Nous assistons à une
vague sans précédent d’actes terroristes dans notre pays et même dans ceux où
nous exerçons notre pouvoir, comme le Mali aujourd’hui. En ce qui concerne la
guerre terroriste dont nous sommes l’objet, il est de plus en plus clair que
nous l’avons provoquée en faisant sauter tous les verrous qui permettaient à la
cocotte-minute des régimes forts d’étouffer la désespérance et l’envie d’un
monde meilleur qu’affiche la mondialisation et les pays occidentaux. Nous avons
commencé au Kosovo et nous avons continué pour arriver enfin à l‘Ukraine et à la
Syrie aujourd’hui. Le Liban, la Géorgie et toutes les républiques musulmanes de
l’ex-URSS sont déjà dans le collimateur. La responsabilité de notre politique
étrangère depuis au moins une dizaine d’années a abandonné les intérêts de la
nation française pour ceux de la mondialisation et de l’hégémonie américaine.
La Cabale qui veut gouverner
le monde nous plonge dans une nouvelle culpabilité pour montrer qu’elle détient
les clés du sauvetage du monde. Nous sommes coupables de nous autodétruire par
l’émission de gaz carbonique qui va faire de la Terre une casserole d’eau
bouillante et invivable submergeant toutes les îles et envahissant toutes les
basses terres. Nous allons tout droit vers la catastrophe et si nous ne faisons
rien il va bientôt falloir s’arrêter de respirer pour ne pas polluer. Ne riez
pas on a déjà prévu de mettre un pot catalyseur au cul des bovins pour
récupérer le méthane, car un bovin rejette bien plus que votre voiture. On nous
assène deux vérités. Première vérité, l’élévation du taux de carbone génère une
augmentation de la température moyenne du globe. Deuxième vérité, nous sommes
responsables de l’augmentation du taux de carbone par notre développement
industriel et celui de nos transports. Point. Ne discutez plus, le Giec a dit,
enfin les politiques internationaux qui ont résumé à leur manière leurs
recueils de parutions scientifiques pour les gouvernants de ce monde qui en
tirent ce qui les arrange.
Que ce soit pour la santé
avec l’OMS, ou pour le climat, le citoyen, à quelque exception près, n’a pas
les connaissances scientifiques pour contester, il n’a que le bon sens dont il
semble que les politiques aient oublié de se servir, sûrs qu’ils sont d’avoir
la science infuse. Le bon sens est redoutable et il importe de mettre le
cerveau au repos en l’assourdissant pour lui éviter de dépenser de l’énergie
inutilement à réfléchir. Donc le bon sens, encore vigilant malgré tout, qui lit
les informations, et en déduit une réflexion, s’étonne par exemple qu’on lui
présente un pauvre ours famélique dérivant sur un glaçon et que les locaux du
cercle polaire nous disent que la population d’ours a augmenté. Cela ne choque
pas les tenants du catastrophisme, sans doute parce qu’ils pensent que les ours
ont découvert l’habitat vertical. Peu importe que la lecture du rapport complet
du Giec montre que la calotte glaciaire du pôle Nord s’était reconstituée en
août 2014 à ce qu’elle est en moyenne à cette saison.
La plus grande
réserve d’eau douce se trouvant en Antarctique il serait dommageable que le
niveau des mers augmente, en plus de l’échauffement de l’eau, par la fonte des
glaces. D’après les nouvelles données révélées par les satellites, selon la
NASA, la calotte polaire antarctique a enregistré un gain net de 112 milliards
de tonnes de glace par an de 1992 à 2001. Ces chiffres ont légèrement diminué
par la suite pour atteindre 82 milliards de tonnes par an entre 2003 et 2008. Les
calculs des chercheurs sont fondés sur les changements dans le relief du
continent glacial, qui sont mesurés par les altimètres du satellite ICESat.
Comme quoi il va falloir trouver une explication pour dédouaner ceux qui
prédisent la fonte depuis une dizaine d’années.
À un mois maintenant de la
COP21 il est extrêmement intéressant de constater le revirement de la revue
Nature, périodique hebdomadaire scientifique pluridisciplinaire qui a œuvré en
faveur des thèses relatives au réchauffement (changement) climatique en
publiant une rubrique spécialisée intitulée « Nature Climate Change ». Il se
trouve que ce 29 octobre 2015 Nature Communications vient de mettre en ligne
les travaux de Madame Valentina Zharkova. Les travaux de cette mathématicienne
ont porté sur l’analyse minutieuse des « battements du cœur du Soleil ». Sa modélisation
mathématique s’est intéressée aux cycles de 22 ans de l’activité solaire et non
à ceux de 11 ans pris habituellement, car il faut 22 ans pour retrouver la même
polarité magnétique au niveau de l’équateur solaire.
Le bon sens nous laisserait
penser que le soleil devrait avoir une influence prépondérante sur le climat
mais les modèles mathématiques décrits dans les rapports du Giec prennent celle
du CO2. En introduisant l’activité magnétique du soleil, cette
mathématicienne ouvre une autre porte de recherche qui introduit la déviation
des rayons cosmique plus ou moins importante sur les hautes couches de l’atmosphère
laquelle joue sur leur pouvoir de réflexion. Je laisse aux spécialistes le soin
d’en débattre mais ce qui est remarquable dans cette publication c’est la
parfaite coïncidence du modèle mathématique de Madame Zharkova avec les mesures
de température depuis huit siècles. En particulier elle retrouve bien les
minima de température de Dalton (fin
XVIIIe – début XIXe) et de Maunder (1600-1715).
Un modèle mathématique
prévisionnel se valide par sa capacité à faire coïncider ses résultats avec les
observations du passé. C’est la première fois qu’une telle coïncidence est
observée sur des modèles. Ceci autorise à donner du crédit à la prévision du
futur climatique. La prévision de ce modèle est que la tendance générale vers
un refroidissement généralisé peut être raisonnablement admise jusqu’à la fin
du siècle. Il ne s’agit pas de prévisions « météorologiques », cela
veut simplement dire qu’en moyenne les hivers seront notoirement plus
rigoureux, les étés plus frais et les intersaisons – printemps et automnes – «
pourries ».
Tout ceci pour dire que le « consensus »
des scientifiques est loin d’être obtenu et que le catastrophisme de nos
politiques n’est basé sur aucune certitude scientifique. Il faut se rendre
compte que si le CO2 n’est pas la cause principale ou même seulement
une conséquence comme l’affirment certains scientifiques, nous sommes devant la
plus grande arnaque du siècle. Toutes les conséquences du réchauffement
climatique sur notre comportement sociétal et industriel seraient un énorme
gâchis. Même si le CO2 a néanmoins un petite influence, ce ne serait
pas le moment de le diminuer en période froide de plusieurs dizaines d’années.
De toute évidence la science résiste et il serait urgent d’attendre mais le
maniement de la peur à cette échelle est toujours manipulée par ceux qui en
profitent… COP21 est fait pour nous sauver ? Non pour eux.
Dans ces moments d’anarchie et de terreur répandue
Il serait temps que l’on arrête de nous faire peur
Pour le profit des puissants et des lobbies
En nous faisant prendre des vessies
Pour des lanternes ! Stop !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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