Cette
question paraissait absurde en 2002 alors que nous étions dans l’euphorie de l’euro
et de l’espoir d’éloignement de la guerre, d’une libre circulation à l’intérieur
de l’UE, et d’un progrès économique et social. Nous pensions qu’un Président
allait avoir le pouvoir de nous conduire vers une égalité européenne dans tous
les domaines tout en préservant notre identité nationale. Fallait-il au bout du
compte une Europe fédérale ou confédérale ? La question n’était pas à l’ordre
du jour, la France avait voté Maastricht à une courte majorité mais l’avenir
était tracé pour longtemps. Lorsque tout aurait été apaisé dans une Europe confraternelle,
il serait temps alors de savoir quel nouveau pas d’intégration nous devrions
franchir. Pourtant après deux présidences plus ou moins catastrophiques où la France
a d’abord quitté le peloton de tête des nations européennes, puis s’est fondue
dans une moyenne européenne peu reluisante pour finir même en-dessous par le
chômage et la croissance, la question n’est plus si absurde.
Pour
l’identité nationale nous pouvons avoir un roi, style nordique. Pour le
législatif et l’exécutif, on peut avoir un parlement, pure décentralisation du
Parlement européen, et un cabinet exécutif, pure décentralisation du Conseil de
l’Europe et de la Commission européenne. Les rôles seraient évidemment à
redéfinir précisément mais à partir du moment où nous ne maîtrisons ni la
monnaie, ni le budget, ni notre défense, que tout citoyen peut en appeler à la
justice européenne, et que toute mesure sur le flux migratoire reçoit l’aval de
Bruxelles, que sont devenus les pouvoirs régaliens ? J’ai presque pitié de
Hollande quand il se pose encore comme un chef doté de pouvoirs qu’il n’a plus.
A quoi va servir l’élection présidentielle prochaine ? La majorité de nos
concitoyens ne veulent plus de Hollande et de Sarkozy mais ces deux-là vont tout
faire pour être présents en tête de leur parti pour en découdre encore une fois
pour le premier tour. Est-ce vraiment ces deux-là dont les français ne veulent
plus ou tout simplement de l’ensemble des politiques qui gouvernent la France depuis
quarante ans ? J’ai plutôt tendance à le penser pour ceux qui ont vécu en adulte
cette période passée. Les plus jeunes vont être tentés de donner une nouvelle
chance, espérant que cette fois on peut faire du neuf avec du vieux.
De
toute évidence des socialistes aux républicains, la pensée est commune même si
elle n’est pas tout-à-fait unique. Alors il reste le plongeon de la France molle
vers les extrêmes, le socialisme pur et dur, le « mélenchonisme »
dont le credo est la revanche sur Hollande et un rêve d’Europe sociale, les
souverainistes où les ego sont plus forts que les idées communes, et le
nationalisme, commuée en souverainisme, derrière la « Marine nationale »
qui, une fois élue, verra toute la France idéologique, socialiste, centriste,
républicaine, agiter tout le monde des affaires et des syndicats pour lui
barrer la route. Pour cette dernière la City ne lui est pas ouverte par les
puissances américano-juives. La NSA, la CIA seront sur le pied de guerre si Hillary
Clinton gagne la Présidentielle américaine. La sortie de l’UE, de l’euro et de
l’OTAN demanderont des années tant cette fois le NOM mettra des bâtons dans les
roues. Le Brexit était prévu, pas le Frexit. Pour que la France sorte de la
nasse dans laquelle elle est, il faut un vrai consensus national derrière un
leader courageux et visionnaire. A l’heure des corporatismes, de la montée du
racisme et du chacun pour soi, ce consensus est illusoire. Aucun candidat n’a
le charisme et la confiance qui lui donnent le pouvoir du « rassembleur ».
L’élection probable d’un
candidat de la « pensée unique »
à la Présidence fige une situation qui dépouille lentement le Président de tous
ces pouvoirs régaliens pour en faire un simple duc d’un territoire soumis à la
pression d’une ploutocratie qui ne lâchera pas sa proie. Le peuple subira
encore un temps ce lent mais inexorable plongeon de notre pays dans la
médiocrité et le dépouillement de son patrimoine et de ses forces vives. Sa
prise de conscience sera encore plus tardive, donc plus violente. La paralysie
sera le moindre mal mais l’affrontement civil est à craindre avec tous ses
excès. La prise de pouvoir de l’Islam par la fécondité, l’immigration et la terreur
seront probablement la raison majeure de la révolte de l’identité française
issue de son passé royaliste, chrétien et républicain. Quoiqu’en dise Hollande,
on ne modifie pas en quelques années une identité forgée par les siècles et c’est
ce que l’on essaie de nous faire croire. Les invasions ont modifié l’identité
de beaucoup de pays dans l’histoire du monde mais par un quasi-remplacement.
Que représentent les indiens aux États-Unis aujourd’hui ? Rien, leur
identité n’est plus qu’une « curiosité » médiatisée.
Le grand
rendez-vous du peuple avec son histoire est donc repoussé à 2022, car il va
falloir une troisième expérience négative pour que le ras-le-bol conduise au
consensus de rejet. Peut-être sera-t-il trop tard ? La France sera peut-être
déjà trop islamisée et vassalisée pour que le changement puisse se faire dans
la démocratie et le calme. Avec 10 millions de musulmans, soit 15% de la
population au seul rythme actuel de l’immigration, avec des bases militaires US
sur notre territoire, une croissance en berne, un chômage endémique, un niveau
éducatif en baisse, l’émigration des cerveaux et des jeunes, la France ressemblera
plus au Portugal qu’au Royaume-Uni. La France n’a pas aujourd’hui de
personnalité forte et rassembleuse qui puisse forger une volonté populaire pour
affronter son avenir au prix de sacrifices. Les électeurs le savent et chacun
cherche sur qui déposer son vote sans le trouver réellement. L’abstention va
régner mais laissera un goût amer car elle tombera dans la case « pensée unique » dont la plupart ne
veulent plus.
Quand
l’offre ne convient pas, on n’achète pas. Pourtant en avril la consommation de
votes est imposée et le résultat aussi, même si on n’y a pas participé.
Certains évoquent la création d’une commission des sages, tirés au hasard dans
la population. Au point où nous en sommes ce ne peut être pire et cela aurait
au moins l’avantage de soustraire les sages choisis au pouvoir des puissances
de l’argent. C’est dire qu’un certain nombre de nos concitoyens sentent que
nous sommes sur une voie sans issue avec une constitution qui taille un costume
beaucoup trop grand pour la personnalité du Président. Cela laisse la faculté à
la ploutocratie américano-juive d’en remplir les poches de directives à suivre…
à la lettre. Emmanuel Macron arrive avec un vent médiatique, les poches toutes
remplies de directives et d’argent. A la différence de Mitterrand qui a avoué
être l’otage des banquiers, il en est l’employé modèle. Aucune peur chez lui,
la voie à suivre lui est tracée. Alors en plus des USA, de l’OTAN, de Bruxelles
et de l’Allemagne, a-t-on encore besoin d’un Président ? De paysans c’est
sûr mais d’un Président ? Notre espoir ne peut résider dans un
affrontement USA-Russie, alors faisons entendre les voix de la révolte, elles
finiront par réveiller la France d’hier pour une France de demain et par faire
émerger un vrai « rassembleur » crédible et courageux.
La médiocrité de l’élite politique dans
la conduite du pays
Laisse la place à toutes les
compromissions.
Tous
ces larbins élus de la ploutocratie
Poussent à enfanter des Présidents
Qui n’ont que le pouvoir de servir
Ceux qui…nous veulent serfs !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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