L’exploitation
de la main-d’œuvre, souhaitée la moins coûteuse et la plus productive, par les
entreprises n’est pas choquante en soi. Ce qui l’est beaucoup plus, c’est que l’Etat
encourage la baisse de ce coût au détriment des consommateurs et axe sa
politique économique sur l’aide financière aux entreprises. Ces dernières ont
des contraintes administratives souvent lourdes et inutiles qui sont un frein
beaucoup plus important à leur développement. Le compte pénibilité en est un
exemple parmi d’autres, alors que ceci doit être réglé dans l’examen par l’Etat
et les partenaires sociaux avec le choix de l’incidence de la pénibilité,
activité par activité, sur le temps de travail donnant droit à la retraite
pleine. Si la politique économique était tournée vers le bien-vivre de la
population, cela ne donnerait pas les résultats désastreux sur l’augmentation continuelle
des demandeurs d’emploi alors que le taux de chômage diminue dans l’UE. On
reste sans voix quand Hollande ose vanter les résultats de son quinquennat.
Mais le chômage ne cesse aussi d’augmenter après les trois mois de présidence
de Macron. La communication est par contre au plus bas sur cette
contre-performance. La parité euro/dollar ne cessant de croître, on peut
craindre le pire.
L’État trompe le peuple sous un faux-nez afin de satisfaire le monde des
multinationales qui méprise ce peuple comme le fait Macron dans son
comportement. Cette hypocrisie ne peut rester longtemps sans que le masque
tombe mais, à part la rue, les plus avertis et les plus courageux n’ont plus
guère de moyens d’agir démocratiquement tant le piège s’est refermé sur eux. L’élection
de Macron, par les médias aux ordres du NOM, a décidé nombre de français à
voter pour lui sous le charme et l’abrutissement de la communication orientée, malgré
un taux d’abstention très élevé. Macron chante toujours mais les français
déchantent et les gouvernements étrangers aussi devant le comportement infantile
et incompétent de ce Président qui veut tout gérer, même l’Europe et le climat.
C’est en effet sur ce
climat et les énergies renouvelables destinées à le changer que se présente le deuxième
faux-nez de l’État. Qui dit faux-nez dit désinformation à la clef. Celle-ci est
permanente et orchestrée. Prenons le dernier exemple de l’ouragan Harvey. Dans
l’édition du 28 août 2017 du journal Le Monde, Stéphane Foucart titre son
article consacré à l’ouragan Harvey : « Le
réchauffement climatique rend l’est des États-Unis extrêmement vulnérable ».
Selon lui, « l’ouragan Harvey, qui a
provoqué des inondations historiques au Texas, apparaît comme une
concrétisation du risque climatique ». Si un grand média comme le Monde le
dit, ce ne peut être que la vérité, n’est-ce pas ? D’ailleurs il cite des
ouragans récents et dévastateurs sans parler du plus tristement célèbre ouragan
Galveston en 1900, tuant entre 6 000 et 12 000 personnes et qui fut la plus
grande catastrophe naturelle de l’histoire des États-Unis. Il s’appuie sur les
propos du climatologue Michael Mann : « Il
y a certains facteurs liés au changement climatique dont nous pouvons dire,
avec un haut niveau de confiance, qu’ils aggravent les inondations ».
Seulement voilà, celui-ci est l’auteur de la courbe en crosse de hockey qui a
servi à prouver le réchauffement climatique avant qu’il soit démontré qu’elle
était fausse voire
frauduleuse.
Par
contre l’agence américaine NOAA (National Oceanic and Atmospheric
Administration) a publié un document sur les ouragans ayant frappé les Etats
Unis au cours de la période 1851-2010 en fonction de leur intensité mesurée
selon la force des vents. Il ressort de ce document que sur les 35 cyclones les
plus violents (catégorie 3 ou supérieures), 17 sont survenus avant 1950, 11
entre 1954 et 1989, et 7 entre 1992 et 2010. Le cyclone le plus intense est FL
Key (1935) suivi de Camille (1969), Katrina (2005) arrivant en 3ème position. Selon
la NOAA, il n’y a pas d’évolution significative de l’activité cyclonique aux
Etats Unis depuis 1851. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la NOAA ne
réunit pas qu’un seul climatologue et est reconnue comme faisant autorité en la
matière.
D’ailleurs
on note que les trois décennies ayant connu le plus grand nombre d’événements
majeurs (catégorie 3 et plus) sont les plus anciennes. Inversement, les
décennies ayant connu le nombre de cyclones majeurs le plus faible se situent
dans les 50 dernières années. De plus grâce aux satellites il est aujourd’hui possible
de répertorier l’ensemble des événements et non pas seulement les ouragans
ayant « atterri ». La période 2010-2016 marque un ralentissement. La
NOAA a publié ce tableau concernant les ouragans et les tempêtes tropicales dans
l'Atlantique Nord.
Alors
est-on si sûr que cet ouragan a un lien avec le réchauffement climatique quand
même le GIEC publiait ceci en 2012 : « L’attribution
à une influence humaine de tout changement décelable dans l’activité des cyclones
tropicaux ne bénéficie que d’un faible degré de confiance, pour diverses
raisons : incertitudes qui entachent les relevés historiques, compréhension
imparfaite des mécanismes physiques qui lient les paramètres des cyclones
tropicaux au changement climatique et degré de variabilité de l’activité
cyclonique ».
J’ai
choisi cet évènement d’actualité pour montrer comment fonctionne la
désinformation mais il en est de même de la montée des eaux dont on se sert
pour exacerber le catastrophisme du réchauffement. Cette montée est très
antérieure à l’ère industrielle et à son émission anthropique, et de plus il
vient d’être publié ceci par le Figaro : « Le Groenland responsable de la hausse du niveau des océans ». Il
faut d’abord relativiser les chiffres puisqu’il s’agit d’une estimation de 3,3
mm (± 0,3 mm) par an à corriger par suite d’une erreur instrumentale des
altimètres embarqués sur le satellite Topex-Poséidon qui avait conduit à
surestimer de 1,5 mm par an l’élévation du niveau de la mer entre 1993 et 1998.
En fait ces estimations sont pleines d’incertitudes sur la mesure des deux
processus qui influent le niveau des eaux :
- · la dilatation de l’océan due aux modifications de densité causées par des variations de la température (effet stérique) ;
- · la modification de la masse de l’océan résultant d’échanges d’eaux avec les autres réservoirs (atmosphère, glaciers de montagne, calottes polaires), ainsi qu’avec les stocks d’eau continentale (barrages, pompage des eaux souterraines).
En
clair les informations qui nous sont communiquées sont sujettes à caution et les
prévisions encore plus hasardeuses. Il serait sage de ne pas céder au
catastrophisme, de laisser les scientifiques se mettre d’accord sur les
prévisions pour le siècle et d’arrêter de lier cette montée des eaux à l’activité
humaine alors qu’elle a commencé antérieurement.
Le
prochain article fera état des incertitudes scientifiques sur le changement
climatique et sur l’impact que cela entraîne sur les décisions politiques et le
deuxième faux-nez du président Macron. Une seule question doit être posée :
A qui profite le crime ?
La manipulation de nos concitoyens est
générale
Au profit de ceux qui en tirent parti
Qui ne sont pas ceux qui payent
Mais ceux qui engrangent !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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