Selon
Hulot « les incendies sont à nos
portes », message particulièrement anxiogène lancé dans les médias
pour enfoncer le clou du dogme du réchauffement climatique et de l’urgence du plan
de lutte contre le carbone passant par le plan de transition énergétique. Sans
doute Hulot est-il d’une grande impatience devant le peu de feux de forêts en
France alors que la Grèce et la Suède, en subissent d’une gravité assez rare
pour cette dernière. Pourtant les températures élevées sont d’une durée plus
longue et cela sans que nous ayons les feux de la Californie. On sait que beaucoup
de feux sont d’origine humaine, criminelle, ou dus à des infractions des
arrêtés municipaux. Donc la cause peut être d’origine humaine et non
climatique. De plus la probabilité qu’une action humaine inopportune déclenche
un incendie croît avec la température et sa durée dans le temps. Se servir des
incendies actuels est typiquement l’utilisation d’une fausse nouvelle au profit
d’une désinformation caractérisée. La valeur des températures observées et leur
durée en France, et même en Europe, font partie des observations
météorologiques et n’offrent pas matière à conclusion en climatologie et en
prédictions climatiques pour lesquelles l’unité de base n’est ni la semaine, ni
l’année mais au moins la vingtaine d’années à défaut du siècle ou d’un
millénaire
Les NOAA, centres
nationaux américains d’information environnementale, a publié un document donnant les variations
de températures des années 2000 par rapport à la température moyenne du XXème
siècle. On voit que les années 2015 et 2016 sortent du lot en années les plus
chaudes et que le premier semestre 2018 suit jusqu’en juin les variations de l’année
2010 et en-dessous de la moyenne du XXème siècle.
Ceci
confirme l’explication des années chaudes de 2015-2016 par une forte influence
du courant marin El-Niño et valide l’enfumage de Hulot sur la preuve
du réchauffement climatique par les incendies de Suède et de Grèce, dont l’origine
criminelle se confirme pour cette dernière. Selon Frédéric Decker,
Météorologue du site meteo.org, : « les blocages anticycloniques sont courants en été. Ils se produisent
même parfois au printemps (comme en 2011 en Europe occidentale), ou en automne,
(comme en 2015 également sur l’Europe). Ils n’ont rien d’inédit : entre
décembre 1920 et mai 1922, soit pendant un an et demi, des récurrences anticycloniques
s’étalaient sur quasiment tout l’hémisphère Nord, provoquant une sécheresse
record en Russie, en Europe et en Amérique du Nord…l’été 1921 fut d’ailleurs «
brûlant » selon la presse de l’époque… » Nous sommes loin cette année
de cette configuration. Nous sommes loin aussi des canicules de l’été 2010 en
Russie ou de l’été 2003 en Europe.
Cette
utilisation d’évènements environnementaux dans une démarche pseudo-scientifique
de relation de cause à effet est une désinformation caractérisée et un mensonge
éhonté d’autant plus ravageur dans l’opinion publique qu’il distille une peur
parfaitement injustifiée. On procède de la même façon pour le nucléaire, pour
les vaccins, pour la sortie de UE et de la zone euro, et même pour le 50km/h.
Pour cette décision on parle d’une étude sur la période expérimentale prouvant
la diminution de morts qui en résulte, mais on se garde bien de diffuser les
véritables conclusions de celle-ci., car cette affirmation n’y figure pas. Bien
au contraire elle se déclare ne pas avoir des données suffisantes et prétend que
ce n’était pas l’objet de l’étude qui a montré que la réduction de 10km/h de la
vitesse autorisée donnait en réalité une baisse moyenne de 5km/h pour les
voitures. Il s’agit donc bien d’un mensonge trompant l’opinion pour faire avaler
la pilule de l’augmentation prévisible des contraventions.
Mais
à ces tromperies par mensonge et utilisation de la peur, il s’adjoint la
désinformation par omission derrière le masque d’un évènement fortuit ou créé
de toute pièce pour mobiliser l’opinion, comme celui de l’affaire Benalla. Celui-ci
permet de cacher deux mauvais résultats socio-économiques comme la stagnation
du taux de chômage et la faiblesse de la croissance au deuxième trimestre 2018.
Selon Jean-Paul
Betbeze d’Atlantico : « Un vrai
coup de frais sur la politique « macro-nique ». Bien sûr, ce frais
n’est pas celui du climat ! C’est plutôt celui de l’économie française, avec le
ralentissement de croissance qui semble s’installer, après l’embellie de fin
2017. 2017, ce fut en effet 2,3% de croissance, avec 0,7% aux troisième et
quatrième trimestres 2017. 2018, c’est 0,2% de croissance, aux premier et
maintenant au deuxième trimestre. C’est donc une nette rupture de rythme, liée
à la consommation des ménages et au commerce extérieur, tous deux en panne.
Pour 2018 désormais, ce n’est plus la peine de rêver à 1,8% (Matignon et
Bercy), mais à 1,7% au mieux – prévision de l’Insee (en attendant 1,7% en 2019,
puis 1,6% en 2020 toujours selon l’Insee). »
L’INSEE
parle d’un acquis de croissance à 1,3% pour 2018 basé sur une croissance de
0,4% à 0,5% pour les trimestres suivants, mais rien n’est moins sûr malgré une
légère progression des investissements des entreprises. La baisse de la consommation
des ménages en particulier dans les produits alimentaires n’est pas de bon
augure. On ne peut pas ignorer l’effet déplorable de la hausse des taxes
diverses et en particulier de la CSG sur les retraites et du climat d’insécurité
entretenu. Pendant ce temps l’UE publie des informations triomphantes comme la
baisse du déficit public désaisonnalisé de 0,1%/PIB au premier trimestre dans la
zone euro, le revenu réel des ménages par habitant quasi stable dans la zone
euro et dans l’UE28,
L’enfumage et le mensonge ne sont qu’un
voile
Que la réalité finit toujours par déchirer.
Mois après mois la réalité nous offre
Une vue d’un pays en perdition
Gérant son peuple abasourdi
Par la peur et le mensonge
Dans un refus de réaliser
Qu’il a bien été trompé
Une troisième fois !
Claude Trouvé
31/07/18
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