C’est
reparti, l’occasion est trop belle pour ne pas péremptoirement affirmer que si
nous atteignons des « sommets de température » avec du « jamais
vu » et des records battus à Trifouilly-les-Oies, c’est la faute du « réchauffement
climatique ». Cela vient pourtant tempérer le refroidissement au
sein du gouvernement où les « affaires » viennent de nouveau frapper
la classe politique. Pour la seconde fois un François, chantre de la moralité,
voit son avenir politique abîmé, Bayrou fait oublier Fillon, et Sylvie Goulard
part avec « armes et bagages » pour défendre son honneur quand Richard
Ferrand change juste d’habit de lumière. Fichtre, on aimerait revenir au temps
des duels sur le pré, et de Cyrano de Bergerac, cela avait tout-de-même plus d’allure.
Revenons donc à nos Mouton(s) Rothschild, à ceux qui croient tout ce qu’on leur
dit avec pour preuve que les autres aussi, à ceux qui croient à l’UE et à l’euro
sous prétexte que l’on s’en tire mieux que le Portugal et la Grèce, et qu’on
leur dit que le Royaume-Uni va sombrer. Il en est de l’arnaque climatique comme
de l’arnaque politique, tout est dans le discours médiatique qui ne prend de la
réalité scientifique que ce qui l’arrange.
Bon,
c’est l’été, les feux de la Saint-Jean, la fête de la musique, notre soleil
maître de notre vie est au mieux de sa forme annuelle, et il fait chaud. Ne
croyez-vous pas que ce soit l’inverse qui serait inquiétant ? Il va faire
40° à des moments de la journée et dans un certain nombre de communes. La belle
affaire, ce n’est pas nouveau. J’ai connu 42° dans les années 50 à Vichy, ville
d’eaux thermales où, grâce à une liaison aérienne directe avec Alger à l’époque,
les pieds noirs venaient chercher la fraîcheur en France ! A minuit on ne
pouvait pas toucher les rambardes du pont sur l’Allier sans se brûler. Je
dormais sur le balcon avec un oreiller mouillé. On ne connaissait ni le
réchauffement climatique, ni la climatisation. On disait : « Le climat est devenu fou, ma pauv’dame ».
Puis une dizaine d’années plus tard, j’ai baptisé ma fille en hiver par -23° et
on lisait « La terre se dirige vers
une nouvelle ère glaciaire » parce que l’on se piquait déjà de faire
des prévisions climatiques sur dix ou vingt ans, alors que les prévisions météorologiques
avaient une fiabilité guère meilleure que celles du paysan qui observait le
ciel, la lune, les réactions du monde animal et végétal pour optimiser sa
récolte.
Le
climat a une dimension spatio-temporelle et ce que l’on observe à un instant
donné dans un lieu donné ne peut en aucun cas renseigner sur le climat moyen de
la planète. C’est comme compter les globules rouges au microscope dans le sang
d’un patient malade pour en déduire celui de l’ensemble des humains. Croire un
présentateur télé quand il se permet d’ajouter aux prévisions météo : « Ce qui prouve bien que le réchauffement
climatique est une réalité », relève de l’enfumage pour le
présentateur et de suivisme béat pour le téléspectateur benêt. S’il y a
réellement un réchauffement climatique, ce n’est évidemment pas ainsi que l’on
peut le prouver. L’année 2015, globalement chaude, a été très chaude en France,
mais froide aux Etats-Unis. Je ne suis pas un climatologue, mais comme le paysan,
je ne suis pas dénué de bon sens et j’ai eu l’occasion professionnelle de voir
l’efficacité mais aussi les précautions à prendre avec les modèles
mathématiques de manière générale et donc de ceux qui sont à la base des
prévisions climatiques. Les modèles ne peuvent permettre des prévisions ayant
une probabilité raisonnable de bonnes informations sur le futur qu’à deux
conditions. La première est la connaissance approfondie et exhaustive des
phénomènes agissant sur la valeur prédictive, le climat en l’occurrence. La
seconde est la corrélation entre la réalité observée dans le passé et les
résultats des modèles mathématiques.
Ces deux conditions
ne sont pas réunies. Le graphique ci-contre, qui représente les prévisions des
38 modèles mathématiques retenus, dont le modèle moyen en noir, montre que
décalage avec les mesures en bleu ne cesse de s’accroître. Les mesures ne sont
ici représentées que jusqu’en 2011 mais l’on sait par ailleurs que nous sommes
sur un plateau des températures depuis 2000. Parmi les trois groupes du GIEC,
seul le premier groupe est scientifique et tente de résumer les publications
climatiques d’experts mondiaux, d’où la publication de tous ces modèles. Ses
conclusions sont beaucoup plus modérées et prudentes que ce qui sort du
troisième groupe du GIEC qui nourrit les textes destinés aux Etats. Ceux-ci,
envoyés par les gouvernements résument à leur façon les travaux des deux autres
groupes dont celui du deuxième groupe, non scientifique, qui déduit des travaux
du premier les conséquences des prévisions sur la vie végétale et animale,
ainsi que sur les phénomènes extrêmes comme les tornades, typhons, tsunamis, montée
des eaux, etc. Tout ceci arrivant sur nous par le dernier filtre déformant
politique et médiatique doit nous laisser au moins climato-sceptique, d’autant
plus qu’il apparaît que d’énormes intérêts financiers sont en jeu. On l’a vu
avec la sponsorisation et la présence de toutes les grandes multinationales à
la COP21 à Paris.
Ma
méconnaissance de la climatologie m’a amené à essayer de m’instruire le mieux
possible à partir des informations scientifiques disponibles à charge ou à
décharge du réchauffement climatique. J’ai découvert l’incroyable complexité de
la climatologie, science relativement récente. L’étude du climat s’appuie d’abord
sur la paléoclimatologie qui s’intéresse aux grandes ères climatiques de notre
planète sur 800.000 ans. Elle a montré que dans ces grandes variations, incluant
les ères glaciaires, et l’étude des carottages dans la glace et dans les fonds
marins, la variation naturelle de la teneur en CO2 était
postérieure et non antérieure à celle de la température. Elle montre l’importance
des cycles solaires sur ces grandes variations climatiques. Ce qui ne veut pas
dire que ceci soit transposable sur la variation anthropique de ce gaz pour le
climat actuel. Les recherches très avancées actuelles montrent que l’activité
solaire et son influence sur les océans sont au centre des grandes influences
sur le climat et que l’activité anthropique, donc humaine, prend une part
faible dans la variation climatique.
Rentrer dans l’exposé
scientifique de ces études récentes, et n’ayant pas encore impacté l’ensemble
des milieux scientifiques, serait lassant et abscons. Il en résulte pourtant une nouvelle approche
qui s’intéresse aux phénomènes cycliques de l’énergie solaire due à la rotation
de la terre sur une ellipse plus ou moins excentrique autour du soleil et à son
influence sur les mouvements cycliques engendrés sur la masse liquide mouvante des
océans. On observe des cycles solaires, des sous-cycles marins engendrés et entre
eux des phénomènes de résonance qui expliquent les variations climatiques sur
des périodes plus courtes que celles étudiées dans la paléoclimatologie. C’est
le cas du modèle présenté ici qui s’intéresse à notre histoire récente et qui
rend, en tout cas, bien compte de notre passé climatique récent et la prise en
compte du plateau de température que nous vivons depuis 2000. Par contre il
prévoit une décroissance des températures où l’activité anthropique joue un
rôle mais insuffisant pour changer la tendance décroissante dans les années qui
viennent.
Tout
ceci pourrait être laissé aux scientifiques qui ne sont visiblement pas encore
sûrs de leur fait, mais il a fallu que les politiques s’en mêlent sous la
pression d’intérêts financiers privés qui n’ont rien à faire de notre santé et
même de la survie de l’humanité. Nous sommes obligés de subir l’arnaque du
siècle et d’écouter Anne Hidalgo, climatologue réputée, traiter d’imbécile
Donald Trump qui ose douter de la doxa climatique actuelle, doxa d’ailleurs que
Poutine regarde avec scepticisme et dont se sert la Chine pour développer son
économie sur les énergies renouvelables tout en refusant de s’engager sur des
promesses mesurables et s’arrangeant pour ne pas payer pour les autres les
centaines de milliards de dépenses que tout cela entraîne.
.
L’enfumage permanent des populations bat
son plein
Le meilleur moyen de décoder les
informations
Reste toujours de se demander encore
Mais à qui profite le crime !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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