La question
fondamentale reste « faut-il ou non diminuer la population
mondiale ? » et plus précisément « l’urgence est-elle dans
une action rapide sur la croissance démographique ? ». Il
apparaît que nombre de citoyens et d’intellectuels sont persuadés que le monde
court à la catastrophe par une augmentation démentielle de sa population. Il
faut d’abord ne pas éluder la loi de la nature qui régit toutes les espèces animales
et végétales sur la planète. La surpopulation engendre l’agressivité et cela
d’autant mieux que les ressources alimentaires, eau comprise, sont
insuffisantes. Ceci est incontournable et les images nous sont envoyées
régulièrement par les médias lors des distributions de nourriture dans les
populations affamées et nombreuses. L’homme retourne à l’instinct animal qui l’impulse
pour sa survie.
Ce constat amène deux
réflexions. Si la surpopulation engendre de l’agressivité malgré des ressources
alimentaires suffisantes pour la survie, c’est que d’autres raisons en sont la
cause. On peut évoquer l’espace vital mais on voit dans les bidons-ville que la
limite de l’espace vivable est très petite et que cela n’incite pas à diminuer
la procréation. Il s’agit de l’instinct de prédation, « l’herbe est toujours plus verte dans le champ du voisin »,
qui engendre des introductions sur d’autres territoires que le sien. Ces
exemples d’ingérence se multiplient de nos jours. Pourtant le nombre d’enfants existants sur un
territoire donné ne pouvait pas croître sans forcer les adultes à agrandir le
territoire de chasse ou de récolte comme on le voit encore de nos jours dans
certaines parties de l’Afrique. L’exutoire c’est les invasions et les
migrations, termes qui ont bien des points communs dans leurs résultats comme
nous le constatons aujourd’hui. C’est un moyen militaire ou pacifique de
répartir les richesses.
Les guerres par contre sont
une des raisons ancestrales de diminution des populations. Il y a donc une
autorégulation de la population mondiale par celles-ci. Les maladies sont la
seconde grande faucheuse de population et le souvenir de la Grande Peste ou la
grippe espagnole plus récente est resté dans notre histoire. Elles sont
d’autant plus meurtrières que la densité de population est élevée. Ceci veut
dire que c’est aussi une autorégulation, naturelle cette fois, qui agit
proportionnellement à la densité de population. Enfin citons les famines qui
sont endémiques encore en Asie et en Afrique même si récemment le taux de
pauvreté moyen a diminué. En résumé il existe des régulations à la
surpopulation en dehors d’actions réfléchies de régulation par les Etats. On ne
peut que penser à l’extermination des juifs.
On peut considérer les
choses sous un autre angle. Les variations de la vitesse d’augmentation
mondiale, si l’on enlève les guerres et les épidémies, sont corrélées avec
l’importance des progrès techniques et scientifiques de l’humanité, en
particulier en ce qui concerne les ressources alimentaires et la santé. La
vitesse des progrès s’accélérant, celle de l’accroissement de population la
suit. C’est ce qui se passe actuellement. Sans cela la population du globe
serait restée stationnaire. On peut donc raisonnablement en déduire qu’on n’est
pas prêt de voir une limite du nombre d’habitants sur terre. Les ressources
alimentaires, eau comprise, sont des facteurs limitant incontournables et c’est
les progrès qui les augmentent. Quand la demande dépasse les ressources tous
les facteurs de régulation agissent, guerres, épidémies, famines.
Ce qui est
préoccupant sur le plan humain par contre c’est la répartition inégalitaire des
niveaux de vie. Elle est la cause des différences d’accroissement de
population. Le graphique ci-contre représente par des rectangles l’accroissement prévisionnel
des populations de 2050 en les resituant géographiquement. Si l’on continue sur
la trajectoire actuelle on note la régression de l’Europe au profit de l’Asie
et de l’Afrique. La diffusion des précautions contraceptives, que développent
les pays riches, sont mal inculquées dans de nombreux pays d’Afrique. C’est une
autre raison qui en est la cause, le pouvoir prédateur de certains qui captent
les richesses sans souci de répartition. Il y a des ressources alimentaires
pour tout le monde mais il y a des enfants qui meurent de faim et d’autres de
boulimie. En conclusion nul ne peut prévoir la population du globe dans 100 ans
pas plus que la température du globe car les progrès techniques et
scientifiques de l’humanité sont imprévisibles et leurs conséquences sur la
démographie encore moins. Certes l’homme se crée des nuisances sur son
environnement, d’autant plus importantes qu’il est plus nombreux, mais il lui
appartient d’y trouver des remèdes. S’il ne le fait pas, la démographie se
régulera par des décès ou des difficultés à procréer. Personne ne peut imaginer
vivre aujourd’hui dans le fog londonien du début du XXème siècle et pourtant
des hommes, des femmes et des enfants y ont vécu dans la poussière de charbon.
Aujourd’hui on craint les particules fines et on culpabilise l’homme générateur
de gaz carbonique.
Ce qui est grave c’est
justement qu’un groupe de puissants et des dizaines de milliers d’autres dans
leur sillage pensent reconstruire le monde à leur façon, donc à leur profit. Ce
n’est plus l’ensemble de l’humanité qui se prend en charge pour subsister, mais
un groupe restreint d’humains qui se donne le droit de décider de l’avenir de
l’humanité entière avec l’objectif d’optimiser le rapport du profit et du
nombre d’humains. La grande peur ce n’est pas l’explosion démographique, les
chinois ont montré que des mesures peuvent toujours être prises en cas de
danger, mais ce Nouvel Ordre Mondial qui veut faire tourner le monde à son
profit en n’hésitant pas à imaginer les solutions dont les plus radicales comme
les guerres classiques, biologiques et nucléaires, les inoculations meurtrières
par les vaccins, les épidémies, etc.
Cela est d’autant plus
révoltant qu’ils utilisent la peur provoquée sur la santé, l’environnement, le
climat, l’alimentation dont ils soutiennent le catastrophisme par tous les
moyens politiques et médiatiques, voire de la pseudoscience auprès de
populations devenues ainsi de plus en plus réceptrices. Le dernier sondage fait
en France sur l’acceptation majoritaire d’un régime autoritaire de technocrates
montre que leurs idées font du chemin et que ces technocrates ne seront que des
serviteurs payés grassement au service des puissants. Alors leurs plans seront
d’autant plus faciles à réaliser en dehors de toute démocratie. Oui il y a
urgence à tendre vers une meilleure répartition de la population mondiale d’une
façon coordonnée et non par des invasions guerrières ou des immigrations pacifiques. Non ce n’est pas
à un Nouvel Ordre Mondial de décider de la démographie mondiale. C’est l’affaire
des peuples du monde.
Diminuer la population est un crime et un acte contre nature
Laquelle a toujours su réguler les espèces du monde vivant.
L’espèce humaine n’est pas en voie d’extinction
Mais certains pensent que quelques serfs
Suffiraient à leur puissance.
La recette ?
Peur et culpabilité !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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