Cet article se risque
sur un sujet clivant qui a été peu débattu durant les campagnes électorales
présidentielle et législatives parce que les citoyens homosexuels représentent
une clientèle électorale non négligeable et les manifestations pour le Mariage
pour tous ont laissé des traces. N’oublions pas que jusqu’en 1990,
l’homosexualité était considérée comme une maladie mentale par l’Organisation
mondiale de la santé. En 2008, 19 % des Français n’acceptaient pas encore l’homosexualité,
contre 49 % en 1981, selon l’enquête Valeurs. Il est probable que neuf ans plus
tard, ce pourcentage a encore baissé. Il y a donc un lent processus d’acceptation
collective qui se poursuit. Ceux qui rejettent l’homosexualité comme une
maladie, un vice ou une tare sont désormais très minoritaires.
Si j’aborde
ce sujet, en essayant de le regarder sans à priori, c’est que nous avons
désormais un mois de la fierté gay avec le slogan « Soyons normaux, soyons homos ». Je voudrais donner un avis sur
ces deux mots, fierté et normalité. Je ne vois pas en quoi, on doit être fier d’être
homosexuel, plus que d’être hétérosexuel, fier d’être célibataire plus que
marié. Il s’agit d’un état qui n’entraîne aucune fierté particulière, pas plus
qu’il ne devrait entraîner un sentiment de culpabilité si la nature en a décidé
ainsi. Je pose d’ailleurs la question de savoir si, pour être reconnus par une
communauté et avoir le droit d’être fiers, certains ne tentent pas l’aventure
homosexuelle alors que leurs caractères sexuels psychiques de naissance sont
conformes aux caractères sexuels physiques. Auquel cas cette propagande de la
fierté aurait un effet déviant comme le fait la publicité sur nos désirs de
consommateur.
La
normalité au sens mathématique du terme n’a aucun caractère péjoratif. Pour
simplifier, il s’agit de dire que l’on appartient à une population, selon le
cas, de 60% à 80%, dont le caractère mesuré est distribué entre 30% et 40% de
part et d’autre de la moyenne. La population homosexuelle représente environ 4
% des hommes et des femmes avouant avoir eu une expérience homosexuelle au
cours de leur vie. Mais d’une façon plus restrictive seuls 0,5 % des femmes et
1,1 % des hommes de 18 à 69 ans se définissent comme homosexuels. Ils sont sans
doute plus nombreux en réalité, mais il n’est toujours pas facile de déclarer
son homosexualité, même de façon anonyme. Néanmoins les incursions dans l’homosexualité
peuvent être circonstancielles ou peu fréquentes. Un fumeur qui fume une
cigarette le week-end ne sera pas considéré comme fumeur par le corps médical.
Avec un aussi faible pourcentage d’homosexuels avérés, ceux-ci ne peuvent se
déclarer « normaux », leur en déplaise au sens mathématique du terme.
Ce sont des « anormaux », sans que cela ait une consonance
péjorative. L’évolution des espèces a créé un homme et une femme pour la
perpétuation de l’espèce humaine. Sauf intervention actuelle de la science, l’hétérosexualité
est une nécessité de la survie de l’espèce humaine. Si toutes les femmes
décidaient de se passer d’hommes et ne désiraient pas l’apport de la science
pour procréer, l’espèce humaine disparaîtrait.
Être
homosexuel, c’est se sentir affectivement et sexuellement attiré par des
personnes du même sexe que le sien. Être hétérosexuel, c’est être attiré par
des personnes de l’autre sexe. On dit qu’une personne est bisexuelle quand elle
a des relations avec des personnes des deux sexes. Si la plupart des personnes
découvrent leur homosexualité ou bisexualité pendant l’adolescence ou
l’enfance, ce n’est pas le cas de tout le monde : certaines personnes la
découvrent plus tard dans leur vie. C’est sur ce point que la propagande faite médiatiquement
par l’abondance des articles sur une minorité de population peut devenir un
facteur amplificateur d’un comportement qui n’est pas « naturel » au
sens de l’espèce. Comment sait-on si on est homo ? Il n’y a pas de test, c’est
une histoire d’amour ! Un jour, on se rend compte qu’on est vraiment amoureux
d’une personne de même sexe.
Il
est évident que la nature donne au nouveau-né une multitude de caractéristiques
psychiques et physiques qui se manifestent assez tôt et qui se distribuent
entre le féminin 100% et le masculin 100%. Peu d’individus sont aux deux
extrêmes et nous sommes un mélange plus ou moins typé des deux sexes. L’homme qui
porte barbe ou moustache, pratique le culturisme et entend être le maître en
toute occasion, affiche sa masculinité. La femme qui prend un soin particulier
de son corps, de son apparence, de son habillement en cherchant à séduire,
affirme sa féminité. La tendance à l‘unisexe actuel a tendance à rapprocher les
caractères distinctifs des deux sexes. Dans la population hétérosexuelle, il y
a concordance entre les caractères psychiques et physiques. Mais l’homosexualité
naît, une fois sur deux, de la discordance entre les caractères sexuels et
psychiques. N’oublions pas que l’acceptation grandissante de l’homosexualité
par la population française réduit d’autant la réticence à faire état de son
homosexualité. Il n’est cependant recensé par l’INSEE que 102.500 couples gay
et lesbien en France.
La
France a légalisé le mariage homosexuel en 2013 et les États-Unis l’ont fait
pour l’ensemble des Etats fédérés en 2015. Les Pays-Bas, eux, l’avaient
légalisé dès 2001, et la Belgique, dès 2003. On voit nettement qu’une petite
minorité de français ont fini par imposer un débat qui a engendré une loi et
des discussions sur la GPA et la PMA qui ont mobilisé l’opinion publique. De
toute évidence ceci a été soutenu par une propagande médiatique et politique
qui a eu intérêt à gonfler un problème d’une centaine de milliers de couples
homosexuels dont la préoccupation majeure n’était pas le mariage mais le
partage des richesses accumulées par le couple durant leur union après le décès
de l’un d’entre eux. Cette revendication légitime aurait pu trouver une
solution dans l’aménagement du PACS. Il y a donc une autre motivation à cette
loi.
Des statistiques un peu anciennes nous
donnent un éclairage sur les comportements divers de cette population :
80 % des jeunes homosexuels mènent une double
vie et n’assument pas leur homosexualité.
10 % environ des homosexuels refoulent
totalement leur homosexualité.
5 à 10 % seulement des homosexuels sont bien
dans leur peau.
45 % des homosexuelles et 36 % des
homosexuels avouent être tenaillés par le désir d’enfants.
20 % des homosexuels seraient des hommes
mariés.
On voit que l’homosexualité ne se vit généralement
pas bien et que cela ne dépend pas majoritairement de leur environnement mais
que le désir d’enfant, la culpabilité de l’homme marié qui trompe sa femme, l’impression
de ne pas être comme tout le monde, sont des facteurs qui donnent une vie
perturbée que l’individu supporte mal. Il est donc important que la propagande
sur l’homosexualité n’entraîne pas des hétérosexuels dans une aventure qui fera
peu d’heureux. Mon analyse sur le
caractère contagieux de la propagande homosexuelle se conforte avec les
statistiques sur la répartition géographique et sociologique de cette
population :
46 % des homosexuels sont en région
parisienne.
40 % sont dans les villes de plus de 100 000
habitants.
7 à 8 fois moins d’ouvriers parmi les
homosexuels que parmi les hétérosexuels (4 % contre 31 %).
35 % d’homosexuels dans les catégories aisées
(cadres, professions intellectuelles supérieures, etc.) contre 17 % parmi les
hétérosexuels.
Aucun agriculteur n’a déclaré d’activité
exclusivement homosexuelle.
Il apparaît que c’est dans les classes aisées
et les villes importantes que la propagande a le plus d’effet sur l’homosexualité.
Elle n’est donc pas seulement inhérente aux caractères psychiques et physiques
innés mais pour une partie à des effets psychiques acquis. Alors pourquoi les
médias jouent ce jeu qui ne crée pas une société heureuse et veut faire une « normalité »
de ce qui est « anormal » au sens mathématique du terme. Il est
important de tirer cela au clair et je vous en reparlerai.
Il n’apparaît
pas que la mise en avant de l’homosexualité
Conduise
la société vers un accomplissement de l’être.
Cette
« anormalité » réclame notre compréhension
Pour
une intégration entière au monde actuel
Justement
parce qu’elle n’est pas le devenir
Normal
de la survie de l’humanité.
Claude
Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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