C’est aujourd’hui dimanche, tu mets ta
robe blanche… Beaucoup d’entre nous ont encore dans la tête ces douces chansons
d’autrefois. Elles nous évoquent la vie des bourgs et des villages de l’ancien
temps. Ce temps où le dimanche avait envie de tuer le coq qui nous réveillait à
l’aurore, d’arrêter les cloches qui sonnaient mâtines. Ce temps où les plus
pieux ne voulaient pas rater la première messe et échappaient au regard des
athées, des agnostiques qui glosaient sur ceux qui déambulaient endimanchés
pour la grand’messe. Entre le défilé de la musique municipale et le bal, la France
donnait l’image du bonheur simple. On faisait des enfants parce qu’on savait
que la famille ne pouvait se concevoir sans eux et parce que la guerre avait
fauché beaucoup de jeunes du pays. On ne pouvait que reconstruire sa
démographie et le travail ne manquait pas. Aujourd’hui la France de souche se
désertifie mais une population de remplacement permet de maintenir une
croissance démographique enviable. Le gouvernement s’en félicite en occultant
tous les problèmes qui en découlent et omettant de dire qu’à terme, trente à
cinquante ans, c’est cette population qui représentera l’identité française. Le
flux migratoire qui grossit au-delà des prévisions immédiates remet au goût du
jour le thème de la population mondiale et de sa répartition entre les
continents.
Le gouvernement est mobilisé
sur deux thèmes, les élections régionales et la conférence mondiale COP21 sur
le climat. Ces deux thèmes sont évidemment complémentaires et visent à redorer
le blason d’un Président en perte de vitesse. Il est intéressant de regarder d’un
autre œil ce qui ressort de cette lutte contre le réchauffement climatique dont
on nous assène qu’il est dû à l’activité humaine. Même si je ne crois
absolument pas à cette origine, je vais l’adopter pour en formuler les
conséquences. Bien que Monsieur Hulot prenne des distances avec l’énergie
nucléaire, de façon à ménager tous ses lobbies sponsors, l’écologisme prône le
remplacement des énergies fossiles par les Energies renouvelables EnR. Combien
consomme d’électricité un habitant de cette terre ? Elle est très variable
selon les pays. Je vais retenir deux chiffres assez parlants, 7344 kWh/habitant
pour la France et 3475 pour la Chine, sachant que pour les Etats-Unis c’est 12954
et 875 pour le Maroc selon la Banque mondiale. La consommation mondiale était
de 3050kWh/habitant en 2012 et elle croit d’environ 50kWh par an.
Quelles sont les prévisions de l’ONU
pour l’évolution de la population mondiale ? Il y a des prévisions assez
différentes mais je retiens la prévision moyenne de 9 milliards d’individus en
2100. Elle est celle que les alarmistes prévoit le plus communément en agitant
le spectre d’une surpopulation créant l’asphyxie et la disette qui détruiraient
l’espèce humaine. Donc de 2012 à 2100 il se sera écoulé 88 ans entrainant une
augmentation de la consommation électrique de 88x50 kWh soit 4.400kWh qui
viennent s’ajouter aux 3.050 de 2012. La consommation mondiale par habitant en
2.100 serait donc de 7.450kWh/habitant. Pour 9 milliards d’habitants il faudrait
produire 67.050 milliards de kWh en 2100.
Regardons maintenant ce que
produit une éolienne récente standard de 2MW qui ne produit qu’en gros un quart
du temps. C’est 2000*365*24*0,25kWh soit 4.380.000kWh ou 0,00438 milliard de
kWh par an. Il faudra donc 67.050/0,00438 éoliennes soit 15,308219 millions d’éoliennes
de 2MW sur notre planète. Sachant que les éoliennes doivent être espacées de
400m les unes des autres, encore que ce chiffre soit jugé trop faible pour
éviter les nuisances sur l’homme et les oiseaux, une éolienne occupe un carré
de 200 m de côté soit 0,04km2. Les éoliennes en 2.100 occuperaient
donc une surface de 0,04*15,308219*1.000.000 = 612.329km2. La
surface de la France n’y suffirait pas.
Ce calcul n’est en fait que théorique
car l’intermittence de production des éoliennes ne peut être palliée que par
une gestion intelligente de réseaux électriques que la répartition des couloirs
de vent ne permettent pas dans la plupart des pays. Il faut donc avoir beaucoup
recours aux centrales thermiques polluantes en CO2 entre autres. A
titre indicatif et en comparaison dans les mêmes hypothèses prises les 9
milliards d’habitants seraient alimentés en électricité par l’énergie nucléaire
grâce à 6.803 réacteurs de 1.500MW produisant chacun 75% du temps. Leur emprise
au sol serait seulement de 6.800 km2 soit le département de la
Nièvre. Ceci rendrait négligeable l’émission de CO2 et faible le nombre
de centrales thermiques qui ne compenseraient que les variations rapides de la
consommation dans le temps.
Quelle réflexion cela
induit-il sur la diminution de la population mondiale ? On constate que l’émergence
des EnR rend plus difficile l’alimentation électrique future de la population
mondiale tout au moins dans les zones fortement urbanisées. Les EnR ne s’adaptent
bien qu’aux densités faibles de population mais ne résolvent pas la pollution
en CO2 de la biomasse qui reste l’énergie de base mondiale. Il y a
donc cachée derrière le développement des EnR une pression pour mettre la
planète en situation de devoir diminuer sa population en faisant ressortir que
l’homme pollue d’autant plus que son nombre augmente et que les ressources
énergétiques vont poser un problème qui s’ajouterait à celui des ressources alimentaires.
Comme par les images subliminales nous sommes devant une pression savamment
orchestrée. Il est évident que le réchauffement climatique est dans la ligne du
gouvernement mondial dont on sait qu’il appartient à une caste de puissants lobbies
et banquiers. Il est un des instruments de la peur qui permet de rendre les
foules réceptives et dociles.
Il faut savoir que le Nouvel Ordre
Mondial envisage un monde beaucoup moins peuplé, juste en nombre suffisant pour
alimenter la puissance de ceux qui gouverneront le monde. Il faut préparer les
opinions mondiales à une diminution de population qui résout tous les problèmes
dont il ne veut pas s’embarrasser. A quoi sert pour lui d’augmenter la
population mondiale ? Un nombre restreint d’humains suffira pour exploiter
les richesses de la planète et les robots feront le reste. L’idée lancée du salaire
universel est dans le droit fil de cette lente persuasion, ce n’est qu’un premier
pas vers le découplage de l’homme et du travail. Les puristes qui s’inquiètent
d’une explosion insoutenable de la population mondiale servent en réalité les
vues d’une Cabale dont les buts vont bien au-delà des espérances de ceux-ci
dans ce domaine. Les méthodes de cette Cabale risquent d’être beaucoup plus
expéditives, dont des destructions massives par les guerres et les épidémies
provoquées (pensez au virus Ebola « échappé » vraisemblablement d’un
laboratoire US de Sierra Leone).
Le bon génie de l’homme lui a permis de conquérir notre planète
En passant de 1 à 6,5 milliards en 200 ans de progrès.
Le mauvais génie de l’homme le culpabilise
Et le persuade de son action nocive.
Seuls doivent alors survivre
Les quelques puissants
Et des esclaves utiles !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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