De
jeunes garçons plus ou moins radicalisés cherchent à faire un acte « héroïque »
pour donner un sens à leur vie poussés par des recruteurs sans scrupules. Peu expérimentés
ils sont la proie facile de nos services de renseignements ce qui permet à Bernard
Cazeneuve de montrer ses muscles. Ces jeunes partent à l’aventure contre les
infidèles avec leur jeune détermination, le couteau entre les dents, mais dénués
de moyens de destruction importants. Le 11 septembre 2001 un attentat hyper
sophistiqué a fait tomber les symboles de la puissance américaine, tué des
milliers de victimes mais épargné le centre militaire du Pentagone ainsi que la
Maison Blanche. Nos djihadistes n’auraient plus les moyens de monter des opérations
de cette envergure et seraient réduits à envoyer de jeunes excités égorger le
premier venu ? Même l’opération du Bataclan n’avait pas la sophistication
de l’attentat du 11 septembre et elle a montré de l’amateurisme avec un chef,
ou soi-disant chef, peu convainquant d’en être le cerveau. Il n’y a que deux
explications possibles, le djihadisme a perdu ses cerveaux et ses moyens ou ceux-ci
étaient dans les têtes d’autres commanditaires agissant avec des moyens d’action
particulièrement expérimentés et sophistiqués. Le refus d’Obama transmis aux
proches des victimes qui voulaient porter plainte contre l’Arabie Saoudite,
désignée officiellement comme la coupable, est en lui-même un aveu. Cet aveu
vient expliquer pourquoi la tour 7 n’avait aucune raison de s’effondrer et
pourquoi on a retrouvé sur les décombres le passeport d’un des aviateurs des avions
percuteurs.
La
leçon
de tout cela, en dehors de l’horreur qu’il y a à penser que ce massacre
était programmé pour déclencher une guerre, montre qu’entre d’une part
les États-Unis et ses alliés, et d’autre part les pays du golfe sans
jamais oublier
Israël et la Turquie, il y a une collusion d’intérêts. La conquête du
pétrole,
de contrôle des territoires où passent gazoducs et pipe-lines, sert les
premiers, et l’établissement du chaos jusqu’en Europe sert les deux,
mêlant
hégémonie et religion. Le NOM s’appuyant sur la puissance militaire de
l’OTAN,
la CIA et la NSA, a laissé le « Soft Power » aux pays du Golfe, la
terreur aux organisations djihadistes et la tenaille sur le Moyen-Orient
aux
mains de la Turquie et d’Israël. Ces deux pays marchent plus ou moins de
concert même si la Turquie joue un triple jeu entre l’EI, la Russie et
la
coalition occidentale.
Alors
qu’il est officiellement prouvé, par les mails d’Hillary Clinton entre autres,
que les Etats-Unis ont créé, entraîné, armé l’EI, les pays du Golfe rivalisent dans
le djihad et la promotion du fanatisme islamiste tous azimuts. Le Qatar a
notamment envoyé des avions entiers chargés d’armes à des mouvements islamistes
djihadistes tant en Irak, en Somalie, à Gaza qu'en Syrie, au Soudan ou au Mali.
En Libye, la coalition islamiste (Salafistes et Frères musulmans) appelée
"Aube libyenne" (Fajr Libya), a été l'un des principaux bénéficiaires
de cette aide. Évidemment les services occidentaux le savent et couvrent la violation
des embargos sur les armes, notamment en direction de Misrata, près de Tripoli,
non loin des bases de Fajr Libya et de la coalition des milices islamistes. Le
Qatar héberge de nombreux leaders et propagandistes islamistes. Il fournit
refuge, aide financière, travail, soutien logistique, politique et médiatique à
moult partis et groupes combattants islamistes en Afrique, au Proche-Orient, en
Occident et jusqu'en Asie. De façon officielle, Doha appuie depuis des
décennies les Frères musulmans dans le monde entier. La stratégie qatarie
de soutien à la puissante Confrérie a fini par irriter d'autres États arabes, y
compris l'Arabie saoudite, qui craint que la "démocratie musulmane" et donc la soif de pouvoir prônée par
les Frères musulmans se retournent un jour contre leurs régimes
clanico-féodaux. Enfin, le Qatar entend, tout comme la Turquie, se positionner
comme intermédiaire incontournable entre les islamistes et leurs ennemis, dont
l’Occident, ce qui leur procure un atout géopolitique.
Il
sélectionne des jeunes Européens fréquentant l'enseignement privé musulman (35
établissements en France) pour participer à des.. séminaires. Doha appuie cette
stratégie mondiale des Frères musulmans et soutient son organe clé, l'Institut
Ennahda, dans la mise en œuvre du projet subversif de la Confrérie fondé sur
l'entrisme et la conquête par "étapes", via des structures
cloisonnées et autonomes. En France, le Qatar est intervenu dans le
financement du culte musulman à travers la Qatar Charity, qui est derrière sept
projets de centres islamiques intégristes au moins sur le territoire hexagonal.
La mosquée de Mulhouse a par exemple reçu la somme d'un million d'euros de la
part du Qatar. Doha a la plus forte concentration de dons privés à des groupes
terroristes islamistes. Le Qatar abriterait en effet les bailleurs de fonds des
groupes djihadistes comme le Front Al-Nosra (syrien), al-Shabaab, al-Qaïda au
Maghreb islamique (Afrique du Nord) ou encore même l'EI, ceci en connaissance
de cause des services de renseignements occidentaux. D’après un rapport du Trésor américain rendu public fin septembre 2014,
le Qatar aurait financé un moment les djihadistes de l’État Islamique.
Tous les pays occidentaux savent que Doha a accordé depuis des décennies
l'asile politique à de nombreux djihadistes : tchétchènes, algériens,
irakiens, syrien, ou même les Talibans, qui ont pu y ouvrir une ambassade avec
leur drapeau flottant dans la cour. État officiellement "allié" de la
France et de l'Occident, le Qatar a également très largement soutenu et
financé les djihadistes sahéliens du Mujao, qui ont combattu les soldats
français et l’armée de Bamako au nord du Mali. Le Qatar accueille sur son
sol (comme la Turquie) et finance partiellement depuis des années le Hamas, les
milices salafistes et « frèristes »
libyennes, des militants des Shabaab somaliens et, d'une manière générale, les
Frères musulmans de toute la région. La législation du Koweït et du Qatar
permet à des associations "caritatives"
de récolter des fonds privés pour des motifs soi-disant humanitaires et au nom
de la zakat mais qui profitent "très souvent" aux
groupes islamistes violents. Le Qatar a été le premier bailleur de la
rébellion islamiste syrienne, avec 3 milliards de dollars dépensés rien que de
2011 à 2013. Cette somme aurait servi à financer le "Front
al-Nosra" et indirectement l’EI. Le Qatar aurait également alimenté un
réseau de trafic d'armes permettant d'équiper les rebelles syriens en missiles
anti-aériens.
Plus discret le Koweït est l'une des principales
sources de financement et de parrainage des islamistes dans le monde, des
"modérés" frères musulmans
aux djihadistes terroristes. La majorité de la population koweïtienne est
immigrée (1,3 million sur un total de 3 millions), essentiellement originaires
du monde arabe ou d'Asie et dont le principal droit est de se taire et de se
faire exploiter... La Constitution koweïtienne stipule que l’État garantit la
liberté de religion tout en précisant que la pratique religieuse est soumise à
la charia, mais les nombreuses minorités religieuses y sont discriminées : le
gouvernement impose l'enseignement de l'islam dans les écoles publiques et
privées, il est presque impossible pour les chrétiens et autres non-musulmans
d'obtenir des autorisations d'ouverture ou de rénovations de lieux de culte.
Nous parlerons dans le prochain article de ses actions dans le djihadisme. Mais
il faut déjà noter que le Qatar et le Koweït apportent leur soutien aux
Frères Musulmans, au contraire de l’Arabie Saoudite. Cet aspect est très
intéressant car, à terme, c’est l’implantation politique des Frères qui
permettra l’islamisation de l’Europe et de la France particulièrement visée.
Pour
faire tomber Al Capone on a coupé ses sources de revenus,
On
ne fera pas tomber l’EI et Al Qaïda par les armes,
Et en
faisant commerce avec les pays du Golfe
On
ferme les yeux sur tout le financement
Du djihadisme
prétendu à combattre !
On
nous prend pour des cons…
Et
nos traîtres nous tuent !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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