Il est illusoire de vouloir produire de l’électricité gratuite et la
production d’électricité éolienne n’y échappe pas. Il est illusoire de vouloir
produire de l’électricité sans impact sur l’environnement et la production
d’électricité éolienne n’y échappe pas. J’ai largement évoqué les surcoûts de
la production d’électricité éolienne de l’aveu même de la Cour des comptes
publics. La politique de surcharge de normes de sûreté sur les réacteurs et
d’arrêt politique prématuré peut seule faire grimper le coût du kWh nucléaire.
On s’y emploie du côté du gouvernement. On rend nos réacteurs de moins en moins
compétitifs, sous prétexte de sécurité renforcée, et on recule ainsi sur la
vente d’un des fleurons de l’industrie française au profit des russes et des
chinois en particulier. Chacun sait que pousser la probabilité du risque
industriel vers zéro coûte de plus en plus cher au fur et à mesure que l’on
s’en rapproche, mais le risque zéro n’existe pas. Pourtant nous prenons notre
voiture ou l’avion avec une probabilité de mort bien plus élevée. Alors le
risque admissible est devenu politique et idéologique.
Je sais que le nucléaire a le péché originel des explosions d’Hiroshima
et Nagasaki, et que Tchernobyl et Fukushima ont conforté une peur plus
irrationnelle que réelle chez nous. N’oublions pas que ce tsunami a fait de
l’ordre de 20.000 morts avant d’être le déclencheur de la catastrophe
nucléaire. Mais on n’a pas cessé de cultiver cette peur pour des raisons
politiques et désormais économiques. Le lobby pétrolier a d’abord lutté contre
le nucléaire, en subventionnant Green Peace, avant d’y prendre des actions,
puis il a trouvé un autre champ de profit avec les énergies renouvelables, les
EnRi. Il a ajouté l’appoint d’une phobie du réchauffement climatique savamment
étayée par un faux consensus scientifique débouchant sur le déblocage de sommes
considérables au niveau mondial. Un marché florissant leur est ainsi ouvert en
particulier en Afrique où l’on n’hésite pas à entraîner les États dans des
dépenses au-dessus de leurs moyens, comme certains pays commencent à s’en
apercevoir.
Même si le nombre de morts constatés comme réellement du au nucléaire est
bien moins important que celui causé par l’industrie chimique (Bhopal, Seveso
et AZF entre autres), on peut admettre que l’on recherche d’autres solutions.
Malheureusement les EnRi ne répondent ni à la protection de l’environnement, ni
à la lutte contre le réchauffement climatique si tant est qu’il existe, mais
engagent les pays dans des dépenses somptuaires sur des durées de l’ordre de 20
ans. Mais l’article qui suit montre même que l’on introduit des nuisances
supplémentaires qui agissent sur notre santé.
Le syndrome des éoliennes
31
mai 2017
Jean-Louis Butré
L’Académie de
médecine confirme que les éoliennes provoquent une maladie nommée le « syndrome
des éoliennes ». Il se caractérise par une atteinte visuelle, sonore et
psychologique.
L’Académie de Médecine avait
auditionné la Fédération Environnement Durable qui lui avait remis une
étude regroupant un échantillon de centaines de témoignages de riverains
français présentant des troubles majeurs ainsi qu’un rapport de synthèse sur
des études internationales concernant ce phénomène.
Dans son rapport publié le 9 mai 2017 l’Académie de Médecine a bien conclu que les éoliennes
portent gravement atteinte A LA SANTE ET AU BIEN – ÊTRE des habitants, ce qui
se manifeste par:
– Des troubles auditifs:
le bruit généré par l’éolienne se compose en partie d’infrasons. Inaudibles par
l’humain, ceux-ci ne font pas plus de bruit que le battement du cœur transmis
dans notre corps par l’oreille interne. Mais en provoquant « des phénomènes
de résonance dans les cavités thoraciques ou de pulsations ressenties »,
ces infrasons peuvent se traduire en vibrations, constantes donc entêtantes ;
– Une fragilité visuelle :
la stimulation lumineuse fractionnée à cause de la rotation des pales peut
induire un risque épileptique. Les clignotements des feux de signalisation
viennent aussi perturber le confort visuel des personnes fragiles ;
– Une sensibilité
psychologique se manifestant par l’altération de la qualité du sommeil, des
épisodes de stress, de dépression, d’anxiété, des troubles de la mémoire, une
perte d’intérêt pour autrui, une baisse des performances professionnelles.
En demandant de prendre des
mesures immédiates pour protéger en urgence les riverains, l’Académie propose
aussi de lancer une étude épidémiologique nationale sur les nuisances
répertoriées pour étudier à grande échelle l’impact de ce « syndrome des
éoliennes ».
- Président de la Fédération Environnement Durable.
Les éoliennes tuent en détruisant la santé des personnes
sensibles vivant à proximité, mais elles tuent surtout et immédiatement dans
les pays fournisseurs de métaux rares, métaux rares dont l’écologisme ne parle
pas. Ces métaux sont indispensables à la fabrication des alternateurs
d’éoliennes pour qu’elles puissent rester suffisamment légères malgré leur
gigantisme chaque jour plus insensé. J’en appelle aux vrais écologistes, ceux
qui s’ingénient à sauver nos rivières, nos plages, notre agriculture, notre
environnement en général. J’en appelle à ceux que l’on respecte pour la pureté
de leur engagement, hors des lobbies, les vrais écologistes, à différencier de
ceux qui pratiquent l’écologisme en tant qu’idéologie qui sature l’intelligence
et le bon sens de vérités absorbées bouche ouverte et cerveau embrumé. Ne
détruisez pas nos paysages avec des fermes éoliennes et leurs réseaux de lignes
haute-tension de plus en plus denses. N’ajoutez pas des nuisances à notre santé
et à celle de tous ce mineurs de Chine et d’ailleurs, car les éoliennes
augmentent indirectement la pollution dont le CO2 et produisent un kWh
plus cher, que vous paierez d’une façon ou d’une autre. Il n’y a pas d’énergie
gratuite, il y a des rêves illusoires, dangereux pour l’homme et son
environnement, et coûteux de surcroît.
Si vraiment vous doutez et que vous êtes comme Saint
Thomas, allez voir l’Allemagne de l’Est de la frontière de la Tchéquie à la
Baltique, vous y verrez la pollution de l’air, les mines de lignite en activité
ou rouvertes, les cheminées des centrales thermiques à proximité et la
monstruosité des fermes d’éoliennes qui s’étendent à perte de vue. La dégradation
des paysages est évidente et ne contribue certainement pas au tourisme. Croyez-vous
qu’il faille aller encore plus loin pour sauver la planète, alors que 95% de
notre électricité n’émet pas de gaz à effet de serre et que nous tenons le
record des pays industrialisés surtout lorsque l’on constate (chiffres RTE) qu’un
kWh produit par les EnRi entraîne 1 kWh d’électricité thermique et un
surcroît de pollution ? Croyez-vous qu’il faille prendre le risque de
déséquilibrer le réseau électrique français, voire européen, par les brusques
variations de production des EnRi, avec des risques grandissants de
« black-out » ? Croyez-vous que cela va améliorer notre balance
des paiements et donner du travail chez nous, alors que la main-d’œuvre est
surtout importée car moins chère, quand presque tout le matériel est importé,
principalement, d’Allemagne, du Danemark, et maintenant de Chine ? C’est d’ailleurs
pourquoi la Chine, premier pollueur, se réjouit de l’accord de Paris pour ses
exportations.
N’oubliez pas que les EnRi ne peuvent se développer que grâce
aux subventions publiques et que
certaines ONG et des partis « verts », au service du lobby des
renouvelables, contrôlent les médias qui font croire depuis plus de 15 ans
que seuls le vent et le soleil produiraient une électricité
« propre ». Ce sont des affairistes qui produisent de l’électricité
soi-disant verte alors qu’elle est intermittente et polluante. Ils
exercent une pression sur les municipalités et les propriétaires de terrain, dissimulant les vastes
problèmes à venir. Pourtant
ils ne sont que les agents d’intérêts financiers privés, parfois occultes. Si
le démantèlement des centrales nucléaires est provisionné et à la charge d’EDF,
celui des éoliennes est provisionné à 50.000 €, soit très en dessous du
coût réel plus proche de 400.000 €, le surcoût sera alors à la charge des propriétaires des terrains.
Les EnRi sont une arnaque de plus à laquelle
On vous incite à participer au nom
Du sauvetage de la planète
Et au plus grand profit
D’un lobby mondial !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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