La France est un pays suiveur de la
politique européenne largement contrôlée, voire impulsée par l’Allemagne. Elle
a pris ce pays comme modèle mais c’est celui choisi aussi par la politique de
l’élite du monde unipolaire où l’optimisation du rendement de l’argent est le
moteur essentiel de son action. Le bonheur des peuples n’est pas leur objectif.
Ceux-ci doivent être maintenus dans un état de non-rébellion. Pour ce faire il
faut jouer avec eux de façon à les faire rêver suffisamment par des promesses
sur le futur pendant que l’on scie les branches sur lesquelles ils sont assis.
Leur liberté, leur identité et leurs avantages acquis, dont les domaines
touchant à la retraite, au salaire et aux avantages sociaux, sont
particulièrement visés. Les peuples européens doivent montrer leur efficacité à
produire. Ce n’est que sous cette condition qu’ils ont le droit de vivre. Si
l’homme devient moins performant que le robot, il est condamné à disparaître.
Le retraité est un buveur d’argent sans activité productrice, il est condamné à
voire son niveau de vie diminuer et finalement à disparaître.
Le premier stade de l’action de
l’élite mondiale occidentale est la perte nécessaire d’identité des peuples,
condition indispensable à la manipulation des masses. L’apport migratoire,
principalement de civilisation différente, et le morcellement des pays sont les
outils utilisés. On peut constater que ces deux actions sont en cours. La
création des grandes régions, rétrograde la France à celle des duchés avant
Philippe Auguste. La Catalogne, la Corse, l’Ecosse, l’Italie du Nord, la
Flandre ont leur indépendance en ligne de mire et bénéficient d’une aide
masquée de l’UE. On voit comment on a réduit la puissance de la Yougoslavie et
la possibilité qui nous a été donnée de s’ingérer dans un conflit encore sous
les braises. Il importe, qu’en même temps ou presque, on commence les actions
destinées à juguler une démographie ne livrant que des bouches inutiles.
A ce propos la France est un pays où
la population croît d’une façon constante depuis la seconde guerre mondiale.
Elle a eu un apport migratoire continu avant le XXIème siècle, contrairement à
de nombreux pays européens dont l’Allemagne. Plus récemment l’évolution des
mœurs dont l’arrivée massive des femmes au travail, l’individualisme dans la
recherche du confort matériel qui conduit à limiter le nombre d’enfants, la
possibilité grandissante de l’avortement légalisé (200.000 avortements par an
actuellement), la publicité faite à l’homosexualité, etc. ont fait baisser
drastiquement le nombre d’enfants par femme et la population non issue d’une
immigration récente ne permet plus de pourvoir au remplacement d’une
génération. L’apport qui permet de faire croître le nombre de français vient de
l’immigration qui a pris un nouvel envol depuis le regroupement familial et qui
s’amplifie de plus en plus avec les conflits en Afrique, au Moyen-Orient, et
même au-delà.
Si l’ancienne immigration nous avait
apporté en très grande partie des habitants européens de confession
majoritairement catholique, portugais, espagnols, italiens, polonais, il n’en
est plus de même aujourd’hui où celle-ci est très majoritairement musulmane. Si
autrefois l’immigration remplissait nos églises, il faut aujourd’hui construire
à la hâte des mosquées. C’est une autre civilisation qui arrive chez nous,
civilisation qui a du mal à admettre certains principes fondamentaux comme la
laïcité et l’égalité homme-femme. La France se contente d’ouvrir ses écoles, de
donner les droits sociaux, mais se tourne plus vers la cohabitation que vers
l’assimilation. Son rôle se réduit en gros aux enfants scolarisés dans l’apprentissage
du français et laisse au chômage ou dans des emplois précaires une importante
partie de cette population musulmane. La radicalisation trouve un terreau
favorable chez les jeunes en particulier et les ghettos pullulent sous forme de
zones de non-droit où les trafics divers servent d’emplois.
Les questions qui se posent sont donc
de deux types, la possibilité de cohabitation non conflictuelle et le nombre de
musulmans qui vont habiter en France dans les années qui viennent à hauteur
d’une génération. La France a jusqu’à présent refusé de faire des statistiques
sur les religions, se contentant de différencier les pays d’origine. Les
spécialistes de la démographie et de l’immigration se livrent à des contorsions
qui rendent difficiles les prévisions de développement de l’immigration mais
surtout celle de l’apport civilisationnel musulman. J’ai publié depuis
plusieurs années une statistique basée sur les éléments chiffrés connus en 2005
et 2010 à partir desquels les prévisions montraient que la baisse des
populations de souche et l’augmentation rapide de l’immigration musulmane
conduisait, toutes choses égales par ailleurs, à supputer que le deuxième
demi-siècle verrait la civilisation musulmane dépasser celle de souche à base
judéo-chrétienne.
Une statistique récente sur les
naissances à Paris intra-muros et en Seine-Saint-Denis m’ont conduit à faire
une nouvelle modélisation sur des bases nouvelles et plus récentes. On vient
d’apprendre que le nombre d’enfants par femme était de 1,54 à Paris et de 2,46
en Seine-Saint-Denis, soit 60% plus élevée ! Même si l’on dit qu’à Paris
il y a un fort taux de femmes étudiantes repoussant l’arrivée d’un enfant
pendant leurs études, il n’en reste pas moins que la Seine-Saint-Denis est un
parfait exemple où l’immigration est très majoritaire et où vivent de
nombreuses ethnies. On constate d’ailleurs que de nombreux conflits ont lieu
entre ses dernières, comme la révolte de la communauté chinoise. On peut donc
penser que ce taux de fécondité est représentatif de ce qui se passe partout en
France. En Seine-Saint-Denis la population de souche diminue et la population
immigrée à majorité musulmane croît très vite.
Cette information m’a incité à tenter
une nouvelle approche prévisionnelle de l’évolution de la population française
à partir des données récentes disponibles. Celles-ci nous donnent les informations
suivantes : les populations totales en 2010 et 2015 ainsi que les taux d’immigrés
correspondants soit respectivement 7,2% et 11,06%. Pour ces deux années on peut
en déduire les populations d’immigrés et « de souche ». Il apparaît
par ailleurs que le taux de musulmans dans la population immigrée serait
actuellement de 75%, ce qui donne une évaluation de cette population. A partir
de ces données on en déduit que de 2010 à 2015, la population immigrée a
augmenté de près de 9% par an et celle de souche a diminué de 0,33% par an. La
prévision sur 2016 montre une augmentation de 650.000 immigrés et une
diminution de 200.000 français de souche soit une ville comme Rennes ou Le
Havre qui disparait et une nouvelle ville d’immigrés comme Lyon en une année.
Au passage on vérifie que le nombre de musulmans en 2016 est conforme au
chiffre de 6 millions annoncé par le CFCM qui réunit les différentes
orientations du culte musulman au niveau national. L’étude ne tient pas compte
de l’apport migratoire supplémentaire que nous connaissons depuis 2015 qui s’est
transformé en quota. D’ailleurs on peut vérifier qu’un quota annuel de 30.000
immigrés supplémentaires n’avance que d’un an la date à laquelle le nombre d’immigrés
dépasse celui des français dits de souche. On peut donc réaffirmer que c’est la
fécondité de cette population d’immigrés qui est le moteur principal de leur
expansion.
Les résultats prévisionnels, toutes choses égales par
ailleurs, ne sont pas sensiblement différents de ceux de l’étude précédente et
les évolutions récentes confirment les prévisions que l’on pouvait faire il y a
trois ans. Le graphique ci-contre montre que l’évolution de la population
émigrée est très rapide et donc celle des représentants de la civilisation
musulmane. On constate d’une part que la politique actuelle est une acceptation
de facto du remplacement de la population d’origine et que le renforcement des
renvois des clandestins dans leur pays ne changera rien fondamentalement au
problème qui se pose, pas plus que des discussions sans fin sur le quota d’immigrés
à accepter. Ceux-ci vont avoir beaucoup plus d’enfants que les français d’origine,
c’est comme si l’on comparait deux pays où l’un a un taux de fécondité de 2
enfants par femme et l’autre de 3. Le premier se dépeuplerait lentement, le
second se peuplerait rapidement. C’est dans cette proportion que nous comparons
ces deux populations françaises.
La vitesse d’évolution de cette
population immigrée à très forte proportion musulmane est sujette évidemment à
des évolutions dont le nombre d’arrivants, la proportion de musulmans et le
taux de fécondité des femmes. On peut par exemple penser que le taux de
fécondité des femmes immigrées baissera avec le contact d’une vie plus facile
et d’une autre culture. Cette étude n’est donc qu’un signal d’alerte sur les
changements rapides et profonds qui attendent notre pays. Miser sur une baisse
du taux de fécondité des femmes immigrées est un risque important. Plus le nombre
d’immigrés est grand sans que l’assimilation soit réussie, plus le risque de
clivage des populations d’origine et d’accueil perturbe les mœurs, les us et
coutumes, puis les lois. La communauté d’immigration impose des modifications
de plus en plus éloignées de l’identité de la population d’origine. Ceci est
particulièrement vrai pour la communauté musulmane, car il s’agit non seulement
d’une autre culture mais d’une autre civilisation qui s’est opposée
historiquement à la civilisation européenne.
L’assimilation de cette nouvelle
population n’a pas généré d’efforts suffisants de la part de notre pays, hormis
l’école laïque. Celle-ci recule néanmoins sur la primauté d’imposition de la
langue française et de l’histoire de notre pays. L’assimilation des adultes est
laissée au bon vouloir de la population entrante. On constate que la jeunesse,
dans son ensemble, se réfugie plutôt dans le mode de vie des pays musulmans qu’ils
n’ont sans doute même pas connus mais dont les satellites leur envoient des
images choisies sur les paraboles tournées vers La Mecque. Il est visible que
les autres communautés, en particulier celles venues de l’est de l’Asie et non
musulmanes, s’intègrent plus facilement. L’ostracisation du racisme n’aide en
rien l’osmose entre les communautés, il a même un effet pervers qui tend à
imprimer l’idée d’un racisme ambiant dans les esprits.
L’accueil de notre pays s’assimile à
l’acquisition de droits pour les immigrés et non à une aide aux efforts que
ceux-ci nous doivent pour arriver à l’intégration puis à l’assimilation. Ce n’est
qu’à ce dernier stade que le multiculturalisme peut enfin enrichir le pays d’accueil
sans le détruire. La politique migratoire imposant une cohabitation sans que l’assimilation
des arrivants soit suffisante ne peut conduire qu’à l’échec et à l’émergence de
conflits qui peuvent dégénérer en guerre civile. Non la France ne peut
désormais que pâtir d’un afflux supplémentaire de migrants. Sa démographie
actuelle la conduit déjà vers des problèmes qu’elle ne sait pas maîtriser. Elle
ne sait pas assimiler cette population immigrée, ni ne peut lui donner le
travail qui facilite l’intégration. Les conséquences en sont l’augmentation de l’insécurité,
du chômage, l’aggravation d’un dumping social qui rejaillit sur la population
entière et l’appauvrissement. La France fonce à cent à l’heure droit dans le
mur, mais c’est sans aucun doute ce que souhaite l’élite occidentale par sa
politique de globalisation.
La politique des yeux fermés conduit à l’acceptation
D’une situation prévisible, masquée au peuple
Et dont le but n’est pas notre bien-vivre,
Mais la plus favorable au servage
D’un peuple sans identité
Et d’un pays brisé.
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire