Notre
Président est un vendeur de vent, un vent guerrier derrière les USA, un vent d’impôts
qui nous place au premier rang des nations européennes, un vent d’insécurité,
un vent de migration, un vent éolien, un vent chaud de COP21. Un Président qui
a tant de vents qui ne font pas avancer la France est producteur de vents
contraires qu’il emmagasine jusqu’à l’explosion comme la grenouille qui veut se
faire aussi grosse que le bœuf. Le discours d’aujourd’hui est dans la droite
ligne de son dieu Eole. La croissance du premier trimestre légèrement positive
voit des perspectives à la baisse pour le deuxième semestre. On peut budgéter
des embellies pour 2017, on aura le temps de voir et de justifier, si besoin,
que des circonstances exceptionnelles n’ont pas permis d’atteindre le but fixé.
Il en est de même pour le chômage qui ne fait que de se maintenir à son niveau
et dont on peut prévoir que, faute d’une croissance suffisante, il va avoir
tendance à repartir. Alors le sujet bateau du terrorisme permet de détourner le
débat sur l’économie et la perte de souveraineté de la France dans ce domaine
comme dans celui du flux migratoire.
Le flux migratoire n’envahit
pas la France comme l’Allemagne parce que nous n’avons pas de travail à lui
donner. Voilà ce qui nous sauve provisoirement d’un afflux que nous ne
pourrions intégrer. Il n’est que de voir combien Angela Merkel s’est mise en fâcheuse
position et risque de perdre sa réélection. Nous sommes allés en Syrie pour
combattre Bachar el-Assad et nous nous sommes réjouis de voir Daech le
combattre. Nous l’avons aidé en lui livrant des armes, comme cela vient d’être
avoué, en passant éventuellement par des groupes de rebelles « modérés »
qui servent de point de transit. Nous avons fait semblant de le combattre en
évitant de lui infliger des pertes dommageables. Mais du coup nous avons allumé
une mèche de revanche musulmane qui projette le terrorisme dans notre pays. La « petite
France », la Belgique pour la nommer, est déjà noyautée et sert de base
arrière à un terrorisme dont on ne sait plus qui en est le commanditaire. Le
Président, qui se dit le défenseur de l’Etat de droit, manipule les états d’urgence,
le 49.3 et le refus de référendum qui laissent peu de place à la démocratie. Se
présenter comme le représentant de l’ordre, du Droit, le défenseur de la
laïcité et de la démocratie, ne sont que les attributs normaux d’un Président
qui ne devrait même pas en faire état. Quand on doit proclamer qu’on est le
chef, on ne l’est déjà plus.
Tout
cela sonne creux et léger comme un courant d’air qui n’a rien d’un vent porteur
et cesse au moindre claquement de porte. On est abasourdi quand on entend un
commentateur, expert politique, dire qu’il s’agit d’un véritable discours
cadre, un discours de campagne oui, mais un cadre qui n’encadre aucun tableau.
Quid de la politique étrangère, de la politique économique, de la simplification
du Code du Travail, de la résolution du scandale humanitaire de Calais, du
chômage et de la politique énergétique… ? Le cadre se résume-t-il à la
lutte contre le terrorisme, le maintien de la démocratie, la cohésion nationale
et le non-cumul des mandats ? Seul ce dernier est une proposition mais ne
constitue alors en rien un cadre. Quant aux trois autres c’est du vent, car
tout nouveau Président devra prendre à son compte les trois premiers. Parler
pour ne rien dire, même avec talent, mobilise les « causeux » des
médias qui tournent et retournent ce cadeau d’actualité pour en abreuver les antennes
de discours aussi creux qu’inutiles, voire abêtissants, que le discours
présidentiel.
Pendant
que le Président cite les droits de l’Homme et vend des armes au pays du Golfe
dont on sait combien ils sont respectueux des droits de la femme et de la
démocratie, il découvre qu’en politique la traîtrise est de mise. Mais le
capital de voix qui lui reste ne lui permet que l’élimination de tout
compétiteur crédible dans les primaires de la Gauche pour espérer l’emporter. C’est
possible, car Arnaud Montebourg hésite à y aller et Macron se présentera seul.
Affublé de la candidature de la gauche socialiste à la Présidentielle, il
espère rameuter des voix sur les frondeurs et le Centre. Pour ce dernier point
il faut attaquer Sarkozy, présenté de facto comme le gagnant des primaires de
droite. Cela libère un espace au Centre où il espère puiser pour passer devant
Sarkozy, ainsi débarrassé de Juppé qui flirte au Centre. Ce n’est qu’une manœuvre
politique à la Mitterrand, son modèle, qui n’a rien d’un débat d’idées, projet innovateur
contre projet conservateur. L’avenir de la France dans l’UE, dans l’euro, dans
l’OTAN sera évidemment complètement occulté puisque les deux sont dans la « pensée unique », non la « pensée
commune » selon le Président.
Mais
Il est un domaine où Hollande se meut au niveau mondial faisant tourner les
moulins à vent pour faire tourner la tête des chefs d’État après la COP21. Avec
celle-ci Hollande va sauver le monde en péril de finir sur le gril du
réchauffement. Avec le triplement annoncé du parc éolien français au cours des
prochaines années, le nombre de machines installées dans notre pays devrait
passer d’ici 2023 de 7.000 à 21.000. On sait que pour soutenir
chaque éolienne, 1.500 tonnes de béton et 40 tonnes de ferraille sont
nécessaires. Et que même lorsqu’elle sera démontée – pour la modique somme de
300.000 euros environ à la charge du propriétaire du terrain -, ce béton et
cette ferraille continueront de polluer, de façon irréversible, notre sous-sol
et nos paysages. Avec les 30 millions de tonnes de béton
nécessaires à l’ancrage des 21.000 éoliennes prévues, la France égalera le
record de l’organisation Todt, qui en avait utilisé autant pour la construction
du mur de l’Atlantique !
La France
est exportatrice d’électricité à hauteur de 6 à 8%, le nucléaire ne produit pas
de CO2, mais il faut développer les énergies vertes pour réduire le parc d’énergie
nucléaire au nom du réchauffement climatique… un non-sens, encore un vent de
Hollande qui va nous coûter très cher. Je viens d’avoir plusieurs coups de
téléphone de démarcheurs d’EDF ou plus ou moins liés. Nous sommes devant un
véritable scandale. En effet on commence par vous demander si vous avez reçu la
circulaire annonçant l’augmentation de la facture d’électricité. Puis on vous
indique qu’un moyen de diminuer la facture est de mettre des panneaux solaires.
Autrement dit la facture d’électricité augmente à cause de celle de la taxe CSPE
(Contribution au Service Public de l’Électricité). Cette dernière augmente au
rythme de l’augmentation de l’implantation des énergies vertes et on peut s’attendre
d’ici 2020 à rejoindre le prix du kWh allemand qui est deux fois plus cher que le
nôtre actuellement. Donc disent-ils, puisque les taxes augmentent, vous devez
vous équiper d’énergies vertes qui vous permettront de récupérer de l’argent
sur les taxes d’énergies vertes. Comprenez donc que si nous ne vous équipez pas…
vous êtes le dindon de la farce. Vous paierez l’électricité plus chère et vos
impôts augmenteront pour payer les subventions aux énergies vertes et le fait
que l’on paiera le courant produit deux fois le tarif abonné aux détenteurs de
panneaux solaires. Un vent d’arnaque et d’anti-démocratie, puisque vous n’avez
pas de véritable choix,
souffle sur la France.
Notons
enfin que l’accord de Paris est encore loin d’être signé, malgré la signature récente
des États-Unis et de la Chine détenteurs de 40% de la pollution en CO2, car il
faut celle de 55% des Etats participants et de nombreux pays européens
résistent. Qu’à cela ne tienne, la France est un des pays émettant le moins de
CO2 au monde mais la France de Hollande veut laver plus blanc que blanc comme
disait Coluche, aux frais du contribuable car il s’agit de dizaines de
milliards qui sont en jeu chaque année. Hollande c’est du vent, un émetteur de
vent vers un cap que lui seul connaît parce qu’on le lui a imposé.
Hollande fait penser à ce marin qui
souffle dans ses voiles
Pour faire avancer son embarcation vers
les États-Unis
Pays qui nous mène à la dépendance
Et pire encore à la guerre !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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