La
COP21, ou 21ème Conférence des Parties (Conference Of the Parties), se
tiendra au Bourget du 30 novembre au 11 décembre. 187 millions d'euros de
budget pour recevoir 40 000 personnes et « donner à ces deux semaines
de rencontre une haute qualité environnementale », dixit Laurent
Fabius. Cette conférence s’avère de plus en plus comme un gros coup de « com »,
une vaste opération de marketing, dont le but est électoral et de transfert des
subventions vers les lobbies des énergies renouvelables. Le climat, comme la
santé, est soumis à la pression de la Cabale manipulant la peur des populations
pour le plus grand profit de cette dernière à laquelle on associe le monde
politique aux ordres. Le but affiché est donc un des plus conformes à l’instinct
de survie des populations. Il doit aboutir sur un nouveau texte contraignant
qui sera appliqué à partir de 2020. Les États signataires devront alors
s'engager à mettre en œuvre des mesures pour limiter le réchauffement
climatique. La température mondiale ne doit pas augmenter de plus de 2°C d'ici
2100, par rapport à celle enregistrée à l'ère préindustrielle, à la fin du XIXe
siècle. Il suffit pour cela de régler le thermostat de nos vilaines émissions anthropiques.
Il n’y a rien de tel que de culpabiliser le peuple pour le faire marcher droit…
vers les buts réels qui fleurent bon de colossaux profits.
Déjà
l’inquiétude se lit dans les discours de François Hollande. Les échecs répétés
des précédentes grands messes du même genre, tout comme l'impossibilité
fondamentale de mettre tout le monde d'accord sur un « texte
contraignant » connaissant les enjeux politiciens et économiques souvent
incompatibles des uns et des autres, rend évident le fait que la COP21 sera
surtout un grand théâtre aussi « écologiquement irréprochable »
qu'inutile - sauf pour ceux ayant pu profiter de ses largesses et de ses
éventuelles retombées économiques, estimées à 100 000 millions pour l'Île-de-France
évidemment surévalués comme dans tous ces grands rassemblements médiatisés. Il
ne s’agit pas qu’en plus de sales « connards », comme les appelle Mme
Kosciusko-Morizet, viennent troubler la fête mondiale des petits fours. COP21
se mute donc en FLIC21. A ce sujet l’affaire Philippe Verdier est emblématique.
Ce météorologue connu de millions de téléspectateurs se fait virer de sa
chaîne pour avoir publié un livre critique de l'ambiance catastrophiste du
moment.
Son livre n’est pas
« climato-sceptique » au sens classique du terme, mais un livre nous
prévenant que « Nous sommes otages
d'un scandale planétaire sur le réchauffement climatique, une machine de guerre
destinée à nous maintenir dans la peur ». A l'origine de cet « engrenage bien rôdé », « des scientifiques manipulés, politisés, de
la corruption, des scandales sexuels puis des politiques qui ne servent que
leur image et leur soif de pouvoir, des médias aveuglés qui s'emballent et
censurent sous la pression de leurs actionnaires (...), des ONG mercantiles et
des religions en quête de nouveaux credo. ». C’est pire, il dénonce le
mécanisme ! Il mérite donc l’excommunication ! Peu importe qu’il soit
le porte-voix de nombreux scientifiques renommés, mais connus comme contestataires,
qui dénoncent les mesures qui les empêchent d’obtenir des subventions de
recherche, et d’avoir accès à des publications scientifiques ou de
vulgarisation ou bien encore à des exposés dans des manifestations renommées.
Ces procédés sont honteux, on
n'est pas loin des procès en sorcellerie et de l'Inquisition. Il est connu qu’un système peu légitime a besoin de force vociférations, excommunions et
menaces en tous genre pour créer la peur qui lui permet d'exister. On va dire
que quand les politicards veulent nous sortir une loi interdisant de remettre
en cause une idée, un courant de pensée, c'est la garantie assurée que tout
concept opposé devient gage de vérité. Les raisons de scepticisme ne manquent
pourtant pas. Le grand cheval de bataille du réchauffement est la montée des
eaux sur le globe. Or j’ai extrait l’information contenue dans le dernier rapport
complet du GIEC. Le graphique présenté montre que depuis 1900, il n’y a aucune
accélération visible de la montée continue du niveau de la mer, donc aucune influence
de l’augmentation du CO2 due à l’ère industrielle. Vous pouvez
constater que la montée des eaux se fait à un rythme de 1,5mm/an. On a donc le
temps de voir venir et les grandes migrations dont on nous menace auront le
temps d’être maîtrisées. Il n’y a donc aucune raison d’affoler les populations.
Nous subissons pourtant un
tapage médiatico-politique sans précédent et on ne peut manquer de citer une
exception dans la Tribune du 19 octobre en réponse à Kosciusko-Morizet : « Nous sommes, aujourd'hui, plus bas que la
fourchette basse des projections du GIEC. Ces modèles ont montré leur limite,
et l'on ne peut aujourd'hui accorder qu'un faible crédit aux « prévisions »
qui en résultent. C'est un fait aussi que les océans ne montent pas de plus de
3 mm par an, que la glace arctique semble se reconstituer, qu'il n'y a aucune
augmentation de la fréquence des catastrophes climatiques, ni, d'ailleurs, rien
qui prouverait de façon sûre un lien entre cette fréquence et l'évolution des
gaz à effet de serre, contrairement à ce que vous avez affirmé. C'est le GIEC
même qui l'indique (GIEC, AR5,-2013, groupe de travail I, chapitre 2) et sa
conclusion est identique quant à la survenue d'éventuels évènements brutaux
(GIEC, AR5-2013, groupe de travail I, tableau 12-4, page 1115). Il n'y a pas
péril en la demeure, s'agissant du climat, et nous pouvons aujourd'hui
réintroduire sereinement un peu plus de rationalité dans ce débat ».
Le moins que l’on puisse
dire est que le consensus n’est pas acquis. Il serait urgent de réintroduire un
peu de rationalité dans ce débat, un programme qui mettrait le feu à l'édifice
aussi catastrophiste que rentable de la machine à angoisse. Le plan énergétique
français annoncé de réduction de l’énergie nucléaire dans le pourcentage de
production électrique nous engage sur une voie de subventions tous azimuts sur
les Energies Renouvelables dont on sait qu’elles n’apportent rien de plus à la
diminution du CO2 bien au contraire par suite du fonctionnement
complémentaire des centrales thermiques dû à leur intermittence. Ce qui est sûr
par contre c’est le renchérissement du prix du kWh comme en Allemagne dont le
coût est le plus élevé d’Europe derrière le Danemark qui a aussi fait le choix
des EnR. Les subventions sont toujours payées par le consommateur ou le
contribuable ou les deux. Ces subventions seraient bien plus utiles dans le
domaine de la recherche sur les économies d’énergie en particulier dans les
matériaux de construction. L’investissement peut se rentabiliser rapidement et
générer ensuite des économies à long terme.
Cette vidéo ci-dessous amène
un jugement de bon sens de la part d’une organisation écologique.
Par ailleurs entre le
programme énergétique de production d’électricité, la COP21 et les récentes
déclarations du patron d’EDF qui relance la production de centrales nucléaires et allonge la durée de vie des
centrales existantes, il y a une incohérence dont on ne sait si elle est
voulue, ce qui n’aurait ni queue ni tête, ou si elle est subie devant l’imprévision
de politiques qui promettent tout et son contraire pourvu que cela contente l’électeur.
Dès que les politiques martèlent la science comme la vérité indiscutable
Et que les banquiers et les lobbies attendent qu’ils le fassent,
Le peuple, habitué à leurs mensonges, a le droit d’avoir…
Plus qu’un doute qu’il leur faut faire taire !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire