A quoi servent tous ces discours alarmistes généreusement
distribuées dans les médias, sur la toile et dans les discours de Hulot ? Le
changement climatique et l’épuisement des richesses pétrolières et gazières
tiennent le haut du pavé dans la communication mondiale. Dire que les
ressources énergétiques naturelles sont épuisables est une vérité de Lapalisse.
Mais une énergie en remplace une autre depuis que l’humanité existe. Le rêne,
le dromadaire, l’éléphant, le cheval, le boeuf ont ajouté de l’énergie aux bras et aux jambes de
l’Homme. Le charbon s’est ajouté au bois pour créer de l’énergie, de la
chaleur, de la vapeur motrice puis de l’électricité. Le pétrole a donné de
l’énergie aux moyens de transport aérien et terrestre, et a ouvert la voie à la
chimie organique et à toute la pétrochimie. La découverte de la radioactivité
et de l’énergie obtenue en cassant des noyaux lourds radioactifs, comme
l’uranium, ont ouvert la voie à une production d’électricité peu chère
utilisant des ressources très peu utiles ailleurs et réparties sur le monde
entier.
Mais l’humanité travaille à l’énergie
récupérable dans la fusion des atomes légers, les isotopes de l’hydrogène, en
reproduisant le processus de création d’énergie solaire. Ce sera un bond
immense dans la puissance énergétique pour la production d’électricité et la
création d’une énergie inépuisable à l’échelle humaine. L’électricité devient
l’énergie de base permettant d’accéder à presque tous les besoins énergétiques de
l’homme. Depuis la nuit des temps l’homme complétait ses besoins énergétiques
par de nouvelles productions depuis l’animal jusqu’à l’atome. Ce processus n’a
aucune raison de s’éteindre dans un avenir largement au-delà du siècle. L’homme
est conscient que sa santé et sa sécurité dépendent de son environnement
naturel, minéral, végétal, animal, terrestre et maritime. Toute activité humaine
engendre des nuisances et il convient de les amenuiser dans toute la mesure du
possible, mais toute activité humaine génère des coûts. De tout temps il a
fallu composer entre les deux. Plus la richesse s’installe, plus le réflexe écologique
prend le pas sur le coût. Le principal ennemi de l’écologie c’est la pauvreté.
A partir du moment où le processus de
remplacement ou d’apport par des énergies nouvelles est une constante de
l’humanité, Il n’y a aucune raison de sombrer dans le catastrophisme. Les
ressources ne seront pas épuisées parce qu’elles seront remplacées par
d’autres. Qui pouvait imaginer le développement de la traction à vapeur en
1600, celui de l’électricité en 1800, de l’énergie nucléaire en 1900 ? Qui
avait prévu l’exploitation du gaz de schiste en 1950 ? Nous en sommes au
début de l’exploitation des richesses des pôles mais qui peut prédire tout ce
que nous pourrons y exploiter ? Qui peut ignorer que nous serons bientôt
capables d’exploiter d’autres sources d’énergie quelque part dans le système
solaire, seule la date est inconnue.
Par contre une énergie ne doit en
remplacer une autre que si elle est plus énergétique, ouvre des perspectives
nouvelles, donne de l’énergie meilleur marché. Ce n’est pas sur ces avantages
que l’aventure des énergies renouvelables a été engagée. Elle est bâtie sur un
soi-disant consensus scientifique sur le réchauffement climatique asséné
médiatiquement par un rassemblement de puissances financières où le profit a
beaucoup plus d’importance que la vérité scientifique. Le consensus n’existe
que tant que la voix des scientifiques contestataires sera assourdie et que la
vérité sera devenue un simple postulat ne demandant plus aucune confrontation
scientifique digne de ce nom. Ce consensus n’existe pas mais la population
française, allemande et d’autres, est nourrie par une doxa rejetant toute
contestation dans le domaine des ignorants.
Si en France la contestation du dogme
est médiatiquement mis sous le boisseau, il n’en est pas de même aux Etats-Unis
après la décision de Trump de ne pas signer l’accord de la COP21 avec l’appui
de scientifiques de haut niveau. Je vous cite la réponse d’un de ces
scientifiques aux attaques de politiciens démocrates contre Trump. Ce n’est pas
une preuve en soi mais cela démontre que le consensus n’est pas acquis et que
le débat politique et scientifique est ouvert :
« La preuve que la gauche se trompe sur le changement climatique s’appuie,
tout d'abord, sur des exemples très nombreux. Mais la première et importante
est cette idée, que tous les scientifiques sont d'accord, qu'il y a 97 pour
cent de consensus sur le climat, et que personne n'est en désaccord dans le
communauté scientifique. C’est peut-être le mensonge le plus scandaleux de
tous. Si vous remontez à 25 ans, Al Gore a fait la promotion de la même
revendication que tous les scientifiques en ont convenu avant même que nous
ayons eu un débat sur le climat. Ce qui se passe est, une fois que vous
commencez à regarder l’affirmation des 97% de consensus, vous découvrez qu'ils
sont littéralement tirés de cet air dans les mots d'une publication des
soi-disant meilleurs scientifiques des Nations Unies où nous découvrons qu'il n'y a même pas 97
scientifiques. Après enquête ils n'étaient que de 77 scientifiques, et ils étaient
anonymes. C'est ainsi que le mythe a été créé. C'est un point de
discussion conçu de sorte que vous devez le penser (comme indiscutable). Tous
les scientifiques sont d'accord. 4 dentistes sur 5 recommandent ce dentifrice.
Pourquoi je n'achèterais pas ce dentifrice? Pourquoi je ne croirais pas aux
changements climatiques?
L'autre mythe est que nous sommes dans l'année la plus chaude sans
précédent, la plus chaude décennie, dans le lointain on atteint le point
d'ébullition. Dans ces années les plus chaudes, les différentes déclarations
d’année la plus chaude sont dans la marge d’erreur et sont simplement des
déclarations politiques. Et puis le mythe le plus scandaleux de tous est que le
dioxyde de carbone est en quelque sorte le bouton de contrôle du climat que je
souligne dans le livre avec l’Ivy League geologists. Des scientifiques, prix
Nobel, affirment que nous avons eu des âges UCE avec un niveau de CO2
plus élevé. Ils affirment que le CO2 sous quelque forme que ce soit, ne
contrôle pas le climat parce qu'il y a, de toute évidence, des centaines de
facteurs, des cycles océaniques, à l'inclinaison de l'axe de la terre, à la
vapeur d'eau des nuages, des volcans, et des cycles solaires qu’ils ne
contrôlent pas. Le CO2, seul , ne contrôle pas le climat. Ce n'est
qu’un de ces facteurs mis en avant mais vous ne pouvez pas distinguer son effet
dans la variabilité des mesures. »
La manipulation du catastrophisme
tient lieu de démonstration d’urgence. La pollution, la température excessive, la
disparition des espèces animales en attendant les végétales, la montée des eaux,
et les ouragans, typhons, tsunamis et autres calamités, alimentent un matraquage incessant.
Bien malins seront ceux qui échapperont à l’asphyxie, la cuisson, la noyade, l’envolée
dans les airs, l’immigration, etc. etc. Tout est menaçant, c’est une certitude
et il nous reste peu de temps pour y échapper. Le calme des vieilles troupes
est un signe de sénilité. Il faut de gré ou de force peupler nos campagnes et
nos zones maritimes côtières de fermes d’éoliennes, nos toits de panneaux
solaires, mettre les automobilistes dans des véhicules électriques et jeter l’opprobre
sur les voitures diesel quel que soient les progrès, actuels et à venir, dans
leurs rejets polluants.
Le fait est que tout cela est lié à la
consommation et à la production d’électricité dont les énergies renouvelables
intermittentes et aléatoires ( EnRia )
censées faire leur affaire. Sauf que les EnRia demandent un complément par les
énergies pilotables, hydraulique, nucléaire, thermique (biomasse, gaz, fioul,
charbon). Le pilotage nucléaire est mal adapté aux changements brutaux de la
consommation, l’hydraulique n’est pas toujours disponible. C’est l’énergie
thermique qui répond généralement le mieux à l’adaptations rapide aux écarts
entre production et consommation, sauf pour les variations saisonnières
auxquelles le nucléaire sait faire face sans perdre de son potentiel
énergétique. Mais cette complémentarité entre EnRia et énergie thermique veut
dire que lorsque les puissances installées
d’EnRia croissent, les besoins en puissance thermique augmentent au même rythme,
donc la production de CO2 qu’elles engendrent. Mais si le CO2 n’est
pas un polluant au regard de notre santé, les autres gaz et poussières émis le
sont.
Cette manipulation du catastrophisme pour justifier
les choix énergétiques est une arnaque permanente. Elle satisfait des populations
désinformées, ou abreuvées d’informations déformées intentionnellement pour des
sources de profit où le souci de vérité est secondaire devant l’intérêt de la manipulation
des esprits. L’écologie est un domaine de choix où l’on peut en faire un dogme,
vérité qui ne demande plus aucune contestation. Dieu existe, vous ne pouvez
prouver le contraire, donc Dieu existe. Les miracles suffisent à prouver la
vérité du dogme. Mais dans le cas de la religion, la contestation existe, le dogme
n’est pas mondial. Pour l’écologisme au contraire c’est une clé du Nouvel Ordre
Mondial piloté depuis l’ONU et financé par les puissances bancaires et
économiques. Sur ces bases d’information, l’écologiste de base, respectueux de
la nature et de l’environnement, ne peut que faire chorus, et militer pour la
cause. Comment lui en vouloir, d’autant qu’il est honteusement berné ?
Nous sommes en face d’un détournement inique de la vérité
Où tant sur l’évaluation des risques que sur les solutions
Les contre-vérités sont à la botte des prédateurs
Et manipulateurs divers bien plus soucieux
De leurs profits de gloire et d’argent
Que de l’intérêt des peuples !
Claude Trouvé
10/07/18
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