Nos
concitoyens regardent avec appréhension les déchirements de la gauche et de la
droite qui ont gouverné la France depuis plus de quarante ans. Ils n’ont pas
tous pris conscience que depuis Pompidou la banque Rothschild est entrée dans
leur vie et avec lui un cortège de banquiers et de grandes multinationales qui
façonnent le monde occidental derrière la puissance militaire des Etats-Unis et
la puissance juive qui met Israël au centre du jeu géopolitique. Depuis le 22 juillet
1944 les accords signés à Bretton Woods aux États-Unis ont ouvert la porte du
mondialisme avec la création de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire
international (FMI). Sous le prétexte de fournir un cadre solide à la
reconstruction et à l'expansion économique du « monde libre », en
faisant des États-Unis et du dollar les piliers de la nouvelle architecture
économique, ceux-ci prennent la place du Royaume-Uni et de la livre sterling d’après
1914. Le dollar devient ainsi la monnaie de réserve, la principale monnaie des
échanges économiques, et il est supposé avoir son équivalent or. Mais la masse
monétaire en dollars s’avère insuffisante pour permettre les dépenses
considérables de la guerre du Viêt Nam et de la course à l'espace. Le dollar
est finalement déconnecté de l’or qui redevient un métal et non une monnaie…
tout au moins le fait-on croire. Mais pour asseoir le dollar comme la première
monnaie du monde les Etats-Unis imposent le paiement du pétrole en dollar.
On
voit que tout cela n’est pas fait pour le menu peuple mais pour les grands
manipulateurs des échanges économiques et de la spéculation. Depuis ce temps
les banques centrales déversent de l’argent tant et plus sans aucun souci de
lien d’échange avec quoi que ce soit de tangible. Sa valeur ne tient qu’à la
confiance qu’on lui donne, sinon cela devient le prix du papier. C’est dire la
fragilité du système monétaire actuel. Le dollar se déprécie sans cesse par
rapport à l’or ainsi que toutes les devises qui pratiquent la création
monétaire, devenue argent de Monopoly. Le dernier coup de grâce a été donné par
la décision d’obliger les Etats à emprunter aux banques privées à taux non nul,
au lieu de la Banque d’Etat sous prétexte que les États devaient payer des
intérêts sur les emprunts. Les Banques Centrales, Fed, BCE, prêtent aux banques
privées à taux préférentiel, lesquelles prêtent aux Etats en prenant leur dîme
au passage. Comme les taux pratiqués par les Banques Centrales sont voisins de
zéro, voire négatifs, la raison de limitation des dépenses des États par suite
du coût des emprunts devient inapplicable. L’argent coule à flot et les États
continuent à s’endetter. Mais plus que les besoins des Etats, le flux monétaire
se dirige pour la majeure partie vers la spéculation dans les marchés
boursiers.
Les
Bourses, disons la City et Wall Street qui influencent les bourses mondiales, n’évoluent
plus au rythme des fluctuations économiques des entreprises mais globalement au
rythme de l’argent déversé par la Fed et ses décisions sur ses taux d’emprunt
voisins de zéro. Sur huit ans ou moins l’Etat français emprunte à taux négatif.
Il y a trop d’argent de Monopoly par rapport à l’activité économique. Le pire c’est
qu’avec cet argent de singe, les investisseurs achètent à tout va des biens
réels, comme notre patrimoine. Le système devient fou et de plus en plus incontrôlable
en dehors d’une fuite en avant par la frénésie de la planche à billets. La
masse monétaire mondiale croit à une vitesse dix fois supérieure à la création
de richesse, elle alimente un marché spéculatif dans lequel la crainte s’installe
progressivement et ralentit les échanges. La perte de confiance rôde et avec
elle la chute du système, les faillites bancaires et l’effondrement des marchés
boursiers. Mark Carney, gouverneur de la Banque d’Angleterre, a également dit qu’il
n’est « pas fan » des taux
d’intérêt négatifs. « Nous voyons
les conséquences négatives d’eux à travers le système financier »,
dit-il, suite à la publication de la Banque du dernier bilan économique ce
mois-ci.
Les
taux négatifs sonnent la mort des sociétés d’assurance-vie et des fonds de
pensions qui gèrent l’argent de nos retraites, la mort des banques qui
spéculent avec notre épargne qui ne trouvent plus le moyen de payer les
intérêts, même minimes, aux épargnants. Jacob
Rothschild, oui, le vrai, commence lui aussi à prendre la mesure de la folie
furieuse qui s'est emparée des banques centrales et l'a commentée à sa façon. "Les six derniers mois que nous avons examinés
nous montrent que les banques centrales continuent ce qui est certainement la
plus grande expérience monétaire de tous les temps. Nous sommes donc en
territoire totalement inconnu et nous ne pouvons prédire les conséquences imprévisibles
de ces taux d'intérêt si bas, avec 30% des Bons du Trésor souverains en taux
négatifs combinés à l'utilisation à une échelle massive de la planche à billets".
John Cryan, le PDG de la banque en pré-faillite
Deutsche Bank a déclaré voici 4 jours au journal Handelsblatt que "les
intérêts négatifs auront bientôt des conséquences fatales"...
De la part d’un banquier, le terme « fatal » est lourd de
conséquences et annonce l’hallali. Il ajoute que le paiement des retraites est
menacé.
Mais il n’y a pas que cette grosse banque allemande qui est au bord du
gouffre. Des banques italiennes sont
aussi en faillite (Unicredit, Monte Paschi di Sienna, etc.). Une « bad
bank » va racheter ces emprunts pourris avec 0,2 euro acheté pour 1 euro
vendu ! Si elles ne sont pas tombées fin juin, c'est parce que Mario Draghi
leur a imprimé des milliards de fausse monnaie euros afin de leur permettre de
finir le mois. Bill
Bonner écrit: "La dette mondiale a atteint les 300 trilliards, en
hausse par rapport aux 200 trilliards d'avant la crise de 2008. Dans les 5 plus
grandes économies mondiales, cela a doublé depuis 2002. Maintenant, tout le
système repose sur la dette. Toute cette dette est calibrée dans
"l'argent", qui est la chose la plus extraordinaire qui soit. Mais la
clé pour comprendre l'économie actuelle consiste à comprendre que cet argent
n'est pas une richesse, et que le dollar actuel n'est même pas de l'argent ".
C’est dans ce
contexte que l’or-monnaie refait son apparition. Le prix de l’or sur le marché
reprend son ascension, c’est le signe du
besoin pour les gens de protéger leur capital au travers d’un actif de
couverture. Mais
comme le dit l’expert économique et
monétaire, James Rickards : « L’or est une monnaie,
et non un investissement. En tant que monnaie, il entre en compétition avec les
autres formes de monnaie – le dollar, l’euro, le yen et ainsi de suite. A la
manière de chevaux sur une piste de course. Placez vos paris, mais vous avez
une préférence subjective pour la monnaie. » L’or redevient attractif et en regardant le marché de l’or, l’achat de
physique continue et les entrepôts du COMEX sont en train d’être vidés. Ceci n’est
pas étonnant car l’un des principaux pays de production d’or est la Chine. La
Chine et la Russie engrangent de l’or et épuisent le marché. On touche à la
géopolitique et à la volonté de changer le système monétaire basé sur le dollar
avec un panier de monnaies basé sur l’or. Le yen assoit sa solidité dans une
guerre monétaire qui sera aussi la guerre de l’or ! Pour Charles De Gaulle, toutes les guerres du XXe siècle sont
arrivées parce que la base or a été
déconnectée de la monnaie papier.
On trouve les guerres économique et monétaire
Dans ces guerres des Terres Rares et de l’Or.
Elles seront au centre de la géopolitique
Des années à venir mais elles ont aussi
Le pouvoir de guerre mondiale !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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