Depuis le
début de cette chronique je me suis fait le porte-parole de Philippe De
Villiers sur deux sujets que je considère comme essentiels, le poids de l’Union
Européenne sur notre souveraineté et la dérive multiculturelle mais surtout « bicivilisationnelle »
de notre pays. Depuis 57 ans et plus particulièrement depuis 1992, notre pays
est entraîné dans un rêve européen et multiculturel qui est en train de le
dévaster. Sous le double prétexte de la richesse de mixage culturel et de celui
selon lequel l’union fait la force, la France s’est engagée dans un double
carcan, celui d’une Europe fédéraliste, qui est tout sauf démocratique, et une
immigration de peuplement qui fait la meilleure part à l’apport d’une
civilisation que nos ancêtres n’ont cessé de combattre. Il n’est pas nécessaire
de stigmatiser cette civilisation musulmane, puisqu’il faut appeler un chat un
chat, pour prouver qu’elle est redoutable. C’est évidemment une civilisation
qui a une valeur incontestable dans de nombreux domaines, littéraire et
artistique entre autres, mais elle est expansionniste depuis sa création comme
le révèle le Coran et les hadiths.
J’ai eu grand
plaisir à visiter la Turquie, l’Egypte, le Maroc, la Tunisie. J’ai admiré les
rues et les mosquées d’Istanbul, les
oasis et les plages du Maghreb et fait la connaissance de gens charmants. J’ai
respecté le rythme de vie qu’impose le Coran à ces populations et apprécié
certains côtés des valeurs qui les animent. Mais je n’en ai ramené aucun désir
d’y adhérer en France, car j’ai compris que fondamentalement l’Islam est une religion d’État et qu’elle ne peut cohabiter sans heurt avec un État laïque comme l’ont
clairement dit l’ancien roi du Maroc et le Général De Gaulle. L’arrivée récente
d’une horde de musulmans sur l’Europe ne fait que nous montrer qu’elle apporte
avec elle une autre civilisation que nous sommes incapables d’assimiler. Nous n’avons
pas réussi l’assimilation des immigrés de cette population, au contraire de
celle arrivant de l’Asie du Sud-Est, pour une raison fondamentale qui tient au
nécessaire éloignement des préceptes de l’Islam pour y arriver.
L’assimilation d’un petit nombre d’entre eux ne s’est
pas fait sans qu’ils consentent des sacrifices familiaux en s’éloignant de leur
famille pour la plupart. Ils sont relativement peu nombreux parce l’assimilation
demande un abandon cultuel même si l’apport culturel peut être conservé. L’enfant
musulman est, dès son entrée à l’école, pris dans un enseignement laïc qui se
heurte de front avec les préceptes familiaux. Il vit forcément très mal cette
dichotomie et cela d’autant plus que nous détruisons un à un nos repères
civilisationnels avec les lois sociétales votées ou souhaitées, avortement,
mariage pour tous, PMA, GPA, centres de consommation de drogues, etc. Elles
sont considérées comme des avancées sociétales mais en décalage de plus en plus
grand avec les préceptes musulmans.
Nous avons pris le problème de l’assimilation, déjà
extrêmement difficile à résoudre, à l’envers. Nous pratiquons des accommodements
aux principes de la laïcité sur l’apprentissage de l’arabe à l’école, la
modification des programmes d’histoire, les tenues vestimentaires, la
nourriture, les subventions accordées pour les mosquées, sous couvert de centre
culturel intégré, les terrains cédés pour l’euro symbolique, etc. L’assimilation
ne se fait pas à reculons mais en ne dérogeant en rien à nos lois, à nos
valeurs, à nos us et coutumes. J’ai été frappé par l’indignation manifestée
pour le traitement scandaleux infligé dans un abattoir, images largement
médiatisées, et le peu de cas que l’on fait de l’abattage halal pratiqué dans
de plus en plus de ceux-ci. J’ai connu cette levée de l’opinion pour faire tuer
nos animaux à viande par percussion instantanée sur la tempe. Que
préfèrerions-vous à tout prendre, mourir instantanément ou être égorgé et vidé
de votre sang pour entraîner la mort ?
On voit bien
que, consciemment ou non, nous abandonnons nos principes de vie au nom d’une
population qui réclame de plus en plus de pouvoir vivre selon sa religion et
ses coutumes. En 16 ans nous avons accueilli et naturalisé environ 5 millions d’immigrés,
et dans le même temps pratiqué 200.000 avortements. Parmi ces derniers il y a
fort peu de musulmans tant cette religion met en avant la fécondité, comme le
fut d’ailleurs la religion catholique il n’y a pas si longtemps. Lors de l’immigration
polonaise dans les mines de charbon, les familles de dix enfants n’étaient pas
rares. Désormais le couple français non musulman désire deux enfants, ce qui ne
permet pas le renouvellement de génération. L’accroissement démographique est
du fait de la population issue de l’immigration récente. J’ai montré qu’au rythme
de 2014, donc non compte-tenu de l’accroissement du flux migratoire depuis
2015, la population musulmane représentera 9% de la population française fin
2016 au lieu de 3% fin 2005 ! On comprend que cet électorat est caressé
dans la loi Travail. Mais en 2022, ce sera 27% et dans 20 ans, cette population
sera majoritaire !
Il est donc clair que, comme le prévoit Poutine, la France
sera musulmane et l’Europe probablement aussi. Il est tout aussi évident que l’UE
ne fait rien pour éviter cette immigration de peuplement qui progresse non
seulement par le nombre d’arrivées mais beaucoup plus encore par la fécondité
des femmes encouragée par la religion. L’Allemagne, qui n’a certes pas mené un
politique familiale incitatrice, est déjà devant un problème grave de
démographie qu’elle entend résoudre par une immigration contrôlée… qu’elle ne
maîtrise déjà plus. Certains pays viennent de comprendre le danger comme la
Pologne qui dit n’accueillir personne et les pays comme la Macédoine qui
ferment leurs frontières. Malheureusement c’est sans doute trop tard, d’autant
plus que le flux est contrôlé par la Turquie avec le blanc-seing des USA, car
cela fait partie de l’application de la théorie du chaos destinée à rendre l’Europe
vulnérable par suite d’un melting-pot engendrant des troubles sociaux paralysants.
C’est pourquoi
la reprise de la souveraineté des États est une urgence vitale, car le temps
nous est compté. Les démographes savent qu’au-delà d’une population musulmane
de 15%, dans cinq ans pour nous, les revendications de cette population
deviennent pratiquement incontournables, d’autant plus que les français
musulmans auront pris alors des postes politiques influents, comme nous
commençons à le voir. Un parti musulman existe en Belgique qui est un véritable
laboratoire de ce qui nous attend. Au moment où la Turquie nous envoie ses
migrants, il serait bon de se souvenir des paroles d’Erdogan : « Les
mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos
baïonnettes et les croyants nos soldats » (1998). Le message est
clair, mais il y a bien d’autres raisons de quitter l’UE, nous en parlerons
dans le prochain article.
S’il
n’y avait qu’une seule raison de quitter l’UE
L’immigration
de peuplement suffirait
Car
il en va tout simplement
De
notre identité française
Crée
par nos ancêtres !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussilon
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