La France est dans le piège du
protectorat américain à qui nous avons confié la défense de l’Union Européenne.
Notre entrée dans l’OTAN met ipso facto notre défense nucléaire sous la
dépendance américaine. En désignant la Russie comme notre ennemi numéro 1 tout
incident majeur, comme le bombardement américain en Syrie, pays reconnu par l’ONU
et allié de la Russie, peut nous entraîner dans un conflit majeur dont l’arme
nucléaire n’est pas exclue. Notre appartenance à l’OTAN nous place réciproquement
dans les ennemis de la Russie que d’ailleurs nous sanctionnons. Notre appartenance
à la l’UE nous mène vers une politique fédéraliste, une Europe des régions, où
les lois seront les mêmes pour tous et où les Etats-Unis pourront appliquer le
TAFTA, le dernier lien économique qui clôt le chapitre de la dépendance hégémonique
aux États-Unis
et qui n’est toujours pas jeté aux oubliettes. Viviane Reding, vice-présidente
de la commission européenne déclare : "Il
n'y a plus de politiques intérieures nationales" ; "Les lois appliquées dans les 28 États
membres sont, en très grande partie, décidées par le Parlement européen et le
Conseil de l'Union européenne...."
On
peut reprocher beaucoup de choses à Charles De Gaulle mais il reste le dernier
grand visionnaire de notre histoire contemporaine. Ses propos sont d’une brûlante
actualité. Si la sortie de l’UE ou sa refondation complète est soutenue par
plusieurs partis, l’opinion du peuple français n’est pas encore majoritairement
faite, car la sortie de l’euro est ressentie comme une menace et la perte d’un
rêve symbolique de la fraternité entre les peuples européens. Les candidats qui
veulent refaire une autre Europe sont nombreux mais leurs conceptions sont très
diverses. Benoît Hamon aspire à une mini-UE fédérale, Mélenchon veut employer
la force de la France pour faire plier l’Allemagne, Dupont-Aignan veut se faire
assister par des pays voisins du sud pour imposer des modifications
fondamentales des traités, et Marine Le Pen veut imposer la vision d’une France
indépendante au sein de l’UE.
Toutes
ces visions se heurtent à la difficulté de changer les traités dans le cadre
légal de l’unanimité des membres. Ceci rend un accord long à obtenir et improbable
sans une dislocation de l’UE qui s’y opposera d’ailleurs grâce aux forces des
puissances de l’argent dont les Etats-Unis d’Europe sont l’objectif. Il est au
contraire fortement probable que cela amènera à une dislocation de l’UE de
toutes façons et ceux qui veulent reconstruire une autre Europe que celle des
patries ou des nations ou des peuples, comme le souhaitait De Gaulle,
trahissent le fond de sa pensée. Il ne voulait qu’une France indépendance libre
de ses choix, de ses traités, de ses alliances, sans se soumettre à aucune
autre autorité que celle de l’ONU, qui lui semblait pourtant une coquille vide
à l’époque. Les mini-UE dans l’UE, les plans B, l’UE rénovée par des traités
moins contraignants, le rêve impossible de « l’indépendance dans l’interdépendance », formule célèbre pour
vendre aux français l’indépendance du Maroc, ne sont que des formules qui
montrent que ces candidats ont peur du saut dans l’indépendance et de ne pas savoir
convaincre les électeurs.
Ce n’est
qu’une manœuvre politique destinée à retarder la décision de sortie par des
négociations et d’ajouter le parfum démocratique du référendum lors d’une
élection présidentielle. Cela montre un manque de courage ou de détermination
chez certains et une volonté finale de ne pas sortir de l’UE pour d’autres. L’affrontement
avec l’Allemagne de Mélenchon ne peut pas aboutir à une période d’entente
cordiale. Les sacrifices demandés n’auront pas l’assentiment du peuple allemand
qui a d’autres préoccupations démographiques qui divisent ce peuple pour
longtemps. Il sera même difficile de trouver un consensus parmi les pays du sud
tant l’écart s’est creusé entre la Grèce, le Portugal et notre pays. L’Allemagne
sait que tous les yeux vont se tourner vers son porte-monnaie au fur et à
mesure que l’écart de son économie avec les autres pays du sud se creuse. Mais
elle sait aussi qu’il lui est difficile de partir d’elle-même car nombre de
pays auront l’impression qu’elle part avec la caisse après avoir dépouillé un
certain nombre d’entre eux.
On
peut comprendre que l’Allemagne, pilier de l’économie européenne, préfère que l’UE
se disloque par la sortie d’un membre fondateur comme la France ou l’Italie.
Nos relations avec elle ne sortiront pas d’une opposition de principe, plus
politique que réelle. De toutes façons, l’UE, en difficulté interne et
affaiblie par le Brexit qui la prive de ressources, ne résistera pas longtemps
à la sortie de la France. L’Allemagne cherchera à regrouper autour d’elle les
pays qui lui ont été historiquement liés et les pays du sud regarderont de
nouveau vers le pourtour de la Méditerranée où l’Afrique en forte croissance
ouvre des débouchés commerciaux énormes. Ceux-ci, dans le cadre d’un partenariat
d’égal à égal, sont un moyen d’amener une diminution du flux migratoire. La
politique vers l’Afrique est à repenser et la France peut y jouer un rôle
majeur.
Il
faut bien comprendre que chaque jour qui passe nous affaiblit un peu plus dans
le concert économique mondial. Les politiciens qui sont dans les mains du
Système des puissances anglo-américaines de l’argent, et ceux qui sont prêts à
trouver des compromis ou à se retrancher derrière un référendum dont l’issue
sera d’autant moins favorable à une sortie que le Président élu aura
tergiversé, seront responsables d’un retard préjudiciable, voire d’un abandon
de la décision qui s’impose. On ne peut faire confiance, si l’on croit que la France
est victime de l’UE, qu’à un Président qui affirme haut et fort qu’il est élu
pour cela et qu’aucun compromis n’est bon pour notre pays. C’est ainsi que De
Gaulle a mené la France devant le diktat américain, la France libre de ses
choix et de son destin. Informez-vous sur le candidat Asselineau, vous y
trouverez peut-être la réponse à vos interrogations.
Tu veux ou tu veux pas ? Telle est
la question de fond
Qui est posée au peuple qui va élire son
Président.
Tu penses que l’UE-OTAN c’est bon ou non ?
Si non alors ne crois pas adapter les
GOPÉ
A ton bon vouloir, c’est un tout
A prendre ou à laisser !
PS : Les GOPÉ, sont
les Grandes Orientations de la Politique Européenne, publiées le 26 avril 2016
et imposées à tous les pays jusqu’en 2018, que le nouveau Président sera chargé
de mettre en œuvre quel qu’il soit s’il ne sort pas immédiatement de l’UE. Mais
les GOPÉ ne sont que l’émanation de la stratégie des puissances de l’argent
(banquiers, grandes sociétés pétrolières, pharmaceutiques, numériques, etc.)
mise en musique par la technocratie bruxelloise non élue mais payée pour cela.
C’est d’elles que viennent l’augmentation de la TVA, loi Macron- El Khomri, la
baisse de charges sociales aux entreprises, etc. Lisez-les sur le lien ci-dessous,
vous comprendrez mieux ce qui vous attend… dans la dépendance à l’UE.
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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