C’est
parti au plein sens du terme puisque tous les partis sont sur le pied de guerre
primaire, également au plein sens du terme. Les primaires à gauche s’annoncent
comme la curée sur un animal blessé qui répand ses entrailles sur sa route, sa
proche administration et même le fruit de ses entrailles, son enfant politique.
Il y a ceux qui attaquent de front et ceux qui avancent masqués et qui comptent
bien profiter de la mort annoncée d’un mort dépecé. A droite, il est de bon ton
de proposer une alternance en taclant Sarkozy. Tous contre lui, cela suffit à
définir un programme. On joue la politique de la différence par rapport à lui
dans le cadre étroit de la bien-pensance de la pensée unique qui fleurit depuis
quarante ans aussi bien à gauche qu’à droite. N’attendons pas de ces lascars
socialo-républicains, qui nous ont vendu l’UE, l’euro, l’OTAN, l’austérité pour
nous entraîner dans les guerres et dans un flux migratoire radicalisé, aucun
changement notable de la politique de notre pays. Elle sera toujours dirigée
par Bruxelles, aux ordres de l’Allemagne laquelle reste le vecteur européen de
la politique hégémonique américaine.
Nos
candidats n’ont pas d’autre choix pour exister que celui de se plier aux
exigences du mondialisme que gère une élite mondiale représentée par l’argent
des banques et de multinationales. C’était déjà le cas de François Mitterrand,
selon son épouse. Pourquoi voulez-vous que cela change quand la mainmise des
USA sur l’Europe est plus pesante que jamais avec l’augmentation des armes, en
nombre et en puissance, et des troupes au plus près de la Russie mais aussi dans
les pays méditerranéens ? Comment peut-on penser un instant que ces gens-là
puissent se défaire de ces contraintes alors qu’ils se sont fait adouber à un
moment ou à un autre auprès des Rothschild, Rockefeller et consorts ?
Sarkozy pour 2007, Hollande pour 2012, Fillon, Juppé et Macron pour 2017 !
Comment peut espérer que jeune ou vieux l’un de ses candidats puisse trouver la
volonté de casser ces liens de subordination ? Vous remarquerez que ce
milieu fermé des notables ploutocrates du groupe Bilderberg, dont le président
du comité directeur depuis 2012 est l'assureur français Henri de Castries, a
été reçu, représenté par son comité directeur, par François Fillon en novembre
2011. Pas étonnant que ce dernier ait avoué à Philippe De Villiers que c’était
là que se trouvait le « Pouvoir ».
Alors
le choix est simple, ou bien on est globalement satisfait de la conduite des
affaires de la France et égoïstement de son sort personnel auquel cas on n'a
que le choix à faire entre socialistes, centristes et républicains,
probablement au faciès, ou bien ce n’est pas le cas et il faudrait tout faire
pour l’éviter. Je dis bien il faudrait car un grand nombre de ceux qui veulent
un véritable changement pensent s’abstenir, tout au moins au second tour. En
réalité le changement fait peur. On nous dit tant que sortir de l’euro nous
conduit à la catastrophe, que le Brexit va conduire le Royaume-Uni à la ruine,
que si l’on ne guerroie pas en Irak, en Syrie, au Yémen, au Mali, en Libye,
etc. le terrorisme va nous assaillir de toutes parts sur notre territoire, que
ceci incite… à ne rien changer. Le repli sur soi est suicidaire, cela se dit
même en Amérique. Comment penser voter pour tous ces "vomisseurs" de la « pensée unique » qui parlent de
nation souveraine et de ne pas accepter les diktats de Bruxelles, de l’Allemagne
et des États-Unis ? Ce sont des briseurs qui font peur…
Ne
seraient-ils pas fascistes quand ils demandent de redonner à l’Etat ses
pouvoirs de rétablissement de l’ordre sur tout le territoire ? Ne vont-ils
pas mettre tous les musulmans sur des embarcations et tirer dessus comme
viennent de le faire les grecs ? Ne vont-ils pas créer la guerre civile en
refusant le « vivre ensemble » ?
Comment écouter même des voix de gauche qui veulent aussi sortir du carcan et
se faire entendre comme les Chevènement et Mélenchon ? Alors je
pense m’abstenir au second tour car tous ces politiques sont des gens dangereux,
des irresponsables comme la « pensée unique » le dit si souvent. Je
vous le dis clairement la « pensée
unique » espère de tout cœur que ceux que leurs « sirènes »
n’auront pas rallié, s’abstiendront. C’est leur meilleur chance de succès, la
peur est leur alliée.
Ceci
étant la Présidentielle ouvre enfin les vannes du débat que la « pensée
unique » n’a cessé de refuser en considérant que ce débat n’avait plus
lieu d’être. On obéit aux ordres de l’étranger parce que c’est notre intérêt…
Nous ne sommes pas assez intelligents pour le comprendre, c’est tout. Ce débat
ne pourra plus être évité et les vrais problèmes auxquels notre pays est
confronté vont devoir forcer les uns et les autres à en débattre. 2017 est une
année où la France joue son avenir plus que toutes les autres depuis plus de quarante
ans du pouvoir gauche-droite et la balle au centre du Nouvel Ordre Mondial, le
mondialisme des banques et des multinationales. Le Brexit a ouvert la voie de
sortie de l’UE. Les Britanniques ont montré qu’il ne s’agissait que d’une
volonté politique même si dans ce cas le NOM a caché son jeu. Ils nous avaient
déjà montré que l’euro ne donnait pas l’assurance de prospérité et que l’on pouvait
survivre sans. Il faut un certain culot pour François Fillon qui prend l’exemple
du Royaume-Uni pour montrer que la France ne lui arrive pas à la cheville. Qui
a maintenu la France dans l’euro et qui était le patron du gouvernement ?
Faut-il
rester dans l’UE ? Dans l’euro ? Dans l’OTAN ? Faut-il être dans
le « vivre-ensemble » qui prône une politique d’insertion du « côte à côte » et abandonne l’assimilation
et même l’intégration ? Pense-t-on éviter un affrontement de deux
communautés en incitant les parents musulmans à envoyer leurs enfants aux cours
d’arabe donnés par des musulmans venus de l’étranger ? Aujourd’hui le
prénom Mohammed est le prénom le plus répandu en Angleterre et au Pays de
Galles. En France on n’en parle pas mais on sait que c’est aussi le cas dans
les maternités des grandes villes. Alors y aura-t’il assez de places, assez d’emplois
et devra-ton les attribuer selon la « discrimination positive » qu’avait
institué Sarkozy ? Comment placera-t-on la mosquée au centre des villages
pour qu’elle appelle aussi bien ses fidèles que ceux de l’église ? Diriger
c’est prévoir, alors il faut envisager l’avenir du « vivre ensemble »
qui peut se terminer par « les musulmans dehors » ou par « Nous
sommes ici chez nous et si nous n’êtes pas contents vous pouvez aller ailleurs »
comme l’a dit un imam en Belgique.
L’économie
d’un pays ne peut être autonome si ceux qui la régissent sont à l’étranger.
Devons-nous l’accepter ? Il en est de même de notre défense nationale. La
politique ne peut ignorer la démographie, Angela Merkel en fait l’expérience
qui tourne mal. Devenons-nous croire que limiter l’immigration suffit à
résoudre le problème d’arrivée d’une autre civilisation ? Devons-nous
croire qu’il s’agit simplement d’une question de volonté d’antiracisme pour
résoudre le problème ? Autant de questions que le prochain Président devra
résoudre et qui seront désormais au cœur du débat.
Il n’y a pas une vraie foule de
candidats aux programmes divers
Il n’y a que la « pensée unique » récitée à
différents temps
Comme une leçon bien apprise sous le
joug du NOM
Et des partis divers mais rassemblés sur
un rejet
Du passé et sur une aspiration de
liberté,
De démocratie réelle et d’indépendance
Pour briser les chaînes qui nous broient.
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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