L’évolution
de la production et de la consommation d’énergie sont l’objet de nombreuses
discussions. On est frappé, sur un sujet aussi fondamental pour l’avenir d’un
pays, qu’au nom de la démocratie un débat contradictoire ne soit ni initié par
le gouvernement, ni expliqué autrement que par des affirmations fermant toute
discussion sur le bien-fondé des décisions prises. En réalité on assiste, au
jeu de captation des richesses énergétiques entre les Etats et les privés, producteurs
ou puissants, et à la propagation d’idéologies s’appuyant sur des travaux
scientifiques pour lesquels aucune contestation n’est possible, le consensus
étant décrété d’office. C’est ainsi que Galilée a été obligé de dénoncer son
affirmation du système héliocentrique des planètes pour sauver sa peau.
Le
consensus du réchauffement climatique est acquis et tout contestataire doit
être muselé. L’origine de celui-ci est le CO2 anthropique, et peu
importe que des carottages glaciaires montrent que l’augmentation du CO2
a précédé et non suivi l’augmentation des températures dans des temps très
anciens comme le prétendent de nombreux climatologues. La fonte des pôles et
des glaciers va faire monter les eaux de 3m d’ici la fin du siècle, et peu
importe que la revue « Nature », presse connue pour le sérieux de ses
publications, fasse part d’un étude américaine sur l’ensemble des plages du
monde concluant à une augmentation mondiale moyenne de 33cm par an de leur surface depuis 1990.
Même s’il ne s’agit que de 31% de l’ensemble des côtes, cela mériterait d’être
mis dans un débat jusqu’ici occulté.
C’est pourtant au nom de cette montée des
eaux, supposée générant des migrations de millions de personnes, et à cause de
l’augmentation prévue de l’augmentation de 5°C à la fin du siècle, que la
« décarbonisation » de la planète est lancée avec toutes les
décisions énergétiques qui en découlent. Le consensus se nomme le GIEC, mais
peu de monde va réellement voir ce que contiennent les rapports de son groupe
scientifique dont la tâche est de faire une compilation des publications des
travaux climatologiques. Sinon ils constateraient qu’il y a loin entre les
certitudes livrées aux gouvernements et les constats de ce groupe scientifique.
Par exemple quand il dit qu’il n’est pas en mesure de prouver une augmentation
des ouragans, cela est livré in fine comme une certitude aux gouvernements et
aux médias par les délégués nationaux non scientifiques commis en rédacteurs auprès
du GIEC. Il suffit de se procurer les rapports du groupe scientifique du GIEC
pour le vérifier, et non de se contenter du rapport final destiné aux nations.
Alors je propose de
raisonner un peu et non de se contenter des « vérités » assénées
comme définitives, donc tout simplement de faire fonctionner notre esprit
critique en partant d’un graphique contenu dans un rapport du groupe
scientifique du GIEC, dit groupe A.
Il
représente les mesures réelles des variations de température de 1978 à 2015 et
les 32 modèles prévisionnistes choisis parmi 102 recensés. La variation est représentée par rapport à la
température de 1982 qui a la valeur 0°C. On note bien sur cette période une
augmentation de la température moyenne planétaire de 0,3°C sur une période de
35 ans environ soit de 0,00857°C/an !
La plage d’incertitude des mesures, non représentée sur le graphique
étant de + ou - 0,04°C, on note déjà que ce n’est qu’au moins entre deux
décennies que l’on peut espérer déduire une variation significative. Ceci
étant, toutes choses égales par ailleurs, la température à la fin du siècle
augmenterait de 0,7 à 0,8°C par rapport à 2015, bien loin des 5°C, et les
mesures de décarbonisation seraient inutiles pour se maintenir en dessous des
2°C d’élévation.
Alors
pourquoi cette affolement ? A cause des modèles mathématiques
prévisionnels parmi lesquels le groupe A a dû choisir une prévision moyenne
représentée en rouge sur le graphique. J’insiste pour dire qu’il ne s’agit pas
de travaux du groupe A mais d’une consultation des travaux publiés dans le
monde. Le modèle retenu donne une élévation de température de 0,45°C sur 15 ans
de 2000 à 2015. Sur cette prévision, la température augmenterait de 2,5 à
2,6°C, ce qui n’est pas du tout la même chose et sert de justification à la
décarbonisation. Autrement dit, même si l’élévation de température du modèle
prévisionnel retenu ne colle pas avec la réalité des mesures en 2015 même en
tenant compte de la plage d’incertitude de la mesure, on préfère prévoir
l’avenir avec ce modèle prévisionnel plutôt que de tenir compte des valeurs
mesurées. Ceci constitue une aberration scientifique puisque l’on ne peut valider
un modèle que par le constat à postériori que ses prévisions collent avec la
réalité mesurée.
Mais
on peut aller plus loin car les premiers doutes sur la validité du modèle sont
venues d’un constat de quasi stabilité des températures depuis 1998. Les graphiques
ci-dessous montrent un relevé plus détaillé des températures jusqu’en 2016.
Effectivement l’élévation des températures n’est plus évidente, et de plus
l’influence du courant marin du Pacifique, El Niṅo, explique les fluctuations
du climat qui suivent ses propres variations. Donc sur la période précédente de 18 ans, on ne peut affirmer que
l’élévation de température se poursuit. Il faudra attendre les années
suivantes à partir de 2018 avec la disparition de l’influence périodique de
courant marin pour tenter une confrontation du modèle prévisionnel avec la
réalité des mesures. Autrement dit le catastrophisme répandu sur le monde n’a
pas de justification d’urgence et répond plutôt à des buts inavouables où
l’argent règne en maître.
Pourtant
les articles, les revues, les publications de toutes sortes pour adultes et
pour enfants, les émissions de télé et de radio, les déclarations de notre
Hulot, qui ne manque pas de culot, ne laissent aucun doute dans l’esprit de la
grande majorité des français. C’est la vérité répandue du petit Livre Rouge de
Mao où l’on trouve les recettes non plus pour sauver la Chine mais la
planète !
La recette miracle
c’est la décarbonisation de la planète, ce qui veut dire que le coupable
désigné est le CO2 dont par ailleurs dépendent la vie végétale et
animale de notre terre. Sans lui plus de vie possible, mais si l’on cultive en
serre avec un pourcentage de CO2 plus élevé la végétation en profite
généreusement. Seulement voilà, c’est lui, par l’effet de serre, qui est
désigné coupable, les variations dues aux évènements marins et solaires étant
considérées comme non prépondérantes sur l’élévation de température prévue pour
2100. Inutile que nombre de scientifiques de renom contestent cette relation de
cause à effet du CO2, mais passons. Je veux simplement faire marcher
l’esprit critique que nous devons toujours chérir comme le bien le plus
précieux de notre intelligence, d’ailleurs très voisin de l’utilisation du bon
sens, dit paysan, qui se perd dans l’afflux actuel d’informations.
Alors le graphique ci-dessus qu’on peut trouver dans la presse et qui sent bon l’authenticité nous montre de façon imagée et incontestable la responsabilité qui nous incombe dans le malheur qui nous attend. Depuis 1850 nous ajoutons régulièrement du poison dans notre assiette. Si cette augmentation est régulière, posons alors deux questions. Pourquoi l’est-elle alors que l’apport était faible au début et de plus en plus fort jusqu’à nos jours où nous serions menacés d’épuisement des ressources fossiles de la planète qui fournissent le CO2 ? Pourquoi enfin, c’est au moment où nous produisons le plus de CO2 que l’élévation de température est la plus faible ?
Alors le graphique ci-dessus qu’on peut trouver dans la presse et qui sent bon l’authenticité nous montre de façon imagée et incontestable la responsabilité qui nous incombe dans le malheur qui nous attend. Depuis 1850 nous ajoutons régulièrement du poison dans notre assiette. Si cette augmentation est régulière, posons alors deux questions. Pourquoi l’est-elle alors que l’apport était faible au début et de plus en plus fort jusqu’à nos jours où nous serions menacés d’épuisement des ressources fossiles de la planète qui fournissent le CO2 ? Pourquoi enfin, c’est au moment où nous produisons le plus de CO2 que l’élévation de température est la plus faible ?
Si
l’analyse des carottes glaciaires sur 500 millions d’années a montré la
corrélation des températures avec la teneur en CO2, elle montre plus
difficilement si le CO2 est une cause ou un effet. Certains
affirment que le CO2 suit et non précède la
température. Ce qui changerait tout. Regardons les chiffres actuels. La teneur
en CO2 a atteint les 403,3ppm (partie par million), soit 0,04% dans
l’atmosphère, ce qui au passage ne procure aucune gêne respiratoire pour nous. Sur
une période de 20 ans entre 1995 et 2015, les chiffres publiés donnent un
accroissement du CO2 de 1ppm/an. Nous avons vu plus haut que la
température durant la période 1982-2001 s’est élevée de 0,0857°C/an, conduisant
à 0,7-0,8°C en 2100 et nous pouvons ajouter à 403+84*1 = 487 ppm pour aller de
2016 à 2100. L’émission de CO2 en 2016 était de 316 millions de
tonnes, pour donc 1ppm d’augmentation de la teneur dans l’atmosphère, et pour l’instant
0,01°C (0,0087°C) d’augmentation de la température selon la tendance générale.
C’est
quelques chiffres intéressants pour mieux décrypter les informations et en
subodorer les désinformations contenues. Ajoutons quelques chiffres en 2016. L’émission
mondiale de CO2 est donnée à 36,4 milliards de tonnes en 2016, et
celle de la France à 316 millions de tonnes soit 0,87% du total. Une baisse de
10% de nos émissions n’abaisserait donc la décarbonisation de la planète que de
9 dix-millièmes. Nos dizaines de milliards dépensés pour cela sont-ils bien investis
si les Etats-Unis et la Chine ne baissent pas significativement leurs émissions
puisqu’ils sont de loin les deux principaux pollueurs ? Un dernier chiffre est celui de l’émission
de CO2 pour la production électrique qui est de 10,7% de l’émission
totale française en 2016 alors que le tonnage a été multiplié par rapport à
2014 d’un facteur 2,1 et 2,5 en 2015 et 2016. La politique énergétique
engagée depuis 2007 avec les énergies renouvelables montre un fiasco complet
sur la décarbonisation. Mais cela semble échapper à tout raisonnement
dialectique. Nicolas Hulot continue tête baissée en cachant la réalités des
chiffres à la population. Il reste l’arrêt du nucléaire mais là c’est un
nouveau fiasco en perspective avec augmentation du coût du kWh, et augmentation
des émissions carbone par la complémentarité obligatoire des énergies fossiles
pilotables mais polluantes avec les énergies éolienne et solaire en raison de leur
caractère intermittent et aléatoire.
Alors posons-nous la vraie question. A qui
profite le crime ? Car il y a des dizaines de milliards, rien qu’en France,
qui sont pris dans notre poche. Surtout ne mélangeons pas la météorologie et la
climatologie, ces deux sciences ne travaillent pas sur les mêmes échelles de
temps. Les incendies en Californie ou en Suède, ou les froids inattendus ne peuvent
pas donner une indication sur les variations à long terme du climat. C’est
ainsi que l’on nous manipule en nous donnant des informations météorologiques
dites anormales en y associant systématiquement une liaison au réchauffement
climatique en violation totale de tout raisonnement scientifique sérieux, mais
d’une efficacité bien connue dans la manipulation des masses
Le couple Climat-Energie échappe à toute
logique
Due au refus d’un raisonnement
dialectique,
Moteur indispensable à la démocratie.
Celle-ci n’obéit plus désormais
Qu’à la loi des prédateurs
Et celle des profits !
Claude Trouvé
22/07/18
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