Dans les deux articles
précédents j’ai montré que désormais notre participation à l’UE ne peut plus
s’appuyer sur des raisons économiques et sociales. Ni notre dette qui s’aggrave
toujours, ni notre commerce extérieur qui reste très déficitaire, ni notre
croissance atone, ni notre pouvoir d’achat (corrélé au PIB/habitant), ni notre taux
de chômage (l’un des plus hauts de l’UE), ni notre politique étrangère calquée
sur celle des États-Unis, ne peuvent justifier que nous restions dans une Union
européenne qui nous vassalise et nous détruit lentement mais sûrement. Mais il
y a au moins deux autres raisons de sortir de l’UE. La première c’est la perte de
démocratie de notre pays par la privation de nos libertés d’expression avec le
développement d’une censure médiatique, dont le DECODEX du Monde, Google,
Amazon, etc. qui se sont attribués le droit de distribuer des étoiles jaunes,
mais aussi par la prolongation sans fin de l’état d’urgence, et le refus de
référendum pour le Mariage pour tous.
Ceci n’est que la
prolongation du fonctionnement de l’UE où le référendum européen est proscrit
depuis les incartades de plusieurs pays, dont la France, lors du vote de la
Constitution européenne. D’ailleurs l’entrée de nouveaux pays dans l’UE n’a
jamais fait l’objet d’une consultation populaire, c’est pourtant un point
particulièrement important de notre destin. L’UE à 6 pays, proches
économiquement et culturellement, n’a rien à voir avec une UE à 28 qui envisage
d’annexer la Moldavie, l’Ukraine, la Géorgie, et la Turquie. Nos députés
européens sont trop bien payés pour ne pas accepter d’augmenter leur raison
d’être avec une UE élargie jusqu’aux frontières de la Russie. Ils ont
d’ailleurs le soutien des États-Unis qui ne cessent de nous pousser dans ce
sens en chargeant l’UE de nous faire passer le message de la Russie proclamée ennemi
numéro 1. C’est la raison pour laquelle nous venons d’envoyer 400 soldats dans
les pays baltes. Qui peut encore croire que tout cela c’est à cause de la
Crimée, très ancien territoire russe qui a voté en masse pour son retour
historique et n’a nullement l’intention d’en ressortir ?
Le pouvoir monarchique dont
a bénéficié Hollande a permis de prendre des sanctions contre ce pays en
rompant un contrat de vente des Mistral et en prenant des sanctions économiques
contre la Russie. La signature de la France n’a plus de valeur et la démocratie
est inexistante dans un pouvoir monarchique de l’exécutif qui a tout
l’assemblage législatif et la plus grande partie du tissu politique
territorial. Tout passe, l’opposition est là pour que le mot
« démocratie » puisse être brandi sans être utilisé. D’ailleurs c’est
vers un parti unique que nous prépare Emmanuel Macron, si, comme cela s’est
toujours passé, son élection à la Présidence entraîne une majorité de celui-ci
aux législatives puisqu’il aura seulement une opposition des partis divisés aux
extrêmes.
Je persiste d’ailleurs à
dire que c’est notre propension grandissante au vote « utile » dès le
premier tour de l’élection qui génère ce genre de situation en empêchant
l’éclosion d’une véritable répartition démocratique des opinions. Ce genre de
réaction est évidemment encouragé par ceux qui n’ont pas envie que cela change
puisqu’il leur assure de rester dans le bon wagon même si aujourd’hui il faut
le repeindre en bleu-rose. L’apparition d’un parti unique nous mène tout droit
au fonctionnement de l’URSS où une nomenklatura technocratique dirigeait le
pays avec une opposition démocratique de façade. Cela devient aussi la copie conforme
du fonctionnement de l’UE. L’ensemble est ainsi plus facilement manipulable par
l’oligarchie financière à laquelle tout le monde doit se soumettre pour
exister.
Mais il y a une seconde
raison supplémentaire pour sortir de l’UE au plus vite, c’est la montée du
régionalisme. Il est tout-de-même ahurissant que le nouveau découpage régional,
réforme structurelle fondamentale, ait pu être décidée un soir entre amis sur
un coin de table avec carte de France, crayon, gomme et téléphone portable.
Ceci étant fait, le pouvoir monarchique a permis cette transformation du paysage
administratif français sans passer par un référendum. N’oublions pas que les
socialistes avaient fait tomber De Gaulle grâce à un référendum sur… la
régionalisation. Mais si Hollande a lancé cette transformation, c’est avec les
encouragements, sinon les directives, de l’UE au sein de laquelle les régions
des différents pays trouvent une administration à leur écoute et distributrice
d’aides financières. C’est ainsi que l’on voit la Corse envisager son
indépendance. Mais c’est le cas de la Catalogne, de l’Écosse, de la Flandre,
etc. Car la carte des futures régions européennes est prête et publiée par l’ALE,
le mouvement écologiste européen. On y voit, en ce qui nous concerne, le
franchissement des Pyrénées par les basques et les catalans venant prendre nos
deux départements frontaliers.
C’est donc bien un schéma à
l’américaine qui se prépare sans que notre peuple soit alerté. Les nouvelles
régions doivent ressembler aux comtés américains, les États européens doivent
disparaître de fait en rendant leur pouvoir de plus en plus réduit, et le
fonctionnement de l’UE converger vers le fédéralisme. L’UE est aux mains de
l’oligarchie anglo-saxonne qui se décline sur l’oligarchie européenne avec une
technocratie aux ordres. Cette oligarchie dispose in fine d’un ensemble territorial parfaitement
contrôlable englué dans un TAFTA et soumis à la présence et au diktat de
l’OTAN. En clair c’est le schéma d’une Europe sans identité, multiculturelle et
multicultuelle, dans laquelle l’apport migratoire incessant viendra faire avorter
toute identité constituée, source de rébellion possible.
C’est sûrement la principale
raison qui justifie une sortie rapide de l’UE, mais c’est aussi la raison la plus
soigneusement cachée. La régionalisation a été présentée comme une mesure
rationnelle d’économie et avec le slogan habituel de l’union fait la force. Des
régions plus puissantes seront plus efficaces. On se demande alors pourquoi le
raisonnement ne va pas jusqu’à L’État. C’est tout simplement parce que L’État
doit disparaître. Car en fait il est plus que probable que l’on ne va pas vers
des gains d’économie d’échelle mais au contraire vers des dépenses
supplémentaires comme l’affirme la Cour des Comptes… mais quel écho a encore
son opinion ?
L’arrivée de Macron au
pouvoir, l’hologramme de Hollande, signifie la poursuite de toute cette
évolution destructrice de notre nation dans un agglomérat fédéraliste aux mains
de l’oligarchie financière. Macron doit terminer le travail entrepris depuis
Maastricht par Mitterrand et accéléré par Sarkozy et Hollande. Il est évident
que ces deux derniers n’ont vraiment que faire du peuple français et n'ont
satisfait que leur envie de pouvoir et d’argent. Macron, qui se veut poulet de
l’année et blanc comme neige, vient de chez Rothschild et était en couveuse
depuis ses études. Son passage comme conseiller de Hollande, puis comme
directeur de cabinet du Président, et enfin comme Ministre de l’Économie, le
rend responsable de tout ce qui a marqué le quinquennat. C’est bien lui qui a
vendu Alsthom à GE et à vil prix, ce n’est pas un partenariat. Macron veut les
pleins pouvoirs en anesthésiant définitivement l’opposition dans un parti
unique phagocytant tous les anciens caciques de l’arc républicain. Alors
pourquoi le peuple est-il prêt à l’élire ? Nous en parlerons dans le
prochain article.
La France a déjà largement perdu son indépendance et sa démocratie,
Mais elle sent que quelque chose de grave se prépare.
Alors il est très urgent de la tuer définitivement
Avant qu’elle ouvre les yeux et se rebiffe !
N’hésitez donc pas un instant
Votez pour Macron…
Dit Hollande !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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