Angela Merkel commence à mesurer son erreur politique en ayant provoqué
une immigration massive dans son pays. Les électeurs allemands lui font déjà
payer cet envahissement trop brutal et en trop grand nombre. Elle avait évoqué
la nécessité de stopper la décroissance démographique qui menaçait la
possibilité de payer les retraites. C‘est bien ce dernier constat qui a décidé
Angela Merkel profitant du fait que le chômage est bas malgré une partie de la
fabrication délocalisée dans les pays liés économiquement à l’Allemagne et à
main-d’œuvre bon marché. La France se croit être à l’abri de cette
préoccupation, ce qui est un mensonge politique ou un manque dramatique de
vision prospective. La population de souche, disons celle qui a procréé avant
2000 pour faire simple, est en diminution. D’après l’étude que j’ai publiée, le
chiffre serait d’environ 300.000 par an. Il était compensé en gros par l’apport
d’augmentation de l’immigration non musulmane. L’augmentation globale de
population est donc due à l’apport de naissances de l’autre population, d’immigration
récente et à l’apport migratoire annuel. La plupart des communautés ethniques s’assimilent
rapidement, Europe de l’Est et pays d’Extrême-Orient par exemple et
progressivement le taux de fécondité de ces femmes diminue, d’où une diminution
de l’apport de population voire à terme un non-remplacement de cette population
comme pour les français de souche.
Ce n’est pas le cas de la majorité de la population musulmane qui tient à
conserver les préceptes de sa culture issus du Coran. Pour ceux-ci la
procréation est un impératif culturel et cultuel qui avait trouvé autrefois son
pendant dans la religion catholique : « Croissez et multipliez-vous ». Le nombre d’individus assimilés
n’est pas encore suffisamment important pour diminuer significativement le taux
de fécondité global. Le fait que les prénoms français soient très peu utilisés
est une marque majoritaire de sa non-assimilation. L’apport de cette population
musulmane serait d’environ 500.00 par an (naissances-décès + immigration) et
expliquerait l’augmentation démographique française. Il semble pourtant que l’INSEE
n’estime plus que cette situation dure sans un apport migratoire plus
important. La diminution des avantages familiaux, la volonté des femmes de
préférer le travail hors du domicile à celui du foyer, la monoparentalité, les
couples recomposés, la peur de l’avenir pour sa progéniture sont autant de
freins qui expliquent la baisse de la fécondité chez les français de souche.
Le manque de politique familiale est la raison du
déficit démographique allemand mais nous sommes en train de suivre ce chemin
sous prétexte de croissance démographique. Celle-ci est en passe de s’éroder
pour les raisons citées ci-dessus. Mais le plus grave est le remplacement de
population en cours. Le taux de musulmans en France est en train de croître
rapidement. De 3,5% en 2005, il va dépasser les 10% à la fin de cette année. A
ce rythme ce sera plus de 14% en 2022, donc très proche du seuil critique de
15% dénoncé par les démographes au-delà duquel la législation et la
civilisation du pays sont menacées de changements inéluctables. Mais nous
sommes dans l’Europe et le phénomène y est encore plus grave.
En l’espace d’une génération, l’Europe deviendra
méconnaissable. L’Europe de l’Est a enregistré « la plus grande perte de population de l’histoire moderne », tandis
que l’Allemagne souffre désormais du plus faible taux de natalité au monde
devant le Japon. L’Europe vieillit, ne renouvelle plus ses générations, et
comble son déficit démographique en accueillant massivement des migrants en
provenance du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie. Ces migrants qui vont
remplacer les Européens « de souche »
sont porteurs de valeurs sur le sexe, la science, le pouvoir politique, la
culture, l’économie et les relations entre Dieu et l’homme… qui sont aux
antipodes de celles qui existent en Europe. Le nombre des décès excède celui
des naissances. Au cours de l’année 2015, 5,1 millions d’enfants sont nés sur
le territoire de l’UE, pendant que 5,2 millions de personnes décédaient. Pour
la première fois dans l’histoire moderne, l’Union européenne a enregistré une
variation naturelle négative de sa population. Pourtant sur la même période, la
population européenne a globalement augmenté passant de 508,3 millions de
personnes à 510,1 millions de personnes. L’explication est simple : la
population migrante a augmenté d’environ deux millions de personnes en un an,
alors que la population européenne « de
souche » a rétréci d’autant.
Nous sommes en face, selon le démographe britannique
David Coleman, d’une coïncidence de trois phénomènes, l’abaissement du taux de
fécondité des populations non-musulmanes conduisant à une natalité suicidaire,
une immigration musulmane croissante et une réislamisation des musulmans déjà
installés, les deux derniers apportant une fécondité supérieure. L’institutionnalisation
de l’islam en Europe conduit inexorablement à une transformation de la culture
européenne et à un remplacement de population. Souvenez-vous, depuis le «
baby-boom » des années 1960, l’Italie était célèbre pour ses familles
nombreuses. Elle a vu son taux de natalité divisé par plus que deux. En 2015,
l’Italie a accueilli la naissance de 485.000 nourrissons, soit le chiffre le
plus bas depuis la naissance de l’Italie moderne en 1861.
Face à ce déficit démographique qui n’a pas été pris en compte assez tôt,
l’Europe a choisi l’accueil massif de migrants venus du Moyen-Orient, d’Afrique
et d’Asie. Visiblement incapable d’assumer
l’assimilation de ce trop important flux migratoire, l’ Europe se replie dans
un simple « vivre ensemble » qui abandonne l’idée de l’assimilation
et même d’une simple intégration. La vieille culture européenne, qui s’est
opposée pendant plus d’un millénaire aux invasions musulmanes, dont notre
Massif des Maures porte encore la trace, aura beaucoup de mal à s’opposer à une
nouvelle invasion alors que la population de souche vieillit. L’Europe commence
à ne plus intéresser les industries et sa croissance est la plus faible des
cinq continents. Kimberly-Clark , producteur des couches Huggies, a quitté
l’Europe. Le marché n’est plus rentable. Parallèlement, Procter&Gamble, qui
produit les couches Pampers, investit désormais dans un produit d’avenir : les
couches pour personnes âgées !
Ce continent devenu agnostique
et stérile n’aura pas la force d’assimiler et encore moins de se battre contre
une civilisation jeune et radicalisée. Il offre son flanc au terrorisme et à la
perte d’identité, pendant que le NOM savonne la planche et œuvre pour notre
décomposition. Les politiques, en particulier en France, ne font aucun cas de
cette vision de l’avenir et ne prépare en aucune façon le pays à se mobiliser.
Ce débat est absent de la campagne électorale. Sa gravité et son urgence dépassent
pourtant tous les autres sujets. Comme le rabbin philosophe Lord Sacks
l’exprimait récemment, « la baisse du taux de natalité pourrait
signifier la fin de l’Occident ».
L’immigration n’est qu’une solution à l’incapacité
des gouvernants
A prévoir une politique familiale qui permette d’éviter
celle-ci.
Elle n’est pas une solution mais un suicide si
incompatible
Avec le Bien commun que l’on ne peut penser
Qu’à l’incompétence ou à une machination !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF
du Languedoc-Roussillon
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