Il me faut une fois de plus dire combien les
combats politiciens en cours pour la présidence française sont complètement
déconnectés des grands évènements du monde et particulièrement de ceux qui ont
l’influence majeure sur notre destin. Le krach boursier et bancaire se
rapproche de jour en jour. Le dernier recul de la Fed sur l’augmentation des
taux du crédit, montre bien que l’économie américaine n’est pas en état de le
supporter et cette nouvelle décision de report a une répercussion sur le monde
entier. La dette mondiale explose et les banques centrales continuent à
manipuler la planche à billets inondant principalement la spéculation de
liquidités qui n’ont aucune valeur tangible. Elles savent que l’on va dans le
mur mais elles continuent parce qu’elles ne savent plus faire autrement. La BCE
continue de déverser ses 80 milliards chaque mois et détient désormais 10% des
obligations privées, ce qui n’est normalement pas permis dans ses statuts. Mais
la Deutsche Bank, la plus grosse banque allemande, qui était en difficulté
risque cette fois d’avoir besoin de l’Etat allemand pour ne pas être déclarée
en faillite. Le plus grand journal financier allemand, Handelsblatt, écrit : « Les officiels allemands ont réagi avec choc
et désarroi à la révélation selon laquelle les autorités américaines réclament
une amende record de 14 milliards de dollars à Deutsche Bank, qui pourrait
ultimement avoir besoin d’un bail-out de l’État pour payer cette facture. »
Les banques font faillite les unes après les autres, aussi bien en Italie qu’aux États-Unis et toutes les banques sont plus ou moins reliées entre elles.
Mais
nous assistons à des évènements d’une grande importance au Moyen-Orient pour
lesquels on se garde bien de nous en donner les conséquences terriblement
graves qu’ils peuvent entraîner. Ils sont l’illustration des déclarations de la
candidate hilarante Clinton sur la poursuite de la guerre au Moyen-Orient et la
stigmatisation de la Russie. La Cabale israélo-militaro-banco-industrielle, qui
contient les lobbies et banquiers israéliens, la CIA, la NSA, prépare
visiblement la guerre contre la Russie. Pourquoi ? Parce que la puissance
américaine est au bord du gouffre et la représentante de la Cabale pour la
présidentielle file désormais du mauvais coton, sur fond d’accusations sur la
divulgation d’informations secrètes, de meurtres, de trafics financiers avec la
Fondation Clinton, etc. De plus les preuves de l’implication de la CIA dans le
11 septembre 2001 se multiplient et des politiques du Congrès s’en emparent. Le
pot aux roses peut éclater avant le 8 novembre, date des élections américaines.
Seule la guerre peut sauver la mise des faucons et permettre de reculer les
élections en maintenant Obama au pouvoir.
C’est pourquoi les incidents sur l’armée
syrienne vont se multiplier et la « bavure » qui a tué 60 soldats légalistes
syriens et fait une centaine de blessés est révélatrice. Pour la première fois
la Russie a porté cela à l’ONU pour s’y voir non seulement ne pas recevoir d’excuses
officielles mais être accusée d’avoir bombardé un convoi humanitaire. La
ficelle est grosse quand on sait que ce sont les russes qui ont publié les
images du drone les disculpant et que les américains ont refusé de donner leurs
sources. Peu importe tous les médias occidentaux ont colporté la nouvelle de l’ignominie
russe frappant un convoi humanitaire. En frappant l’armée de Bachar el-Assad
les américains savent qu’ils défient les russes qui la soutienne. Les demandes
de cessez-le-feu sont toujours américaines dès que les factions Al-Nostra ou Daech
sont en difficulté. Ceux-ci s’empressent, dès que l’accord est signé et que son
effet bénéfique pour ses protégés est acquis, de le pourrir par une « bavure »
et forcer l’adversaire à réagir l’accusant de ne pas respecter l’accord. Les manœuvres
dans les pays baltes au plus près des frontières russes, le porte-avion
américain entré en mer Noire, sont autant de signes qui montrent que les
américains ne veulent pas la paix mais la guerre.
La
Russie n’a pas jusqu’ici envenimé la situation mais a cherché à obliger les USA
à coopérer avec eux pour lutter contre Daech. La réponse des américains c’est l’implantation
de 7 bases en Syrie de façon à contenir l’avance de l’armée syrienne une fois
qu’Alep sera tombée. On voit les médias occidentaux mettre en exergue les
frappes de l’aviation syrienne sur l’est d’Alep comme un crime contre l’humanité.
Ils ont même parlé de l’encerclement de cette population sous le joug des
troupes opposées et terroristes en oubliant que c’est eux qui encerclaient avant
la majeure partie de la ville en tentant de l’occuper entièrement. Tout se met
en place pour une montée des provocations américaines car le temps presse avant
le 8 novembre. La Russie saura-t-elle y résister sans perdre la face devant son
peuple et le monde entier ? C’est le terrible enjeu du déclenchement d’une
guerre mondiale qui résoudrait toutes les menaces d’effondrement
boursier-bancaire et de mainmise américaine sur le monde.
Comment
ne pas être atterré par les combines et manœuvres politiciennes, les
propositions d’actions mineures, égo-centrées, quand nous sommes sous le coup de
menaces pareilles, la guerre mondiale et le krach ruinant les économies de
centaines de milliers d’épargnants et rendant les Etats incapables de faire
face aux retraites, aux aides sociales et même à la rémunération des
fonctionnaires des écoles, des administrations et des hôpitaux ? Comment
peut-on soit être aveugle et irresponsable soit choisir délibérément de cacher
la vérité au peuple, de ne pas demander que toutes les mesures soient prises
pour parer au choc prévisible, de ne pas permettre à chacun de s’y préparer au
mieux ? J’entends qu’il faut réduire le nombre de députés, empêcher de
cumuler des mandats électoraux, revenir sur les trente-cinq heures, abroger la
loi travail, enfermer les fichiers « S », redonner la fierté d’être
français, oui, oui, tout cela est valable en temps de paix. Mais nous sommes en
guerre non pas contre l’ISIS, promu et aidé comme acteur du chaos, mais soumis
aux décisions d’un groupe de puissants israélo-américains pour qui la guerre
est une solution… finale. Cela ne vous rappelle rien ?
Notre avenir est suspendu aux États-Unis, otage du NOM,
C’est 1929 et 1939 qui sont au-dessus de
nos têtes.
Le krach et la guerre peuvent-ils
longtemps
Ne pas tomber sur nos têtes enfumées
?
La classe politique française
En répondra devant…
L’histoire !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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