Qu’on le veuille ou non le problème
migratoire se rappelle à nous avec l’incendie du camp modèle mis à la disposition
des réfugiés qui ne cessent d’arriver. Il faut de nouveau signaler que la
plupart de ces réfugiés sont en fait des réfugiés économiques, même s’ils
viennent de Syrie. En effet de plus en plus de villes sont libérées par le
régime syrien et peuvent de nouveau accueillir ceux qui fuient encore des zones
sous contrôle islamique. C’est d’ailleurs l’intérêt de ce pays qui a perdu des
centaines de milliers d’habitants par la guerre et la fuite à l’étranger. Mais
à Grande-Synthe c’est un incendie criminel, né de la tension régnant entre
kurdes, irakiens et afghans, qui a ravagé le 10/04 vers 18h le camp de Médecins
sans Frontières qui abritait 1500 personnes.
Il faut en retenir deux conclusions.
La première c’est que nos guerres occidentales dans ces pays sont responsables
de cet afflux dont les raisons d’asile politique cachent la fuite due à la peur
de la guerre, au dénuement ou à l’espoir d’une vie meilleure. La seconde est
que tous ces migrants ont pour objectif le Royaume-Uni. Ceci rend leur
intégration, et mieux leur assimilation, très difficiles car la barrière de la
langue et le chômage endémique ne leur donnent pas beaucoup d’espoirs d’y
parvenir, d’autant plus que notre pays n’est toujours pas leur but.
Si
le Royaume-Uni est la cible c’est que la langue anglaise est souvent mieux
connue d’eux, que les perspectives d’emplois sont meilleures et que l’islamisme
y est mieux reçu qu’en France. Alors il est nécessaire de regarder ce qui se
passe chez notre proche voisine face au double problème migratoire et
islamique. Je vous propose de larges extraits d’un article italien sur Londres,
devenu Londonistan.
Islamisme – Londonistan
: 423 nouvelles Mosquées ; 500 fermetures d’églises !
par Giulio Meotti 5 avril 2017 Gatestone Institute
Traduction du texte original: Londonistan: 423 New Mosques;
500 Closed Churches
« Les multiculturalistes britanniques alimentent le fondamentalisme
islamique. Les musulmans n’ont pas besoin de devenir majoritaires au
Royaume-Uni ; il leur suffit d’islamiser
progressivement les villes les plus importantes. Le changement est déjà en
cours.
L’establishment britannique n’émet aucun frein à l’expansion de la
charia. L’un des juges britanniques les plus réputés, Sir James Munby, a
déclaré que le christianisme n’exerce plus aucune influence sur les tribunaux
et que ces mêmes tribunaux se doivent d’être multiculturels, ce qui signifie
plus islamiques. Rowan Williams, ancien archevêque de Canterbury, et Lord
Phillips, juge en chef, ont également suggéré que le droit anglais « incorpore
» des éléments de la charia. Les universités britanniques se préparent à l’avènement
de la loi islamique. Certaines directives académiques comme celle sur les «
Haut-parleurs externes dans les établissements d’enseignement supérieur »,
prévoient que « les groupes religieux orthodoxes » peuvent séparer les hommes
et les femmes lors d’événements publics. A la Queen Mary University de Londres,
les femmes ont dû utiliser une entrée séparée et ont été cantonnées dans une
salle à part sans possibilité de poser des questions ou de lever la main, comme
à Riyad ou Téhéran.
[…] « Les terroristes ne peuvent pas supporter le multiculturalisme de
Londres », a déclaré Sadiq Khan, maire de Londres, après la meurtrière attaque
terroriste de Westminster. Mais c’est le contraire qui est vrai : les
multiculturalistes britanniques alimentent le fondamentalisme islamique. Par-dessus
tout, le Londonistan, avec ses 423 nouvelles mosquées, se bâtit aujourd’hui sur
les tristes ruines du christianisme anglais. […] Ce ne sont pas seulement les
bâtiments qui sont convertis, mais aussi les gens. Le nombre de convertis à
l’islam a doublé ; et souvent ces convertis embrassent l’ islam le plus
radical, à l’instar de Khalid Masood, le terroriste qui a frappé Westminster. […]
Les tendances actuelles montrent que le christianisme est en passe de devenir
une relique en Angleterre, alors que l’islam se positionne comme la religion
de demain. A Birmingham, deuxième plus grande ville britannique où de
nombreux djihadistes préparent leurs attaques, un minaret domine le ciel. Des
pétitions circulent pour que les mosquées britanniques soient autorisées à
appeler les fidèles à la prière islamique au moyen de haut-parleurs trois fois
par jour.
[…] « Le nouveau paysage culturel des villes anglaises est arrivé, le
panorama homogène d’une religion chrétienne d’Etat est en retrait », a déclaré
Ceri Peach, Pr. de géographie sociale à Oxford. Alors que près de la moitié
des musulmans britanniques ont moins de 25 ans, un quart des chrétiens a plus
de 65 ans. « Dans 20 ans, il y aura plus de musulmans pratiquants que de
chrétiens se rendant à l’église », a déclaré Keith Porteous Bois, directeur de
la National Secular Société. […] Selon Innes Bowen du journal The Spectator,
deux mosquées seulement sur les 1700 que compte la Grande-Bretagne (contre 56%
aux États-Unis) suivent une interprétation moderne de l’islam. Les wahhabites
contrôlent 6% des mosquées britanniques, alors que le culte deobandi propre
au fondamentalisme sunnite d’Asie est dominant dans 45% des lieux de culte.
Une enquête du Knowledge Center, indique qu’un tiers des musulmans du Royaume-Uni affirment ne pas faire « partie
de la culture britannique. »
Au plan démographique, des villes comme Birmingham, Bradford, Derby,
Dewsbury, Leeds, Leicester, Liverpool, Luton, Manchester, Sheffield, Waltham
Forest et Tower Hamlets indiquent clairement que le visage de la
Grande-Bretagne s’est islamisé. En 2015, une recherche sur le prénom le plus
fréquemment attribué en Angleterre a révélé que toutes orthographes confondues (Muhammad,
Mohammad…) Mohamed arrive en tête. Les tendances actuelles montrent que le
christianisme est en passe de devenir une relique en Angleterre, alors que l’islam
se positionne comme la religion de demain. Les grandes villes anglaises
abritent d’énormes populations musulmanes : Manchester (15,8%), Birmingham (21,8%) et Bradford (24.7%). A
Birmingham, la police vient de démanteler une cellule terroriste ; la
probabilité d’une naissance est aujourd’hui plus forte dans une famille
musulmane que dans une famille chrétienne. A Bradford et Leicester, la moitié
des enfants sont musulmans. Les
musulmans n’ont pas besoin de devenir majoritaires au Royaume-Uni ; il leur
suffit d’islamiser progressivement les villes les plus importantes. Le
changement est déjà en cours. Le « Londonistan » n’est pas un cauchemar à
majorité musulmane ; il a plutôt le visage d’un hybride culturel, démographique
et religieux où le christianisme décline et l’islam prospère.
Londres pullule également de tribunaux de la charia. Il y en aurait
officiellement 100. L’avènement de ce système judiciaire parallèle a été rendu
possible grâce au British Arbitration Act (Loi sur l’arbitrage) et au système
de résolution alternative des conflits (Alternative Dispute Resolution). Ces
nouveaux tribunaux tiennent pour nulle et non avenue l’inviolabilité des droits
de l’homme : à savoir les valeurs de liberté et d’égalité qui sont à la base de
la common law anglaise. »
Si le Royaume-Uni n’est pas la France
et que sa conception du multiculturalisme s’est nourrie d’une importation
massive en provenance de l’Asie comme conséquence de leur présence coloniale, Inde en
particulier, cette vision n’en est pas moins une projection de notre avenir dans
un temps de l’ordre d’une demi-génération avec le dépassement du 15% fatidique
de la population musulmane, qu’ont noté les démographes dans le monde. L’urgence
est à la régulation du flux d’entrée, à l’emploi et à l’assimilation, car il y
aura inexorablement assimilation mais pas dans le sens que certains croient si
nous ne prenons pas les bonnes dispositions. Après le Londonistan, on aura le
Bruxellistan, le Berlinistan et le Paristan.
C’est une leçon de l’histoire du monde,
La civilisation forte chasse la faible.
La nôtre devient fragile
Et inconsciente !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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