Dans
le précédent article le constat de l’inutilité de l’élection présidentielle était
mis en lumière. Mais le doute, que l’on puisse atteindre 2022 pour retrouver la
maîtrise de notre destin avec une équipe volontaire et courageuse derrière un
chef providentiel et visionnaire, était aussi clairement exprimé. Le manque de
vision ou le mensonge des candidats à la présidentielle est de la plus mauvaise
augure. Aucun ne parle de la situation catastrophique dans laquelle se trouve
notre pays, l’Europe toute entière et d’une façon générale le monde occidental.
L’essentiel de leurs arguments, à défaut de véritable programme, tourne autour
de l’économie et du terrorisme. Mais le danger sur l’économie française qui
résulterait de mesures inadéquates n’est pas grand-chose devant la catastrophe
financière et bancaire suspendue au-dessus de nos têtes. La lutte contre le
terrorisme dans notre pays est vouée à l’échec par l’arrivée toujours plus
massive de recruteurs musulmans, de cellules dormantes, de femmes voilées et
radicalisées. Les loups sont dans la bergerie et leur simple présence effraie
tout le troupeau. Les moutons ne produisent plus de lait et courent dans tous les sens
pour se heurter au grillage en perte totale de liberté et meurent égorgés. Nous faisons donc face
à un double incendie.
La
guerre à l’extérieur est sans issue jusqu’à épuisement de nos forces de plus en
plus dispersées dans l’espace afro-asiatique. D’ailleurs notre action est de
plus en plus ambigüe avec une apparence de guerre contre l’EI et des contacts
étroits et économiques avec les nations du golfe qui soutiennent les factions
djihadistes. Par définition ce conflit ne peut avoir d’autre issue qu’un
enlisement permanent avec l’extension du chaos, voulu par la ploutocratie
atlantique. L’élection présidentielle va éviter la prise de conscience du
peuple. Le précipice, dont la plupart des politiques sont conscients ou
profondément ignares, sera soigneusement caché avec le slogan « Dormez tranquilles bonnes gens, moi
Président, je vous garantis que tout ira mieux ». Mezzo voce on dira
que la France est en faillite mais jamais quand on a quitté le pouvoir.
Pourtant ce serait presque un moindre mal qui ouvrirait les yeux de tous ceux à
qui l’on cache le pire cauchemar qui nous attend, guerre comprise.
Commençons par parler
de l’économie mondiale, enfin du financement des marchés, des banques et des
Etats. Tout ce système est assimilable à une pyramide que l’on s’évertue à
maintenir en équilibre sur la pointe. Ce sont les banques centrales qui sont
passées à la manœuvre tentant tant bien que mal d’empêcher la perte d’équilibre.
Elles jouent sur deux leviers, la planche à billets et les taux du crédit.
Les Banques Centrales achètent pour 2,5
trillions de papiers, d’assets (actifs ayant une valeur économique et dont
on attend un profit par exemple des obligations d’Etats) par an ! Ce
chiffre parle mieux quand on dit que c’est 8,5 fois les recettes du budget
français 2016 soit 8 années et demi d’impôts et taxes. Le total cumulé va
atteindre, voire dépasser les 20 trillions, soit 20.000 mille milliards
accumulés par la Banque Nationale Suisse, la Banque d’Angleterre, la Banque du
Japon, la Banque Populaire de Chine, la
Banque Centrale Européenne et la banque centrale des Etats-Unis (Fed). Elles
sont devenues les principaux propriétaires d’actifs financiers. Leur bilan
représente maintenant 40% du GDP mondial alors que la norme, considérée comme
optimale, est de l’ordre de 7 à 8%. Que provoquent leurs interventions, de
déversement de sommes considérables dans la finance mondiale, et d’abaissement
des taux du crédit jusqu’à les rendre négatifs ? Le déversement de l’argent
de Monopoly semble se perdre dans un tonneau des Danaïdes sans produire de
montée substantielle, des indices des marchés et de la croissance dans les pays
émetteurs. Le seul constat est la montée de la dette mondiale. Les arbres ne
montant jamais jusqu’au ciel, un jour tout s’arrêtera et ce jour est de plus en
plus proche.
Le rendement de leurs interventions, est quasi nul
et en plus décroissant. Les Bourses européennes n’ont pas monté depuis le QE de
Draghi et l’Eurostoxx 50 au contraire est en baisse sensible ; aux USA les
cours ne dépassent que marginalement ceux de mai 2015 pour l’ indice S&P,
mais le fond du marché (le NYSE) est en baisse. Mais grâce au crédit quasi
gratuit dont bénéficient les gouvernements, ils se dispensent de rectitude
fiscale, ils continuent de creuser les déficits, à augmenter la dette publique
et s’abstiennent de faire les réformes nécessaires. Pour l’instant, même avec les
rendements faibles des interventions des banques centrales, celles-ci
continuent pour maintenir la pyramide à l’équilibre. On sait que la diminution
des taux ne peut guère aller plus loin et que la dette mondiale devient
insoutenable. D’ailleurs les effets négatifs commencent à apparaître. Que
va-t-il se passer ? Nul n’a de certitudes car la situation actuelle est
inédite, on n’a jamais eu de taux négatifs dans l’histoire bancaire mondiale,
ni autant de dettes.
On peut seulement voir que les taux négatifs sont
en train de couler les banques et les vendeurs d’assurance-vie. Les Banques
centrales, qui se sont gorgées d’obligations d’État et même désormais d’obligations
privées, ont achetées celles-ci à un prix fortement surévalué. En cas de crise
systémique elles seront-elles-mêmes mises en difficulté et vendront leurs
actifs avec d’énormes pertes. Les banques privées souffrent car l’argent ne
rapporte plus et vont être obligées de pratiquer elles aussi les taux négatifs.
Nous devrons payer pour qu’elles acceptent de prendre notre argent entraînant
un refus de le leur confier. Ceci risque de paralyser tout le système de crédit
aux investissements des entreprises et de conduire les banques à la faillite. C’est
en train de se produire en Allemagne et en Italie où des banques sont en
pré-faillite. Les pensions et les assurances n’ont plus de rentabilité pour
leur placements financiers, elles sont obligées d’augmenter les cotisations. Les
économies des classes moyennes sont laminées, les porteurs d’obligations vont
perdre des sommes colossales lors des remboursement pour les avoir payées au-dessus
du prix d’émission.
Comment cela finira-t-il ? On peut se trouver soit
devant une crise bancaire systémique, jugulée pour l’instant car les faillites
actuelles sont encore maîtrisables, soit devant un effondrement des marchés,
une crise boursière par la perte de confiance des investisseurs type 2008 mais
de bien plus grande ampleur. Il en résultera soit une hyperinflation soit une
déflation, signe de dépression sans que les experts puissent le prédire avec
certitude, puisque cette situation est inédite. Seule la catastrophe est
prévisible.
Mais la situation de l’islamisation et du terrorisme
nous conduit tout autant à la catastrophe. Le nombre d’arrestations de présumés
auteurs ou potentiellement auteurs d’attentats ne cesse de croître et pas
seulement par l’efficacité de nos services de renseignements. La radicalisation
des jeunes est en expansion. Elle fournit les acteurs et le milieu d’accueil
des cellules terroristes. Nos frontières sont une passoire comme le montre les
arrivées continues à Calais. L’implantation de recruteurs et d’acteurs du
terrorisme croît de la même façon. Nous sommes dans l’incapacité politique de
choisir l’immigration acceptable ou souhaitable. Nous sommes incapables
politiquement de mettre en œuvre une véritable politique d’assimilation. Nous
ne savons que reculer sur la laïcité devant une jeunesse qui se tourne vers une
autre civilisation. Nous ne cherchons que les moyens d’accueillir une autre
civilisation et non de gérer cet accueil en fonction des intérêts de la majeure
partie de la population. Seulement 38% des musulmans sont en phase d’intégration
volontaire, ce qui veut dire que 4 millions d’entre eux ne le veulent pas. Ils
se contentent de coexister dans leur civilisation, c’est ce que nous acceptons
avec le « vivre-ensemble » quitte à mettre en péril l’identité
française et à préparer une guerre civile.
Nos interventions extérieures sont dérisoires
devant une expansion musulmane qui nourrit les troupes de l’EI et d’Al Qaïda.
Leur terrain d’action s’étend progressivement au monde entier. De plus nous
sommes dans un double jeu qui mélange économie et lutte contre le terrorisme
avec en plus une guerre encore larvée des USA contre la Russie, guerre à
laquelle nous nous associons. Le vote des sanctions, le refus de livraison des
Mistral et la guerre contre Bachar el-Assad en sont les preuves les plus
visibles. Tout cela aboutit à un renforcement du flux migratoire sur l’Europe
et une accentuation du terrorisme dans notre pays. L’inexorable augmentation de
la population musulmane, où le taux de fécondité de ces femmes y tient la plus
grande part, et le chaos que va générer la manipulation de la peur par le
terrorisme sont des poisons qui vont conduire le pays aux pires extrémités du
racisme, de la restriction des libertés et de la paralysie économique.
Les candidats
à la présidentielle ne sont que des marionnettes
Aucun ne
soulève le drap qui cache les catastrophes à venir.
Aucun ne
prépare le pays à affronter les vrais problèmes
Car tous nous
maintiennent dans l’illusion de maîtrise
D’évènements
secondaires quand nous sommes
Au bord du
précipice sans en voir le fond !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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