milliards proviennent de l’UE, ristourne des 23 milliards que nous
lui versons au titre de notre contribution européenne. Sur ces recettes
fiscales, 48,6 milliards vont vers les collectivités locales. Au passage on
note que l’appartenance à l’UE coûte 8,5 milliards nets au budget de l’Etat et
que les recettes dont dispose réellement l’Etat, hors collectivités
territoriales est de 247,4 Mds€. Dans ce cas le remboursement de la dette publique se traduirait par une perte
totale de recettes pendant 10 ans.
A
raison d’une ponction de 10% des recettes chaque année, il lui faudrait 250 ans
pour rembourser la dette. La France affiche un déficit de 74,7 milliards pour
2017 qui est le signe d’un appauvrissement ou d’un surendettement sans limite.
Quelle banque accepterait cela d’un privé ? Mais ce n’est pas tout. La
Cour des Comptes montre que le budget 2017 devra compter 9 milliards de déficit
supplémentaire si l’on continue sans rien changer sur les engagements de dépenses
pris et les budgets ministériels. Philippe affirme que les impôts ne seront pas
augmentés, mais il n’a pas parlé des taxes comme d’habitude. Initialement le déficit prévisionnel du
budget 2017 représentait 74,7 milliards soit plus de 30% du budget ce qui est
énorme, mais avec les 9 milliards supplémentaires cela représenterait près de
34% !
C’est
cela la réalité de la France quand l’Allemagne va afficher, non un déficit mais
un surplus de recettes. Notons au passage que notre contribution nette au
budget de l’UE est justement de 9 milliards, ce qui comblerait le déficit
supplémentaire en cours pointé par la Cour des Comptes. La situation de la France
ne s’est pas améliorée depuis 2000 puisque le pourcentage de déficit a au moins
doublé, en effet il n’était alors que de 14,9%. Notons aussi que la
contribution au budget européen est passée de 15 Mds€ en
2000 à 23 Mds€ en
2017. Qui peut encore soutenir que l’UE nous protège en dehors de ceux-ci qui
nous voilent sciemment la vérité ? Deux choses sont sûres. La première c’est
que la plus grande gagnante est l’Allemagne affichant un excédent qui va
avoisiner les 300 milliards sur son commerce extérieur, et cela au détriment de
nombreux pays de l’UE dont en particulier les pays du sud. La seconde est que
nous avons perdu en 17 ans la plupart des leviers qui constituaient notre
indépendance, la monnaie, la gestion de notre budget, la politique migratoire,
l’indépendance militaire et de politique étrangère, la justice, la politique
agricole, l’ouverture obligatoire aux capitaux étrangers, etc. etc. Notre
patrimoine public est en cours de cession à des privés et des fleurons, même
stratégiques comme Alstom, passent dans des mains étrangères.
Regardez
la faiblesse du fanfaron Macron lors du dernier Conseil des Chefs d’États
européens lorsqu’il prétend obliger les pays de l’Est à harmoniser leurs
charges sociales sur les emplois salariés pour les rendre moins attractifs pour
nos employeurs. Il fait chou blanc. Il ne réussit pas plus quand il plaide pour
une mutualisation de la dette. Il récolte un Nein allemand. Sa proposition d’un
gouvernement économique de la zone euro, n’a qu’un accueil poli parce que l’Allemagne
n’acceptera que si elle a la mainmise dessus. L’espace de notre liberté d’agir
est de plus en plus restreint et ne peut aboutir qu’à une descente vers la situation
à la grecque mise en réalité sous tutelle avec des prédateurs qui se partagent
sa dépouille en se payant sur son patrimoine, îles, ports et aéroports par
exemple. Notre cocorico sur le climat n’a pas fait bouger les États-Unis, deuxième
pollueur mondial en carbone et l’accusation de Macron sur les journaux français
sous influence russe traités de partiaux à son égard n’a pas amélioré les
relations franco-russes.
La France
est sous une domination technocratique de Bruxelles, de la BCE et une
domination politique de l’Allemagne et des États-Unis sous l’impulsion d’une
oligarchie qui oriente la géopolitique à son profit. Son indépendance
économique, et géopolitique n’est plus qu’une peau de chagrin. Macron, pur
produit de cette oligarchie, enfume notre peuple grâce à une propagande
médiatique aux mains de celle-ci. Mais cette dépendance en fait un pantin plus
malléable encore que Trump qui a secoué le joug pour arriver au pouvoir mais
qui apparaît de plus en plus cerné par les forces de l’ombre qui ne le
souhaitaient pas. La presse française nous abreuve de commentaires
dithyrambiques sur les actions de Macron qui n’a encore rien fait en politique
extérieure, mais fait quelques couacs sur le plan intérieur avec ses choix pour
ses deux gouvernements mis en place. La réunion du Congrès n’est que de la
communication, qui coûte fort cher, mais qui montre que ses relations avec son
Premier Ministre ne commencent pas sous les meilleurs auspices.
Les
médias nous rasassent que le pire est derrière nous en notant un léger
décollage de la croissance depuis six mois. Ils oublient seulement de dire que
l’euro était à 1,04 dollar le 19 décembre dernier mais qu’il est repassé à 1,14
le 29 juin 2017, soit une augmentation de près de 10% ! Autrement dit nos
exportateurs doivent améliorer leur compétitivité de 10% s’ils veulent garder
leurs clients des mois précédents ou baisser leurs marges, voire vendre à
perte. L’embellie va obligatoirement cesser si l’euro reste à ce niveau et ce
sont les produits américains qui vont arriver chez nous. Au passage ceci montre
que la catastrophe que les européistes annoncent pour la sortie de l’euro
entraînant une baisse du nouveau franc de 10 à 15% ne serait pas plus perçue
par le consommateur, car seuls ceux qui suivent le cours des changes,
commercent ou voyagent hors zone euro en sont informés.
Il faut vraiment être complètement
désinformé,
Subjugué par une propagande médiatique
Qui place Macron sur un piédestal,
Pour croire encore à l’UE et l’euro.
Espérons que les français
Vont enfin se réveiller !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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