Après
un débat clivant et inutile sur la déchéance des binationaux, nous voilà
repartis pour un débat tout aussi inutile et clivant avec le projet de loi El
Komri d’un Macron masqué, qui prépare son avenir, et d’un Valls qui prépare sa
sortie pour mieux rentrer. Dans une France en perte de vitesse, ces manœuvres politiciennes
seraient désespérantes à plus d’un titre, en particulier parce que ce projet n’est
que l’application de directives européennes comme je l’ai montré dans un blog
précédent, sans la mise en lumière de constats de la plus haute importance. Le
premier c’est le réveil de la jeunesse, celle pour laquelle Hollande avait
promis d’en faire l’axe de son quinquennat, or c’est par elle que la
contestation ébranle le pouvoir. Le second est que le pouvoir de gauche, plus
libéral que social, entreprend de diminuer le pouvoir des syndicats avec l’appui
de la droite de la pensée unique. Le troisième est que la politique du pouvoir
s’affiche clairement comme l’instrument des puissances de l’argent, des
multinationales avec les représentants visibles, le Medef et Bruxelles.
Que
se passe-t-il dans le combat intérieur qui s’annonce ? La jeunesse sent
confusément que le pouvoir n’appartient plus au peuple, donc à celui dont ils
vont faire la partie active, celle qui produit et permet à l’État de disposer
de l’argent nécessaire à son pouvoir de domination et accessoirement à son
action. Elle s’oppose aux pleins pouvoirs donnés au patronat. Elle ne voit pas
encore que le « patronat » auquel elle s’oppose n’est que l’un des
bras de l’hydre du NOM, le Nouvel Ordre Mondial. Celui-ci est masqué et
difficile à atteindre, mais c’est lui qui, plus ou moins confusément, est visé.
C’est le monde des élites politico-financières qui se réunissent à la
Bilderberg, à la Trilatérale, au CFR et à Davos, là où est le pouvoir selon
Fillon, qui s’y est fait adoubé avec Juppé et d’où Macron est issu. C’est aussi
l’Empire américano-sioniste qui domine le monde occidental et s’oppose à la
poussée des BRICS sur le plan économique, financier et monétaire.
Cette prise de
position, encore fragile et disparate, est un pas d’une grande importance, même
si elle se concrétise sur un sujet mineur mais très révélateur néanmoins de la
mise en servitude du monde du travail comme le veut le NOM. Elle est d’autant
plus intéressante que les primaires aux USA révèlent une prise de position
similaire d’une partie du peuple américain derrière Sanders et Trump, c’est-à-dire
chez les démocrates et les républicains. On peut faire le parallèle avec le
Front de Gauche et le FN chez nous. Dans les deux cas c’est la lutte contre les
puissances de l’argent, Bruxellles et les lobbies pour nous et l’Establishment
pour eux, tous dans les mains du NOM. Il n’est pas sûr que Sanders puisse
battre Hillary Clinton, même si celle-ci peut être rattrapée par les casseroles
qu’elle a laissé et une enquête du FBI retardée le plus longtemps possible. Il
n’est pas sûr non plus que Trump gagne les primaires républicaines, même s’il
est bien parti, car tout sera fait par son propre parti, vendu au NOM, pour l’empêcher
d’être désigné pour affronter le représentant démocrate.
Les coups bas vont pleuvoir sur Trump,
jusqu’à faire en sorte qu’au final le maintien de plusieurs candidats lui fasse
perdre la majorité des super-délégués pour lui barrer la route. Cela
continuera, même si le parti doit s’incliner provisoirement, dans son combat
contre probablement Hillary. Enfin même s’il devient Président des États-Unis,
il y a des moyens pour le faire disparaître qui n’ont jamais fait reculer l’Establishment,
comme Johnson avec Kennedy. Que l’on aime ou pas Donald Trump, sa façon considérée
comme vulgaire et raciste de mener son combat, il symbolise la lutte contre le NOM et peut
le faire parce que sa fortune lui permet de ne pas en être dépendant… pour le
moment. On notera combien les médias français se relaient pour donner de lui l’image
la plus mauvaise. C’est bien la preuve que les médias, aux ordres du NOM, sont
en première ligne pour que la digue, le rideau de fumée, qui cache la mise sous
servitude des peuples, ne soit pas révélé au grand jour. Le masque ne doit pas
être enlevé.
Il est particulièrement significatif de
voir que le combat, encore un peu inconscient de notre jeunesse, socialisée
dans le creuset de l’Éducation Nationale, et celui de la révolte des exploités
et délaissés américains derrière un candidat marqué à droite, se produisent
simultanément même si l’ardeur des jeunes est éteinte rapidement par division
interne comme pour les syndicats. Que l’on aime Trump ou pas, il est le
candidat d’un peuple qui veut penser à lui-même avant de penser hégémonie
mondiale. Hillary Clinton est la représentante du NOM, et celle qui a poussé
Obama à continuer la guerre tous azimuts en Libye, en Ukraine et en Syrie entre
autres. Que Trump gagne ou pas, le monde ne sera plus le même parce qu’il aura
montré que l’on peut affronter le NOM et ceci sera connu de tout le monde
occidental. Le citoyen n’affronte jamais directement le Nouvel Ordre Mondial
qui n’est connu que des chefs d’État, des Banques centrales, du Président de l’UE,
du Commissaire européen, des grands lobbies, des candidats choisis pour les
élections au plus haut niveau des États, des grands syndicats patronaux, etc.
Le citoyen n’affronte que ses gouvernants et les grands patrons. Mais cette
fois pour le NOM, le masque est tombé aux USA et il est en cours de l’être en France.
Il devient de plus en plus difficile d’endormir
les peuples.
La ficelle devient trop grosse, mais l’argent
A toujours le pouvoir de les asservir
A moins que ces peuples
Passent à l’action !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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